La Bouquinerie

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L'Almanach Ardèche & Drôme 2017
l'unique, l'authentique et véritable

160 pages. 6, 45 euros
Collection complète des 23 numéros disponibles : 95 euros franco !

Extrait Table des Matières :

TABLE DES MATIÈRES
Édito 3 Les Robots. Bernard Guerry 4 Jardinage. 5 Calendrier 2017 6 Les mois 7 Phases de la lune 8 Calendrier mensuel et jardinage 10 Janvier à mars 10 Cuisine d’hiver 16 Avril à juin 18 Cuisine de printemps 24 Juillet à septembre 26 Cuisine d’été 32 Octobre à décembre 34 Cuisine d’automne 40 Tarifs postaux 42 Marchés & Foires Drôme-Ardèche 43 Brocantes de l’Ardèche-Drôme 51
Foire à l’artisanat 53 Radars en DrômArdèche. 54 La Cuisine DrômArdéchoise, premier sport régional 56 L’Ormogna d’ei Féçouyrié 59 Aluna 216 62 Boucher intermittent du spectacle 66
Tour de France 2016 chez nous 68 Les fonderies Leroux de La Voulte 69 Les 10 meilleurs livres drômois 70 Avec les mots d’ici 71 Olivier de Serres 1 75 Manque-t-il de l’eau dans le lac d’Issarlès 79 Romans : musée de la Chaussure 81 Le bouquiniste et son parapluie 82 Cuisine 2017 de Michèle St-Alban 83 Romans et Almanach Bonhomme 86 Anne Sophie Pic et André 87 Olivier de Serres 2 91 Valence et la Maison des Têtes 97 les 10 meilleurs livres ardéchois 98 Le soleil est bleu aussi 99 Cuisine 2017 de Michèle St-Alban 100 Sudokus débutants 102 Barjac, non au gaz de schiste 103 Secrets et curiosités des cimetières de la Drôme provençale 105 Cuisine 2017 de Michèle St-Alban 110 Sudokus confirmés 112 Boffres 113 Olivier de Serres 3 115 St-Félicien, le théâtre du Pigeonnier 117 Lou Mai de Valence (Chanson) 119 La Révolution en Ardèche 122 René Lecot, St-Bonnet-le-Froid 127 Labeaume en Musique 130 Le géant de Saint-Alban 133 La légende du Drac 135 Généraux drômois de la Révolution et de l’empire 137 Les Arméniens en DrômArdèche 138 Les mémoires d’un cordonnier d’Annonay, un soldat de Napoléon 143
Sudokus experts 145 Cuisine 2017 de Michèle St-Alban 146 Corrections Sudokus 150 Horoscope 2011 signe par signe. 151 Catalogue éditeur-diffuseur 154 Collectionnez les almanachs 158 Commandez les almanachs 159 Table des matières 192 Blagues pages : 45, 46, 49, 52, 89, 104, 148, 160 pages. 6,45 euros. Franco 10 euros

extraits



BARJAC NON AU GAZ DE SCHISTE «NO GAZARAN»
Barjac, le 28 février 2015, le jour de gloire est-il arrivé, ce jour où la DrômeArdèche a dit non au gaz de schiste. 15 000 personnes avaient
fait le déplacement pour dire leur oposition à la mort lente de leur pays. Après des années d’opposition, l’épée de Damoclès est toujours sur la tête de ceux qui ne veulent pas qu’on pourisse leur pays et veulent simplement vivre. Le problème est éternellement le même : tous ceux qui veulent du nucléaire, ils ne le veulent pas chez eux, ceux qui veulent du gaz de schiste en veulent chez leur voisin. Exploiter et pourrir un village, une ville, un canton, oui mais pas chez moi, c’est très humain. Mais ici on a affaire aux Ardéchois, ceux-là même qui ont résisté des dragonnades jusqu’aux nazis alors que 40 millions de Français chantaient « Maréchal nous voilà ». Ils étaient une poignée
de Résistants à se faire exterminer à Thines, à quelques encablures de Barjac il y a seulement 70 ans. Mais en 1944, il y avait assurément 40 millions de Résistants. Ainsi va le monde. Mais ce mot « Résistance » sait chanter aux oreilles ardéchoises qui ne s’en sont pas souvent laisser conter par les sirènes bien pensantes. L’insoumission totale à qui vous savez a été décrétée et ils avient répondu présent ce jour-là, certains avec leurs échapes d’élus pour dire non à ces projets insensés qui n’ont de raison que le profit de grands groupes. La conférence de presse qui s’est tenue à 12 h 30 était élogieuse, Jacqueline Balvet est montée à la charge : « A l’heure de la Cop 21, on a pris des engagements... On se doit d’interdire ! » Paul Reynaud enfonce le clou : « On ne veut plusde belles paroles, on veut des actes, des lois, des décrets... Le lobbing des pétroliers est très important, ils payent des voyages de 15 jours aux Etats-Unis tous frais payés dans les palaces et font un petit tour dans les zones de forage pour montrer comme c’est beau : Regardez, on pourrait manger par terre...» L’almanach n’est pas un vrai journal, il ne donnera pas la parole aux saccageurs de territoire avec des projets si aberrants. Total veut faire de la recherche ? Qu’il recherche chez lui ! Nous ne sommes pas preneurs du voyage à Las Végas pour changer d’idée ! « Des pyramides d’alerte ont été mises en place pour empêcher les camions de venir ici », pouvait-on entendre lors d’un forum. Le président du département de l’Ardèche, Hervé Soulignac, fit un édito intitué « No Pasaran » dans son magazine Reflets N°74 de Mars-Avril 2016. Il disait ces mots : « L’Ardèche ne refuse pas le progrès mais le progrès ne vaut que s’il n’hypothèque pas l’avenir de nos enfants».

MON BOUCHER EST UN INTERMITTENT DU SPECTACLE
C’était mon boucher depuis quelques années et voici qu'un jour de juillet 2012, il a collé une affiche : Boucherie fermée. Pas plus d’explication. On était quelques-uns et même quelques-unes à tourner et « virouler » comme on dit, devant sa
devanture se posant la question existentielle par excellence : où vais-je pouvoir trouver le steak de ce jour ? Angoisse totale : et
mes côtelettes, mes saucissons, mes gigots… Tout d’un coup une lumière : c’étaient les siens, les siennes, avant de devenir les miens et les miennes. Quelques bouts de papier contre quelques bijoux de la gastronomie française, car j’étais toujours heureux d’avoir fait des 5 ou 6 kilomètres que me séparaient de lui. C’est vrai qu’il y avait de la viande en boîte dans le super marché du coin, mais seul un bourricot n’aurait pas fait la différence de goûtant « sa » bidoche. De la poésie, de l’art, que dire des merveilles à s’en faire péter la sous-ventrière. L’enfoiré, il a fermé boutique. D’accord il faisait quelquefois la gueule mais comme il se tapait des 120 heures (par semaine), il avait quelquefois ses raisons de ne pas avoir la mine avenante ! Et voilà qu’il a baissé le rideau avant sa retraite programmée pour
2020 et des poussières. Plus envie de faire le gogo du spectacle permanent du coup de coutelas sur la pièce de viande déposée sur le billot, de la musiquette de la caisse enregistreuse après le pesée rituelle et la délivrance du billet (pardon du ticket). Au fait, la SACEM ne le taxait-elle pas de quelques centaines d’euros pour les 3 notes de la caisse enregistreuse ? Il a craqué, finis les levers à 3 heures du mat pour préparer la symphonie journalière de 8h-12h, 14h-19h. Finie la solitude des soirées 19 h-23 h à préparer pâtées, saucisses où autres caillettes et autres spécialités de chez nous. Des commandes longues comme le bras, car il livrait les restaurants de toute la région, des caisses à se faire péter les portefeuilles, mais est-ce bien la vraie vie ? Au fait, le dimanche, on ne paye pas la viande au double du prix ? Non pourtant il était là, 360 jours sur 365 depuis 35 et quelques années (je me plante, il avait commencé à 16 ans !) mais comme c’était chez son père, c’était pas déclaré, donc les cotisations, je m’asseois dessus, n’est-ce pas ? Je demande pourtant ici solennellement à ce qu’il bénéficie de l’assurance chômage des intermittents du spectacle, car au bout de 500 heures dans l’année nos virtuoses ont droit à leurs indemnités pour quelques années. Pourquoi notre bonhomme qui a eu la malencontreuse idée de faire ces heures en moins d’un mois et demi n’aurait-il pas droit au même traitement ? Le maire du village qui était un copain est allé le chercher en lui disant que finalement sa trogne, on en avait tous besoin dans le village et comme c’était le dernier commerce, le dernier humain à nous servir, on avait décidé au conseil municipal, de l’embaucher, oui par la mairie, pour qu’il continue à nous débiter ses entrecôtes et autres saucissons de chez nous ! Que nenni leur a-t-il dit, vous êtes gentils, mais je jette l’éponge définitivement. Vous m’avez pressuré, essorré pendant quelques décennies, j’ai payé des dizaines de milliers d’euros pour avoir le droit de travailler, chaque année… aujourd’hui c’est fini, F.I.N.I. Vous voulez même me payer, mais non, c’est définitivement fini. Je ne joue plus ! Le rideau est tombé, définitivement. Depuis chaque fois que je passe devant cette devanture, je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil, mais je sais bien que le rideau ne se lèvera plus jamais. Merci l’artiste !
R. A

LA CUISINE 2017
DE MICHÈLE SAINT-ALBAN
PIQUE-NIQUE À LABAUME (PARTIE1)

Passer un bon après-midi au bord de la
rivière par une belle et chaude journée
ensoleillée d’été, c’est d’un luxe inouï que
beaucoup de vacanciers se paient sans casser
leur tirelire. Si en plus, le pique-nique
est bien préparé, alors... le paradis n’est
pas loin.
Pensez à utiliser les pots à confiture en
verre. Ils ferment hermétiquement et
peuvent contenir des salades que l’on pourra
déguster soit directement dans le pot (
penser aux cuillères) soit étalées entre
deux tranches de pain croustillant et tout
frais, acheté le matin même chez le
boulanger du village.
Pour le pain, préférez-le complet et
même, avec des graines de céréales. Pour
le goût et la santé, c’est beaucoup mieux.
Vous pouvez ajouter au panier quelques
tranches de pâté fait maison (recette
ci-après ).
Prévoir également quelques tranches de
jambon de pays, cru ou cuit, quelques œufs
durs pour les gros appétits. Ne pas oublier
le fromage. Nous sommes en France tout de
même ! Le choix ne manque pas. En Ardèche
on a d’excellents fromages de chèvre qui,
grâce à leur différents stades de maturité,
peuvent convenir à tous les goûts, du plus
frais, moelleux et doux au plus sec piquant
et goûteux.
Et en dessert, des fruits bien sûr. Pêches,
abricots, melon, figues, le choix est
varié. On peut les consommer crus ou cuits.
Les pots à confiture sont là aussi d’une aide
précieuse.
N’oubliez pas les accessoires : la vaisselle
en plastique, le plaid en coton, la
glacière qui permettra de ne pas rompre la
chaîne du froid, et pour les plus sensibles
du fondement, des sièges de plage.
Pour les boissons, à vous de choisir. En
vous rappelant qu’un capitaine de pique-
nique doit être désigné avant le départ si
vous utilisez un véhicule motorisé. Il serait
dommage de gâcher une belle journée.
On n’a rien oublié ? En route.
Ah si ! le sac poubelle en papier (soyons
fous ) qui nous permettra de laisser
l’endroit du pique-nique aussi net en
arrivant qu’en partant.
Maintenant quelques petites recettes à
réaliser avant de partir. Sauf pour le pâté
qui devra être fait la veille, mais qui
pourra être dégusté plusieurs jours.
Pâté aux marrons
300 g de sauté de porc,
250 g de sauté de veau,
100 g de foie de volaille,
75 g d’aiguillettes de canard,
150 g de marrons au naturel,
1 oignon jaune,
1 œuf,
2 c. à s. de farine,
Crépine,
Sel, poivre.
Hacher la viande, l’oignon et le foie à la
grosse grille, en réservant 75 g de veau.
Couper le veau restant en cubes, le faire
revenir à la poêle avec les aiguillettes de
canard.
Ajouter le veau à la viande hachée.
Ajouter les marrons grossièrement émiettés.
Malaxer, ajouter la farine et l’œuf
battu. Malaxer intimement, Saler,
poivrer. Vérifier l’assaisonnement.
Disposer la crépine dans une terrine, y
tasser la moitié de la farce, disposer les
aiguillettes de canard, recouvrir du reste
de la viande. Bien tasser et rabattre la
crépine.
Fermer la terrine, la luter avec un cordon
de farine pétrie à l’eau.
Déposer la terrine dans un grand plat, y
verser de l’eau bouillante.
Mettre la terrine au bain-marie au four
à 195° pendant 1 h 45mn.
Laisser refroidir sous un poids et servir
froid le lendemain.
Pour le pique-nique, ne pas prendre toute
la terrine, sauf en cas d’assemblée
nombreuse et gourmette. Il ne peut pas
rester longtemps hors du frigo. Couper des
tranches généreuses mais suffisantes.
Salade de tomates
et mozzarelle
4 belles tomates,
1 boule de mozzarelle,
1 c.à.s d’huile d’olive,
1 c.à.c de jus de citron,
1 c.à.s de basilic ciselé,
Laver et couper les tomates en deux. Les
égrener puis les couper en petits dés.
Couper la mozzarella en dés de même
taille. Mélanger tomates et fromage.
Arroser du jus de citron et d’huile
d’olive. Assaisonner. Parsemer de basilic.
Répartir cette salade dans des pots à
confiture, puis fermer hermétiquement.
Salade de pommes
de terre nouvelles
750 g de pommes de terre nouvelles
grenailles,
10 tomates cerise,
1 dizaine d’olives vertes,
1 oignon rouge,
1 fromage de chèvre sec.
Vinaigrette :
1 c.à.s d’huile d’olive,
1 c.à.s d’huile de sésame,
1 c.à.s de vinaigre balsamique,
3 c.à.s. de bière d’Ardèche,
1 c. à c. de moutarde à l’ancienne,
1 petite gousse d’ail,
3 brins d’estragon,
Sel, poivre du moulin.
Laver et faire cuire les pommes de terre
dans une bonne quantité d’eau salée. Les
laisser refroidir, les couper en deux ou
trois.
Couper les tomates cerise en deux.
Émincer finement l’oignon rouge. Pulper
l’ail.
Faire la vinaigrette avec tous les
ingrédients.
Dans un saladier, déposer les pommes de
terre, les tomates, les olives et l’oignon.
Arroser de vinaigrette. Brasser
délicatement.
Conserver et transporter dans des récipients
hermétiques
Parsemer de copeaux de fromage de
chèvre dans les assiettes.
Compote pêches
abricots-figues

6 abricots mûrs
6 figues violettes,
3 pêches,
Une dizaine d’amandes émondées,
1 gousse de vanille (facultatif, peut
être remplacée par un sachet de sucre
vanillé),
1 c. à s. de poudre d’amandes,
100 g de sucre en poudre.

Laver les fruits.
Couper les abricots en deux, les
dénoyauter, puis les recouper en deux.
Couper les figues en deux.
Peler les pêches et les couper en
quartiers.
Dans une casserole à fond épais,
déposer les figues et les abricots, les
saupoudrer de sucre.
Couper la gousse de vanille en deux
dans le sens de la longueur, en râper
délicatement les grains avec un
couteau, et les ajouter à la compote
(ou ajouter le sucre vanillé).
Mettre à feu doux 10 minutes puis
ajouter les pêches et laisser encore 5
minutes à feu doux.
Cinq minutes avant la fin de la cuisson,
ajouter les amandes.
Laisser refroidir et répartir dans des
pots bien fermés pour le transport.

la suite : Partie 2 page 100


ROMANS
ET SON ALMANACH BONHOMME

Nous devons rendre hommage à notre
prédécesseurs. La première édition de cette
production romanaise imprimée par A. Gerin
fils (1905-1914) s’intitulait l’almanach
du Bonhomme Jacquemart. Nous avons ici une
reproduction de 1937 de la 12 douzième
année de parution qui fait partie de la
deuxième série (1936-1938) intitulée plus
sobrement l’almanach du Bonhomme. Nous vous
donnons aussi la page de couverture de
l’année 1913, 9e année où nous avons une
vue de Romans en bas avec 108 pages.Il n’y
aura donc eu que 13 numéros sortis avec des
texte français et patois entièrement composé
avec les oeuvres des écrivains locaux comme
le Chanoine Jules Chevalier, Léon
Barracand, Zénon Fière, Eugène Dreveton,
P. Thomé de Maisonneufve, Louis Gay...
René Adjémian
Année 1913 : “ un coin du vieux Romans va
disparaître, on entame la démolition des
vieilles bicoques pittoresques mais peu
propres du quai saint Nicolas...”


AVEC DES MOTS D’ICI
Du balai !
Vinaigre (prononcez Vinaïgré) n’était pas
son nom de baptême, mais un sobriquet donné
par tout le village. Avec son tombereau
tiré par un puissant percheron, Vinaigre
effectuait la collecte di bourdiho, des
ordures ménagères. Comme le bon vin vire
parfois à l’aigre, au fil du temps notre
homme était devenu d’une humeur
massacrante. Il en voulait désormais à la
terre entière : aux villageois qui
déposaient avant l’heure légale des
récipients tous plus hétéroclites les uns que
les autres ; aux chiens errants qui les
renversaient sans vergogne ; aux chats de
gouttières qui en estraié (estraillaient :
dispersaient) le contenu aux quatre vents ;
au garde champêtre qui ne faisait pas le
travail "pour-lequel-il-était-grassement-
payé", et surtout aux élus municipaux qui,
comme il fallait s’y attendre, étaient tous
sans exception au-dessous de tout. Quand il
en arrivait à cette partie de sa diatribe,
Vinaigre escupissié (crachait) une ultime
rasade de bile : “ Vendra, vendra lèu lou
tems do l’escoubo ! ”. (Il viendra, il
viendra vite le temps du balai !).
En espérant que, par la magie du Verbe,
tous ces "irresponsables" soient, un jour ou
l’autre, balayés par la justice immanente
du suffrage universel, il faisait preuve
d’un optimisme béat doublé d’une insondable
naïveté…
Le bon choix
Je connais une association bouliste dont les
membres ont choisi, magnifiquement, de
s’appeler : Li Renaire (li rénaïré).
Attention : pas Li Reinard (li reïnar, Les
Renards), ces animaux habiles et rusés dont
le nom aurait très bien pu faire l’affaire,
tout comme Li Bramaire (Les Braillards).
Non, Li Renaire : Les Râleurs ! Autant dire
qu’en adoptant en toute connaissance de
cause ce nom emblématique nos boulomanes
avaient témoigné d’une belle conscience de
leur qualité première et d’un réel sens de
l’humour. En effet, Rena, "réner" en
francitan, c’est râler, rouspéter,
bougonner.
Depuis toujours, le mot est associé à un
triste constat qui renvoie à des temps plus
anciens où le sort des plus malheureux
semblait scellé de toute éternité : "Paure,
renaras, mai paure pagaras" ; oui,
vraiment : Pauvres, vous rouspèterez, mais,
pauvres vous paierez [d’une manière ou
d’une autre] ! Des temps plus anciens ? C’est
vite dit, car… Aïe ! Mèfi, n’en poudi pas
dire mai : l’a bessai di grand uei que nous
lisoun e bessai di grando ouriho que nous
escoutoun. (Attention, je ne peux pas en
dire davantage, il y a peut-être de grands
yeux qui nous lisent et de grandes oreilles
qui nous écoutent).
A bon entendeur, salut !
Roulements de tambour. “ Avis à la
population ! ”. Cette entrée en matière à
peine énoncée, tous li badaire (les
badauds) du quartier s’attroupaient autour
de l’appariteur municipal qui allait crier
les dernières nouvelles ou annoncer la
prochaine réunion du conseil municipal.
Cette scène se passait à l’aube du siècle
dernier et, il faut bien le reconnaître, à
cette époque nos villageois mal francisés
n’entendaient pas bien toutes les subtilités
du langage administratif. Aussi, dès
l’annonce officielle terminée sur un dernier
roulement de tambour, et avant que son
auditoire ne se disperse, le Félicien
prenait la peine de préciser : “ Sabi pas
s’avès coumprè ço qu’ai di, mai iéu sabi ço
qu’ai légi ”. (Je ne sais pas si vous avez
compris ce que j’ai dit, mais moi, je sais
ce que j’ai lu). A bon "entendeur",
salut !
Et au revoir. Car déjà les langues allaient
bon train pendant que s’éloignait plan-
planet le crieur public.
Des mots
pour le dire
Tout le monde sait que la route qui conduit
au hameau d’En-Haut est toute en lacets et
virages en épingle. Alors, pour parler de
quelqu’un dont la franchise n’était pas la
vertu première, on disait par
antiphrase : “ ès dret coumo la route do
Dau ” ; il est droit (franc) comme la route
d’En-Haut ! Affirmer le contraire d’une
réalité connue de tous permettait, avec le
sourire, de souligner la duplicité du
personnage.
Le nonchalant qui restait des journées
entières assis au grand soleil à ne rien
faire n’était pas mieux traité : “ Regar-
do-lou, ès mai èn trin de bada coumo un
limber ! ”. Eh oui, regardez-le : il est
encore en train de bayer aux corneilles
comme un lézard vert, la gueule grande
ouverte.
Quant à celui qui était plutôt mal attifé
(habillé), le plus amusant était tout
simplement de saluer, sans commentaire, son
passage par cette exclamation
moqueuse : “ Vé, Marquo-Mau si
proumèno ! ”. (Tiens, "Marque-Mal" se
promène !).
Proverbes
Quan sias neissu pounchu, poudès pas mouri
carra (quand vous êtes né pointu, vous ne
pouvez pas mourir carré) ; autrement dit :
chassez le naturel, il revient au galop.
Eme li galino, s’aprèn a estrapa. Avec les
poules, on apprend à gratter le sol ; aussi
bien qu’il faut "hurler avec les loups"
pour courir avec la meute. Deux
formulations différentes, une même idée :
pour être accepté, mieux vaudrait se
conformer aux usages et opinions du plus
grand nombre plutôt que d’aller à contre-
courant…
Marcel Guigou
Conseils de lecture (prononciation en
gras) :
-Les s soulignés doivent être prononcés : sias
(siass), pagaras (pagarass) ;
-La lettre o en fin de mot se prononce
souvent e : escoubo (escoube), bourdiho
(bourdille), grando (grande), ço (ce),
regardo (regarde), do (de), marquo
(marque), galino (galine) ;
-e se lit é : rena (réna), dret (dré), eme
(émé) ;
-èn se prononce ein : s’aprèn (saprein),
vèndra (veindra), tèms (tein) ;
-les diphtongues au, eu, se lisent
respectivement aou, éou, dits d’un trait :
aou (et non pas a-ou): Dau (daou), paure
(paouré), mau (maou), lèu (lèou) ;
-ou ne change pas et se dit ou comme en
français : lou (lou), poudi (poudi),
ouriho (ourille), escoubo (escoube), coumo
(coume), pounchu (pountchu) ;
-ai se lit aï : renaire (rénaïré),
bramaire (bramaïré), mai (maï), bessai
(bessaï), badaire (badaïré) ; ei se lit
eï : neissu (neïssu), uei (ueï, dit d’un
seul trait, ici aussi).
-le son in se lit comme ine en français sans
le e final : in’ ; limber (lin’bèr), trin
(trin’) ;
-Nota : le francitan, c’est le français tel
qu’on le parle chez nous, additionné de mots
du terroir francisés en veux-tu en voilà :
un rénaïré, un limbert, une galine, une
bordille, une escoube, etc.

Marcel Guigou

LE BOUQUINISTE A FERMÉ SON PARAPLUIE
Dominique Manent est décédé le 14 mars
2016 dans sa soixante-deuxième année, après
une lutte longue et courageuse contre une
terrible maladie.
Avant d'entrer dans le métier des vieux
papiers et des bouquins, ce diplômé en droit
fut tour à tour agent immobilier, gérant
d'une boîte de nuit, correspondant de
presse… Mais la passion de l'Ardèche prit le
dessus et l’amena à s'établir bouquiniste aux
portes de Privas en 2004.
Très vite, ses grandes connaissances de la
littérature ardéchoise en firent une
référence en la matière. Les puces de La
Voulte-sur-Rhône, le marché du samedi
matin à Privas, les salons de Vals-les-Bains,
Saint-Michel-de-Boulogne…, les ventes par
internet, l'édition de catalogues papier…,
D. Manent devint un professionnel reconnu
dans son domaine. Souvent dénicheur/
détenteur de la pièce rare (la notice
historique de Francus sur « Laurac et
Montréal », les tableaux et bois gravés du
peintre bourguésan Claude Madier...), le
patron de « Scripta Manent » était attendu,
consulté, toujours écouté.
Ce grand spécialiste du polar, aussi
spécialiste de Georges Brassens qu'il
connaissait sur le bout des doigts, avait
postfacé trois livres publiés aux éditions de
la Bouquinerie : « Le secret de la légende
de la cloche aux pièces d'or de Mazan »
(2005), « Sur l'antiquité du plateau
ardéchois » (2007) et «Meurtre à
Peyrebeille » (2010). D. Manent repose
désormais dans le petit cimetière de Coux où
une foule nombreuse de parents et d'amis l'a
accompagné lors de ses obsèques, le 19 mars
2016.
J.M.Gardès
Le mot de l’éditeur : Dominique tu étais un
confrère depuis de longues années et c’est
toujours une peine de voir partir un ami des
livres. Car même si tu étais un concurrent
puisque nous travaillions sur le même sujet, nous
avons tout de suite sympathisé et eu de longues
conversations sur nos sujets de prédilection : les
livres anciens ardéchois. Il n’y avait pas de
limite à nos échanges qui pouvaient durer bien
plus que le nécessaire mais quand on aime, on ne
compte jamais. Tu étais un de ces derniers
défendeurs de ces bouts de papier accrochés
ensemble et qui forment ces objets si mystérieux
qui sont en train de disparaître. Nous avions
vécu les mêmes engouements et les mêmes trajets :
les brocantes, les marchés, le magasin, les
clients...
J’ai aussi eu le plaisir de t’éditer puisque tu
avais su faire de si beaux textes
pour les
fameux dos de couverture de ton ami Jean-Marc
Gardès. En quelques mots, tu savais aiguiser
notre appétit, tu savais nous donner envie
d’aller plus loin. Dominique, tu vas nous
manquer.
René Adjémian


ANNE-SOPHIE PIC ET ANDRÉ
L’almanach est allé faire un tour dans le
dernier restaurant d’Anne-Sophie PIC. Le
restaurant André est tout simplement le prénom
de son grand-père, celui par qui tout a
commencé sur le chemin des étoiles. Il se
trouve au siège de la Maison Pic, au 285
Avenue Victor Hugo à Valence. Cet hommage
appuyé de notre chef valentinoise à ses
racines veut être une « histoire de cuisines
». La Chef veut faire revivre les recettes
des quatre générations de cuisiniers de sa
famille depuis son arrière-grand-mère
Sophie, puis son grand-père André et son
père Jacques.
Retour dans les années 30
On peut dire que c’est très réussi, car ce
nouveau restaurant remplace le 7 et son
ambiance un peu trop bruyante et
moderniste. Ici, tout est redevenu soft et
chaleureux dans le style des années 30,
avec des photos de famille encadrées sur
tous les murs. On se sent un peu comme chez
soi ou comme chez des amis quand on a été
invité... sauf qu’il nous faut payer
l’ardoise. Ardoise qui reste toutefois
raisonnable : le menu est affiché à 32
euros, 10 fois moins que celui affiché
juste en face dans la maison amirale ! Le
tiers d’un SMIC, est-ce raisonnable de venir
manger dans un tel temple de la cuisine,
fut-il 3 fois étoilé ?
Toujours est-il que notre “bistrot” André
convient parfaitement à notre bourse et nous
offre un fort beau rapport qualité prix,
même si les œufs mimosas en entrée font un
peu cheap. Suivons un déroulé parfait pour
un bon moment convivial. L’accueil est
chaleureux, le sommelier Nans Verron est
diligent et ne manque pas de nous faire
l’apologie de la bière Diwaz produite en
Drôme à Die. A peine assis, 2 beaux gros
pains ronds fait maison sont déposés devant nos
babines avec un espèce de beurre aromatisé
au café. Que croyez-vous qu’il arriva ?
OPA sur ce formidable pain à la croûte si
belle, épaisse et croustillante fabriqué par
le boulanger maison ! Le menu est très
simple avec un choix restreint. La carte,
elle, atteint rapidement des niveaux
stratosphériques : le fameux gratin de
queues d’écrevisses André Pic, à la façon de
sa mère, Sophie (1929) et sa sauce Nantua
est affiché à 48 € ! Il en sera quasiment
de même pour pour la salade des pêcheurs,
salade de homard, mayonnaise de couleur,
céleri rémoulade à 49 €. Revenons sur les
basiques et des mets plus accessibles comme
l’œuf mimosa, mayonnaise au maïs et bacon
qui est affiché à 14 €, c’est d’ailleurs un
des choix proposés sur le menu. Pour les
entrées, le second choix est un melon au
pastis et anis sur un lit de quinoa et olives
noires. Un petit chef d’œuvre gustatif qui
nous a fait pétiller les yeux. Cette
formule revisitée, où il faut l’avouer, il
faut chercher un peu le melon, nous a
émerveillés. Pourquoi ? Je dirai grâce à
l’inventivité du jeune chef Frédéric
Aumonier qui nous a taillé notre
cucurbitacée en ruban ! Bravo l’artiste.
Avec un melon, tu fais peut être manger 20
personnes mais c’est inventif, curieux et
surtout bon. Pour le plat de résistance, ce
fut toujours une même verve culinaire :
entre une poitrine de cochon et un
cabillaud à la plancha, il fallait
choisir. Lorsqu’on est à deux, il est de
mise de faire moit-moit. Il n’y a aucune
raison de se gêner lorsqu’on est comme à la
maison. Ici aussi, je fus étonné par une
cuisson parfaite. La poitrine de cochon
était agrémentée d’un boudin à la réglisse.
Rien de plus curieux pour aiguiser les
papilles. Il faut bien être malin pour
faire une telle association. Pour ce qui est
du fenouil braisé, il aurait peut-être
mérité un peu plus de cuisson, non ? Le
cabillaud à la provençale était beaucoup
plus traditionnel mais l’étonnement vint de
l’émulsion, véritable graal de la nouvelle
cuisine, mais les fines petites bulles font
toujours un bel effet. Ce qui fut le plus
troublant, c’est qu’on servit avec tous ces
plats une purée dans un ramequin, le tout à
part. Fameuse purée, disons-le, mais tout
à fait anachronique avec la virtuosité du
chef. Tout à coup, j’ai compris, c’était
pour me faire redevenir petit enfant. Ce
fut réussi, car je fêtais justement mes 60
ans et j’étais un peu angoissé par ce tour
d’horloge qui me propulsait chez les papis,
moi qui ai le sentiment d’avoir toujours 20
balais ! L’âge de mon cerveau n’a jamais
l’air d’être en adéquation avec l’âge de
mes artères et pourtant le chrono tourne
bien vite : ne va-t-on pas bientôt fêter le
25e anniversaire de cet almanach ?
Le dernier acte fut le choix cornélien
entre un nougat et une charlotte
framboise. Rien à redire pour ce final
onctueux. Un petit bon point aussi pour le
café servi avec des madeleines faites maison
d’une légèreté parfaite. Cette madeleine
à la façon de Proust me fit faire un petit
bon en arrière au temps où pour la première
fois je poussais la porte de la maison Pic
pour m'offrir une découverte gustative avec
Jacques, le papa d’Anne-Sophie, il y a 30
ans !
René Adjémian

Blagues

Amitié féminine : Une femme n'est pas
rentrée à la maison de toute la nuit. Le
lendemain matin, elle raconte a son mari
qu'elle a dormi chez une amie. Le mari
appelle ses dix meilleures amies. Aucune ne
confirme.
Amitié masculine : Un homme n'est pas
rentré à la maison de toute la nuit. Le
lendemain matin, il raconte à sa femme qu'il
a dormi chez un ami. La femme appelle ses
dix meilleurs amis. Huit d'entre eux
confirment que le mari a dormi chez eux et
deux soutiennent même qu'il est encore là.

Un professeur de psychologie commence son cours
: - Aujourd'hui, nous allons étudier les
différents stades de la colère. Il fait venir un
téléphone dans la salle, compose un numéro au
hasard et demande : - Bonjour Madame,
pourrais-je parler à Jacques, s'il vous plaît ?
- Vous faites erreur, il n'y a pas de Jacques à
ce numéro. Il se tourne alors vers les étudiants
et dit : - Vous venez d'assister à la phase de
mise en condition. Il recommence et la dame, un
peu agacée, répond : - Je vous ai déjà dit
qu'il n'y avait pas de Jacques ici ! Il réitère
une bonne douzaine de fois, raccroche après
s'être fait hurler dessus par cette dame devenue
hystérique et s'adresse à son auditoire : - Voilà
enfin le niveau ultime de la colère. Là-dessus,
un étudiant lève la main : - Monsieur, il y a
pourtant un stade supérieur. Et, pour illustrer,
il se saisit du téléphone, compose encore une fois
le même numéro et dit : - Bonjour Madame, je
suis Jacques. Y a-t-il eu des messages pour moi ?

Un homme cherche sa femme dans un grand
magasin. Il rencontre un autre homme qui semble
aussi en recherche. - Il lui dit : Je cherche
ma femme. - Et bien, voyez-vous, je cherche
également la mienne. Comment est la vôtre ? -
1,75 m., blonde, de grands yeux bleux,
mini-jupe très sexi, blouse transparente, de gros
seins, un soutien-gorge noir en dentelle, une
très grande bouche gourmande... et la vôtre
? - Oh, oublions la mienne et recherchons la
vôtre.


collectionnez les almanachs:

Collectionnez les Almanachs Ardèche & Drôme
Véritable mémoire de la Drôme (26) et de l’Ardèche
(07)

Sommaire abrégé.


Année 1995. N°1. Vercors 1944. Peyrebeille.
Châtaignier. Adèle Souchier. Tilleul baronnies. Le
Pigeonnier. D’Indy. Noms en D-A. Drôme insolite.
Cloches Mazan. Suisse Valence. Boucieu.


Année 1996. N°2. Châtaigne préhistorique. J-M
Bernard. Brûleurs loups. de Serres. Boucieu-le-Roi.
Préhistoire(07). Crussol. Gambetta. Combovin. Billes
(Mirabel-les-Blacons). Laffemas. La Fanny. Jouteurs
de Bg-lès-Valence.


Année 1997. N°3. Réfugiés Antraigues. Die. Aubenas.
Trains. Bouchet Pranles. Facteur Cheval. Crussol.
Mandrin. Pierres venin. Flandreysy. Clochers (07).
St François Régis. Brasserie Ruoms. La Paillasse.
Martin Vinay. Diligence St-Rambert.


Année 1998. N°4. Menfouté. Parler Drôme. Trésors
(07). Crest. Protestants (07). Dernière charbonnière
(07). Tremblement terre (26-07). Dieulefit.
Ruissas. Pont-de-l’Isère. Résistance 07. Le Grand
Serre. La Louvesc. Chateaudouble. Descente
Ardèche. Premières autos (07). “Cartiers” Romans.
Martyrs Privas. Richelieu (Serrières). Franc-maç.
(Teil). Aubenas. Aiguebelle. Mélas. Marthe Robin.
Nyons. Incendie salle Madeleine à Valence.


Année 1999. N° 5. L’âne de Provence. Bas-Vivarais
au XVe. Tuade. Goulets. Fées-lutins (07). Barjavel
à Nyons. Lamastre. Halloween D-A. Tram Royans. Pont
(Ollières). Chièze. Général Rampon. St-Fortunat.
Ponts gallo-romains Crussol. Brézème. Mandrin.
Miracle Championnet. Évangélisation 07. St-Martin-
d’Ardèche. Pie VI. Animaux Vercors. Poste rail 07.


Année 2000. N°6. Melle de Larnage. Affaire grotte
Chauvet. Franc-mac. D-A. Alba. Donzère. Goulets.
Aubenas. Château Seray. Carnaval Romans. René Gau.
Jeu d’échec Burzet 1497. Ours de Pré-Peyret.
Tournon/ Mallarmé. La guillotine en D-A. Rhône. Mgr
Pic. Muletiers. Poterie (07). Pierres venin.
Païolive. Crouzet. St-Restitut. Arméniens en D-A. St
François Régis. Grignan. Annonay.


Année 2001. N°7. Diable rouge : Emile Bourgès.
Albon. Charmes-sur-Rhône. Le STO (07). Chatillon-
en-Diois. Le choléra (07). Claps. Culte solaire
(07). Déserteur St-Pons. Spéléo Coiron. Château
d’Entrevaux. Patois 26. Annonay. Etoile et fédérés.
Giono (26). Guillotine Valence. Serves et Tarasque.
7 merveilles Dauphiné. Valence,1944. Pierre Palué.
St-Paul-lès-Romans. Préhistoire (07). Carriers
Ruoms. Saoû. St-Martin d’Ard. Aubenas. Rhône.
Baronnies.


Année 2002. N°8. D’Artagnan en 07. Crimes en 26
provençale. Cornas. Carnet voyage 26. Le cochon.
Etoile. Chaussures Romans. Eglises 07. WC Crest.
Jean Nohain. Kiosque Peynet. Voies Mélas-Alba-
Viviers. Le Pouzin. Bonaparte : serment Valence.
St-Martin. Diligence d’Artige. Massacre Crottes. TGV.
Mineurs à Privas. O. de Serres. Romans. Valence
Belle Époque. Mœurs 07. Bg-lès-Valence. Circulation
en 26-07.


Année 2003. N°9. L’affaire des chauffeurs de la
Drôme. Chemin de croix de Burzet. La fée Helvia.
les oiseaux en DA. Géologie DA. Grottes de Vallon. La
batisphère de Saint-Pierreville. Chappelerie à
Bg-de-Péage. le Picodon. Peynet. Bestiaire en
Drôme provençale. Lavoir de Bg-lès-Valence. 2
siècles d’histoire rhôdanienne. Saint-Cirgues.
Maurice Adobati. Saint François Régis.


Année 2004. N°10. Dame Vierne. Christ de St-
Pierreville. Eyzagut. Les 4 plus beaux kms de
France. L’Ardèche il y a 500 ans. Hôtel à Privas.
Commune La Vache. Anne Pierjean. Lamastre. Risques
majeurs en DA. Hauterives. Le milliardième français.
Les triplés de Livron. Statue Championnet. Nyons.
Général Frugière à Aboukir. Duc Orléans à
Pierrelatte.


Année 2005. N°11. Bourg-de-Péage. 1er batelier de
l’Ardèche. Vercors, les GI’s. La République
d’Annonay. Le 2e pont de Valence. Vals-lès-Bains.
Génissieux : Musée poupée. Christ de Lachamp-
Raphaël. 250 ans mort de Mandrin. Mort de Pilate en
07. Crussol. Abbé Tauleigne. 1er train Valence-
Avignon. Montpezat /Bauzon.


Année 2006. N°12. Parler de l’Ardèche. Chauffeurs
et Peyrebeille. Saint-Martin d’Ardèche. Chasseur à
Vals. Centre Patrimoine Arménien. Mazan : Cloches aux
pièces d’or. Estimes aux Boutières et Ht-Vivarais.
Toros. Blancart. Ravioles. Tailleurs de pierre
(Bourdeaux). Montélier. Vogüé. École en 26. Pigeons
(St-Vallier). Pêche en 07.


Année 2007. N°13. Vierges noires en D-A. Chavannes.
États de Vivarais. L’aviation en D-A. Assassinat La
Motte-Gondrin. Les Juifs à Viviers. Gravure à Grâne.
Sudoku à Rochemaure. La Pêche en Ardèche.
Montségur-sur-Lauzon. Mémorial génocide arménien à
Bourg-lès-Valence.


Année 2008. N°14. Ronds-points en DA. Peyrebeille.
Raviole. Villeneuve-de-Berg. Drame polaire à
Valence. Bonaparte à Valence. Antiquité plateau
ardéchois. personnages merveilleux en DA. La Drôme à
la page. Présidentielles en DA.



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