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L'Almanach Ardèche & Drôme 2024 l'unique, l'authentique et véritable 144 pages. 20 euros franco Collection complète des 30 numéros disponibles : 175 euros franco ! Édito 3 Bernard Guerry 4 Jardinez avec la lune 5 Calendrier 2023 6 Les mois 7 Phases de la lune 9 Éclipses, saisons, constellations 9 Calendrier mensuel et jardinage 10 Janvier à mars 10 Cuisine d'hiver 16 Avril à juin 18 Cuisine de printemps 24 Juillet à septembre 26 Cuisine d'été 32Octobre à décembre 34 Cuisine d'automne 40 Tarifs postaux 42 Marchés & Foires Drôme-Ardèche 43 Brocantes, artisanat Drôme et Ardèche 49 Radars en DrômArdèche. Bonne, belle et heureuse année 2043. |
LES ARTICLES qui SONT SUR CES EXTRAITS sont SANS LES PHOTOS
EDITO
BONNE ANNÉE 2024
C’est avec une sincère émotion que je me dois
de vous annoncer cette fin de partie. Si Vous avez le 30e almanach
dans vos mains c’est que vous êtes un
grand chanceux car il n’a été tiré qu’à
une poignée d’exemplaires !!!! Vous avez survécu
au fameux covid
19-20-21-22-23... qui devait TOUS vous exterminer... Mais VOTRE
ALMANACH version papier tire sa référence, celui-ci
est le DER DES DERS. Le prix du
papier a été multiplié par 3, voire 4 et
les prix d’impression explosent ! On doit mettre l’almanach
2024 à un prix dément. La folie covidienne, puis
l’inflation démente auront eu notre peau. Merci à
vous, lectrices et lecteurs, de votre soutient depuis 30 ans !
ATTENTION NOS ÉDITIONS CONTINUENT...
Vous retrouver une dernière fois dans cette version papier.
Nous continuerons à publier des articles almanachiens sur
internet sur notre site jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Hihihi ! Ce bébé 100% local (IMPRIMÉ EN FRANCE
DEPUIS 30 ANS) vous
distraira, vous amusera et vous fera passer un bon moment, nous
l’espérons. Comme toujours, Michèle Saint-Alban
vous
a mitonné ses recettes de notre région (intercalées
dans les mois) et dans un dossier sur la cuisine du terroir en
fin d’almanach. Miam ! Miam !
Nous trouverez encore des articles et reportages spécifiques
de notre région, confiés à notre rédaction
par des amis, écrivains, journalistes et lecteurs bien
de chez nous... N’hésitez pas, vous aussi, à
nous écrire. Enfin, complétez votre collection (page
143) en commandant les almanachs des années précédentes
à un prix exceptionnel. Vous savez que tous les articles
constituent au fil du temps une véritable encyclopédie
régionale. Plus de 5 000 pages à
cette heure ! Sinon, avec nos éditions, et plus de 450
titres drômois et ardéchois publiés depuis
45 ans (voir catalogue en fin),
vous allez pouvoir parfaire votre connaissance sur la Drôme
et l’Ardèche. Le seul problème, c’est
qu’il vous faudra nous commander les livres car peu de vendeurs
veulent vendre des
livres régionaux. Ou passez donc nous voir directement
à nos bureaux, mais attention nous ne sommes ouvert que
sur rendez-vous. Nous aurons alors plaisir à
vous faire visiter nos locaux et à vous distiller un «
poutou » ardéchois, voire la bizzzzzzzzzzzzz drômoise,
avec un
cadeau évidemment !
LA BOUQUINERIE CONTINUE !
Nous vous souhaitons une agréable lecture à tous.
L’équipe de l’almanach
VIVENT L’ARDÈCHE LIBRE ET LA DRÔME INDÉPENDANTE
EXTRAIT
ORANGE ET ANNA
Quelques minutes plus tard, la foule des 7500
spectateurs, conquis, captivés ovationne la
diva Anna Netrebko. “La plus belle scène du monde”
accueille “la plus grande chanteuse actuelle au monde”.
Notre diva sourit,
salue et ne peut s’empêcher de nous montrer sa joie
en trépignant même. Elle envoie moultes baisers de
la main... Elle jubile, elle a gagné le public en quelques
notes,
mais quelles notes !... le temps est suspendu. Nous sommes aux
anges car quel hasard de l’actualité a fait se produire
ici cette fabuleuse chanteuse ! “Hier” notre diva officiait
au MET à New York mais les Américains ont rompu
son contrat parce
qu’elle était d’origine russe. Comment en est-on
arrivé à cette nouvelle lubie dévastatrice
après celle du Covid qui faisait condamner tous les pseudos
mal
pensants en butte à la doxa dominante. Ne faut-il pas à
chaque nouvelle injonction subir, se coucher ou disparaître
?
Après la peur de l’extinction de
l’humanité par un virus puissamment mortel qui tua
moins de 0,5 % des humains, voilà aujourd’hui une
nouvelle source de frayeur et d’angoisse : la guerre. Demain
ce sera le climat et après demain ? Un peuple se gouverne
trop
bien par la peur, pourquoi s’en priver... C’est donc
pour notre plus grande joie que la bêtise crasse et obscurantrice
nous permet ce soir ce pur moment de plaisir total.
Accompagné de son époux Yusif Eyvazov, nous avons
vécu deux heures de vibrations intenses. Citons un autre
morceau d’anthologie chanté à 4 voix cette
fois, le
fameux quatuor Gilda (Anna Netrebko.), Madalena (Elena Zhidkova),
Duc (Yusif Eyvazov) et Rigoletto (Elchin Azizov) “Un di,
se ben rammentomi... Bella figlia
dell’amore”. Ce gala Verdi fut remarquable mais nous
regretterons toutefois de ne pas avoir entendu les “grands
airs”, ces “tubes” qui enchantent nos oreilles
de non initiés et
béotiens de base : “Casta Diva”, “E lucevan
le stelle”, “Nesum Dorma” et pourquoi pas le célebrissime
: “Amour, enfant de bohème”. Le public orangiste
serait-il trop
intellectuel ? N’apprécierait-il pas ces fameux morceaux
joués chaque année à Vérone ! Des
tubes, que des tubes qui remplissent les arènes et ne posent
pas de
problèmes ni de financement ni de subventions... En nous
rappelant qu’il y a 2000 ans, en ce même lieu des milliers
de spectateurs vibraient comme nous, comme nous étaient
subjugués par ce grand spectacle qu’en en lui seul
le théâtre antique. “Panem et circences”,
“du pain et des jeux”, disaient les Romains. A-t-on
réellement changé ?
René Adjémian
Une page se tourne… et c'est la dernière
Je vais vous raconter, de manière personnelle, l'histoire
assez étonnante de cette publication. Car,
voilà, cet almanach est le dernier. C'est le terme d'une
aventure éditoriale originale qui aura duré
30 ans. Et si je m'estime légitime pour en parler, c'est
que j'ai participé à son démarrage et à
son
ultime numéro.
Je me souviens. René Adjémian, libraire ancien et
expert, grand bibliophile et connaisseur de
l'histoire régionale, avait son échoppe " La
Bouquinerie " place de la Pierre à Valence, précisément
des deux côtés de la rue Pelleterie. D'un côté,
les ouvrages " neufs à prix réduit " et
éditions du XXe
siècle. De l'autre, les ouvrages anciens et dans une mezzanine,
les locaux des éditions de La
Bouquinerie.
On s'était rencontré à la suite d'un souci
informatique alors qu'il essayait de préparer un livre
qui,
pour une fois, n'était pas un reprint : " La chanson
du paysan " ou les oeuvres tirées de l'oubli d'Éloi
Abert. Ma passion des livres anciens fit que de fil en aiguille,
je vins y travailler.
En 1995, René déboule, tout agité (cet homme
ne sait rien faire sans passion) et dit : " Je viens
d'avoir une idée ! ". Déjà à
l'époque, il dirigeait deux maisons d'éditions :
Les éditions de la
Bouquinerie, pour les rééditions anciennes et régionales,
et les éditions E&R pour les éditions
contemporaines (à quelques exceptions près). E&R
voulait initialement dire Empire et Royaume, en
référence aux noms des berges du Rhône selon
les bateliers au moyen-âge. Hélas, la référence
s'est
perdue et cette appellation nous a valu quelques remarques désagréables
et déplacées, donc la
dénomination officielle est devenue " Éditions
& Régions ".
Quelle était cette idée ? Un ouvrage qu'on sortirait
chaque année, dans la lignée de nos glorieux
ancêtres, qu'ils soient nationaux comme l'almanach Vermot,
ou régionaux comme le Menfouté.
Rappelons qu'étymologiquement, ce mot vient sans doute
de l'arabe al manah (l'an prochain) et que
cette tradition est très ancienne, dès le XIVe siècle
en France. Nostradamus en produisit plusieurs.
Oui mais comment faire ? Il a fallu faire des recherches pour
la partie calendrier, phases de la Lune,
dates des fêtes, foires et marchés des communes des
deux départements, piocher dans d'anciens
almanachs des illustrations, trouver des oracles (dans les premiers
numéros), trouver des blagues,
des recettes de cuisine. Oui, mais où trouver des articles
? Nous avons fait feu de tout bois : des
extraits de nos publications récentes, des articles soutirés
sous la torture à nos auteurs réguliers ou
occasionnels, d'autres que nous produisions nous-mêmes (René
avait le chic pour écrire des papiers
sur un coin de table, quelques fois sous divers pseudonymes).
Par la suite, certaines personnes nous
faisaient spontanément passer des articles.
Au gré des années, on aura vu défiler du
beau monde régional, auteurs et célébrités
: Marcel et Jean-
Noël Couriol, Pierre Palengat, Hélène Cheynel,
Pierre Charrié, Georges Rapin, J.J. Salgon, Paul Paya,
Michel Fromentoux, Jacques Chircop-Baumel, Alain Pic, Denis Maurin,
Michèle Saint-Alban, Matha
Perrier, Robert Géal, Pierre Martin, Jean-Marc Gardès,
Pierre Payen, Hélène Terrisse, Étienne
Gamonnet, Daniel Giraud, Antoine Nous, Han Schook, F. Monteillet,
Annick Ranchet-Turlotte, Pierre
Martin, Marius Villard, Louis Moutier, Jules Charles-Roux, Yohann
Fourey, Jean-Claude Banc… Que
m'excusent ceux que je n'ai pas cité, il y en a trop !
Le premier numéro, celui de 1995, faisait 150 pages, le
suivant 190. Nous n'avions pas vraiment de
pagination cible, ça dépendait de ce qu'on pouvait
y mettre. Tout se faisait dans la précipitation, les
auteurs sont toujours en retard c'est bien connu, et on devait
monter le livre en même temps que
nos productions habituelles. Il fallait scanner, saisir (on recevait
beaucoup de manuscrits ou
tapuscrits !), assembler, monter, etc. Dans ces années-là,
on ne pouvait pas envoyer l'ouvrage sous
forme PDF, il fallait donc en plus imprimer les pages sur des
supports spéciaux avec une imprimante
laser pour que l'imprimeur les " flashe " avant de pouvoir
les reproduire ! C'était tout un processus
long et complexe, qu'un rien pouvait retarder ! On en a eu, des
sueurs froides, au moment du
bouclage !
La ligne éditoriale : on n'était pas trop regardant,
pourvu que ça ait un rapport avec nos
départements. Les premières années, il y
a eu quelques textes n'ayant rien à voir, mais fallait
remplir… Sinon, histoire, monographie, bibliographie, anecdote,
économie, légende, poésie, recettes
de cuisine, biographie, interview, géologie, association,
confrérie, tout fait ventre ! Il y a tant à dire
sur nos départements !
En 1996, nous lançons aussi une version lyonnaise mais
cette dernière ne connut que quatre
numéros. Nous avons aussi lancé l'agenda Ardèche-Drôme,
qui reprenait certains éléments de
l'Almanach mais sous forme d'agenda. Là aussi, cette production
ne dura que quelques années.
Et puis je m'éloignais de ces éditions pour des
raisons professionnelles et même si j'y participais
encore ponctuellement, j'étais seulement le dernier recours
en cas de problèmes avec un livre à
monter. Je n'avais plus guère le temps de m'impliquer et
je laissais ce beau bébé vivre sa vie.
Des années plus tard, le démon de la plume me reprit
et je proposais quelques articles à René, tout
content de retrouver son ancien collaborateur. " C'est bien
mais c'est trop long ! Je vais pas t'allouer
la moitié de l'almanach alors tu raccourcis ou je coupes
en deux ! " Je ne vous raconte pas les
sacrifices qu'il m'a fallu faire quelques fois.
En 2021, René m'informe qu'il veut arrêter. Bon,
ça fait jamais que la énième fois qu'il me
l'annonce,
mais là, je sens que c'est sérieux. Il est aujourd'hui
seul pour s'occuper des éditions, ça devient lourd
(et puis il prend de l'âge, il a presque celui de Menfouté
!). Et les chiffres de vente ne cessent de
baisser : de 12 000 au départ, on passe en-dessous de 1
500 pour les derniers numéros. Ce n'est
clairement plus rentable.
Mais quand s'arrêter ? 2022 ? 2023 ? Symboliquement, il
décide de mettre un terme à l'aventure
pour le 30e anniversaire.
Voilà, ce numéro que vous tenez entre vos mains
est le dernier. La fin d'une belle aventure éditoriale,
indépendante, libre, traduisant l'amour de nos départements
et souhaitant le faire partager. Auronsnous
des successeurs ? Aurons-nous une postérité ? C'est
bien tôt et prétentieux pour y penser, le
temps fera ce qu'il a à faire. Mais je pourrais dire :
j'y étais et j'en suis fier.
Merci à tous ceux qui ont participé à cette
aventure et je laisse le dernier mot à celui qui l'a portée
à
bout de bras tout ce temps.
Roland Pisano
Coupeur de feu
Ces "guérisseurs" seraient capables de soulager
des douleurs dues aux brûlures, au zona ou encore aux traitements
des cancers. Leur efficacité est-elle avérée
? On les appelle "coupeurs de feu", "barreurs de
feu" ou encore "leveurs de maux". Ils officient
dans les campagnes, sur un coin de table et, de plus en plus,
dans des cabinets bien établis, en ville. Leur pratique
trouve ses origines dans des traditions séculaires. Leur
pouvoir ? Un "don", un "secret" qui soulagerait
des douleurs dues aux brûlures, au zona ou encore aux traitements
des cancers. Ils n'ont pas suivi de cursus médical, mais
leur pratique intrigue autant qu'elle inquiète ceux qui
ont prêté le serment d'Hippocrate.
Pour tout Ardéchois et toute Ardéchoise qui subit
une radiothérapie, le coupeur de feu est le personnage
central du traitement. Dès que vous annoncez que vous aller
passer par le bombardement thérapeutique contre votre cancer,
on vous suggère d'appeler le coupeur de feu qui va veiller
à ce que les rayons ne vous brûlent pas.
Ceci est présenté comme une injonction quasiment
obligatoire comme attacher sa ceinture en conduisant, prendre
son maillot de bain pour aller se baigner ou…
La dite personne vous donne immédiatement le numéro
de téléphone d'un fameux coupeur de feu de ses connaissances.
Vous hésitez mais finissez par appeler et c'est là
que la " magie " s'opère. Vous tombez sur une
personne que vous ne connaissez ni d'Eve ni d'Adam qui vous répond
avec une bienveillance désarmante : " Je vais m'occuper
de vous. Dites-moi simplement votre maladie, je saurai quelle
zone va être irradier. Je me charge de tout. Je n'ai pas
besoin d'être présent. Appelez-moi après la
fin de chaque séance ou laissez un message ou envoyez un
sms "
Nous voilà parti pour le marathon de l'irradiation, c'est
entre 25 et 35 séances entre 8 h et 19n 30, 4 à
5 fois pas semaine sur un mois et demi. Après chaque séance,
un petit appel. Vous tombez quelquefois sur un répondeur
car votre coupeur de feu travaille et vous téléphonez
n'importe quand. Lorsque vous avez votre interlocuteur au bout
du fil, c'est toujours avec une grande joie et un superbe : "
Comment ça se passe ? ".
Quel bel entrain ! Quel bon coup au moral. Jour après jour
!
N'est-ce pas merveilleux d'être pris en charge par un inconnu
qui vous veut du bien.
Il ne vous parle pas de religion ni de Dieu, ni de rien. Juste
un : " Comment ça va ? Je m'en occupe ".
C'est pas beau ? Sans rien demander en échange… juste
parce que c'est un don transmis de génération en
génération.
La prière du feu
Saviez- vous qu'il existe une prière pour enlever le feu
d'une brûlure et qui fonctionne incroyablement bien.
On entend souvent dire que pour être coupeur de feu, il
faut avoir reçu le " don " par transmission.
Si ce " don " ne peut être transmis à un
membre de la famille, le " don " peut alors être
transmis à une personne de grande confiance, un(e) ami(e)
par exemple, à condition que la prière de soulagement
soit appliquée à la lettre. Mais en réalité,
il n'y aurait pas de " don " extraordinaire ou de "
secret " mystique derrière tout cela. Chacun d'entre
vous pourrait " barrer le feu " d'une brûlure.
Il en existe différentes versions qui sont accessible sur
Internet et que nous ne transcrirons par soucis de pudeur et de
respect. On assure toutefois qu'il faut la dire trois fois en
soufflant sur la brûlure en signe de croix. Certains guérisseurs
conseillent de réciter ensuite 5 Pater et 5 Ave.
Comme leur nom l'indique, les coupeurs de feu détiennent
la formule pour soulager les brûlures. Il n'est pas rare
cependant qu'ils aient à leur disposition de nombreux autres
" secrets ", tout aussi susceptibles d'apaiser leurs
semblables : insomnie, hémorragies, douleurs, angoisses,
verrues, migraines, goutte, eczéma et autres maladies de
la peau, stress…
Certains guérisseurs peuvent soulager à distance,
notamment pour " barrer le feu " : un simple coup de
téléphone pour établir un contact, ici par
la voix, suffit.
Demander de l'aide à un ou une faiseuse de secret ne dispense
bien sûr nullement de consulter un médecin lorsque
c'est nécessaire ! Inversement, on chuchote régulièrement
que certaines officines et hôpitaux détiennent des
listes de coupeurs et coupeuses de feu, et n'hésitent pas
à y faire appel. Une information difficile à vérifier,
tant il est vrai qu'aussi bien dans le domaine public qu'entre
privés, il n'est pas toujours aisé de reconnaître
que ma foi oui, on y croit …
Pourtant de très nombreuses personnes y ont recours et
pour calmer toutes sortes de feux : coups de soleil, piqûres
de guêpe, inflammation aiguë… à priori
tout ce qui ressemble à une brûlure est susceptible
d'être soulagé par le " secret ".
Sans oublier les patients qui l'apprécient aussi en marge
de leurs traitements, tout particulièrement pour atténuer
les redoutables effets secondaires de la radiothérapie.
Même si maintenant, trop médiatisés et parfois
dépassés par leur succès, de nombreux guérisseurs
se disent obligés de monnayer leurs talents, la coutume
dans les campagnes était d'offrir en retour des œufs,
des légumes ou des fleurs de son jardin, quelques pots
de confitures, ou de glisser un peu d'argent, chacun à
l'échelle de ses moyens…
Les temps changent mais le pouvoir des " secrets ",
lui, reste.
Quant à savoir comment ça marche, formule presque
magique ou plutôt prière, alors là le mystère
reste entier…
Coupeurs de feu en radiothérapie
: existe-t-il un bénéfice palpable ?
(Elsevier, Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6-7,
October 2017, Page 723. Cancer/Radiothérapie P101)
Une étude rétrospective a été effectuée
incluant les patients ayant bénéficié d'une
radiothérapie en intention curative pour un cancer du sein
ou de la prostate au centre Lucien-Neuwirth (n = 806). Le type
de pratique du guérisseur, la fréquence et sa rémunération
ont été étudiés. Le bénéfice
subjectif du patient a été rapporté. La tolérance
(fatigue et douleur) a été étudiée
par une échelle visuelle analogique (de 0 à 10).
Les données de tolérance objective basées
sur les dossiers médicaux ont été rapportées
selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events du National
Cancer Institute (NTCAE) v4.1.
Cinq-cents patients ont été inclus dans l'étude
(350 femmes et 150 hommes). Au total, 256 patients (51,2 %) ont
consulté un coupeur de feu pendant la radiothérapie,
avec une majorité de femmes (58 %). Le toucher-thérapeutique
était la pratique la plus fréquente. La plupart
des patients consultaient chaque semaine (n = 209, 41,8 %) ou
chaque jour (n = 84, 16,8 %). Plus de 80 % des patients exprimaient
un bénéfice bon ou très bon sur leur traitement.
Aucune différence de toxicité n'a été
observée. La fatigue était significativement augmentée
chez les patients consultant un guérisseur.
Conclusion : cette étude révèle que la majorité
des patients pris en charge par radiothérapie consulte
un guérisseur et rapporte un bénéfice sur
la tolérance subjective de traitement, sans amélioration
objective de la tolérance.
Pour notre part, nous sommes dubitatif. On pensait encore récemment
que les pierres à venin n'avaient aucun effet sur le traitement
des morsures de vipère et autres inoculations de venin.
Le livre de Pastor que nous avons eu le plaisir d'éditer
et de rééditer : Pierres à Venin en Ardèche,
ne nous donnait pas les clefs de la guérison objective
mais juste la pratique et les faits. Depuis on a découvert
que le fait de chauffer les pierres au dessus de 63 degrés
et de les aposer sur les morsures permettait d'anhihiler l'effet
du poison car celui-ci est termolabile (Le poison perd son effet
si on le chauffe au dessus de 63 degrés). Donc scienfifiquement
les pierres à venin sont efficaces comme la brûlure
par cigarette de la zone inoculée ! ! ! Comprendra-t-on
un jour le comment et le pourquoi des coupeurs de feu ? La science
n'est pas Dieu, ne l'oublions pas alors qu'on a tendance à
nous faire croire le contraire et à nous raconter de très
grosses balivernes, toujours au nom de la science…
René Adjémian
/ Saint Alban
TABLE DES MATIERES
Édito 3 Jazz par Bernard Guerry 4 Jardinez avec la lune
5 Calendrier 2023 6 Les mois 7 Phases de la lune 9 Éclipses,
saisons, constellations 9
Calendrier mensuel et jardinage 10 Janvier à mars 10 Cuisine
d'hiver 16 Avril à juin 18 Cuisine de printemps 24 Juillet
à septembre 26 Cuisine d'été 32
Octobre à décembre 34 Cuisine d'automne 40 Tarifs
postaux 42 Marchés & Foires Drôme-Ardèche
43 Brocantes, artisanat Drôme et Ardèche 49 Radars
en DrômArdèche.
ORANGE ET ANNA
Cuisine 2023 de Michèle Saint-Alban 125
Collectionnez les almanachs 131Les fêtes 132L'Horoscope
2023 signe par signe. 136Correction sudokus 138Catalogue éditeur
139 29 policiers drômois et ardéchois 142Commandez
les almanachs 143Table des matières 144 Blagues pages :
42, 45, 54, 66, 84, 88, 117, 138. Bonne, belle et heureuse année
2023
Collectionnez les almanachs !
Vous pouvez nous commander les anciens et
nouveaux almanachs. N’hésitez pas à les
faire connaître et à les offrir à vos amis.
Prix FRANCO DE PORT : au choix SAUF 2024
1 almanach : 13 €. 2 almanachs : 17 €
3 almanachs : 22 € . 4 almanachs : 27 €
5 almanachs : 32 €. Au-delà : + 6 € l’explaire.
q N°1- 1995 q N°2- 1996 q N°3- 1997
q N°4- 1998 q N°5- 1999 q N°6- 2000
q N°7- 2001 q N°8- 2002 q N°9- 2003
q N°10- 2004 q N°11- 2005 q N°12- 2006
q N°13- 2007 q N°14- 2008 q N°15- 2009
q N°16- 2010 q N°17- 2011 q N°18- 2012
q N°19- 2013 q N°20- 2014 q N°21- 2015
q N°22- 2016 q N°23- 2017 q N°24- 2018
q N°25- 2019 q N°26- 2020 q N°27- 2021
q N°28- 2022 q N°29- 2022
N°30 2024 20 EROS
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Tél : 06.88.08.35.96
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correctrice habitant Valence pour relire nos livres et almanach,
merci de vous faire
connaître à nos éditions.
