La Bouquinerie

Aide / Help Accueil / Home Nous / Us Livres anciens / Old books Editions / Publisher Galerie / Gallery Liens / Links Ecrire / E-mail Commander / Order



 

l'almanach Ardèche et Drôme toujours présent à Aluna

Article paru dans almanach 2018 concernant les 10 ans d'Aluna

10 ANS D’ALUNA


Aluna en quelques chiffres : 3 scènes - 31 artistes - 50 campings partenaires - 170 mécènes - 800 bénévoles - 62 000 festivaliers


C’est désormais un classique, l’Almanach Ardèche et Drôme est allé faire la fête à Ruoms pour ce festival autrement d’Aluna du 15 au 17 juin 2017.
Premier jour, un orage avec de gros grêlons survient juste avant l’ouverture de cet opus anniversaire. Ce n’est pas ce qui a dérangé les bretons de Matmatah qui ont tout de suite enflammé les Aluniens venus à 17 000 pour faire de ce premier jour une belle fête. Julien Doré viendra ensuite faire son beau pour la plus grande joie des midinettes. Le grand maestro de la soirée fut le mythique Iggy Pop qui, bien qu’âgé de plus de 70 ans, est venu donner une fort belle leçon de scène et de musique ! Même si l’on n’est pas forcément un aficionado du bonhomme, on ne peut que rester halluciné par l’énergie, la prestance et le professionnalisme du personnage. Il insulte son public qui en redemande évidemment, et ce n’est pas son lumbago qui l’empêche de se propulser d’un côté et de l’autre de la
scène. Chapeau l’artiste, tu n’as pas fait le voyage pour rien. Dire que tu sévissais déjà à la fin des années 60 ! On ne dira pas que tu n’as pas pris une ride. Cela ne t’empêche pas de te produire torse nu, sans aucune gêne, comme à la maison et vas-y que je te balance des bouteilles d’eau sur le public quand ce n’est pas la perche du micro. Du grand art quoi ! Je suis content d’avoir connu une telle vedette qui n’a pas une ride dans son cerveau mais refuse qu’on publie des photos. Alors tant pis pour vous, il faut aller le voir.
Deuxième jour, c’est la foule : 23 000 personnes dans le chaudron pour accueillir Claudio Capéo et son accordéon qui a su étonner les festivaliers. Viennent ensuite M. Pokora et ses Pokorettes ! Les filles de tout âge sont en émoi devant le danseur bodybuildé, qui s’affaire avec ses nymphettes qui se prennent pour des Claudettes. N’est pas Cloclo qui veut et nous avons été un peu déçu de n’avoir eu quasiment que des reprises de cet emblématique chanteur. Vianney a la lourde tache de succéder au chéri des fillettes pré et post-pubères. Il assure n’avoir que sa guitare et pas tout un orchestre. Pas de filles « déplumées »,
aucune coco-danseuse ! Et que croyez-vous qu’il arriva… le charme opéra… une certaine magie, de l’émotion, du vrai sans aucun artifice, un contact presque direct, nous dirons charnel avec le public. Moment intense avec « Véronica » et le lancinant « Je m’en vais ». Vianney a su séduire, tout simplement. Un beau moment pour celui qui nous a confié être ici chez lui puisque sa grand-mère est ardéchoise !
Tout le monde attendait Renaud, et comme le dit si bien Marino, la responsable de la com : « Touchant est le mot le plus précis
pour définir le très joli concert, ce moment de partage entre cet artiste et son public qui le soutenait, le portait avec bienveillance et amour. » Car si sa voix est
éraillée, comme il le dit lui-même, le bonhomme est là, debout devant nous. Respect. La très grosse surprise est venue de Jaïn qui avait la lourde responsabilité de
finir la soirée : elle a réveillé tout son monde et nous voilà tous bondissant, au son de sa techno vocale empruntée au public quelquefois. Une belle révélation jusqu’au bout de la nuit. Avec sa tablette électronique, elle fait vraiment des merveilles et nous avons adoré « Makeba » et « Come ».
Troisième jour : Olivia Ruiz ouvre la bal en étant très heureuse de venir pour la deuxième fois. La pimpante brune espagnole sait bien faire vibrer la foule et elle met le paquet. Les trois cadors de la chanson française, Johnny, Dutronc et Schmoll étaient bien là, même si les plus folles rumeurs assuraient que le concert n’aurait pas lieu. Du très beau linge même si les voix, évidemment n’étaient pas de la première jeunesse ! À plus de 70 balais, ils ont assuré comme des malades (excusez le jeu de mots) nos trois compères, entourés d’une solide équipe de professionnels, d’une dizaine de cuivres et d’éclairages de qualité. Ils ont aussi fait chanter Aluna : facile, me direz-vous : qui ne connaît pas les couplets immortels de ces « légendes».
Comme l’almanach est un petit média national (mais grand local !), nous n’avons pas été autorisé à publier de photos, mais on vous rassure, ce n’étaient pas des hologrammes. Le bruit courrait qu’il y avait plus de 30 000 spectateurs pour cette soirée. La jauge a été déclarée à 62 000 entrées pour tout le festival avec 6000 entrées gratuites. Fort belle réussite donc pour ce dixième anniversaire qui restera dans les mémoires. Rendez-vous l’an prochain, c’est promis ?
René Adjémian

http://aluna-festival.fr/fr/

 

| Accueil | Éditions | Zoom ! | Publishing house | Home |


© La Bouquinerie & Editions et régions, 1997-2018
Editions et Régions.
La Bouquinerie - 77 avenue des Baumes - 26000 Valence - France
Tel : ++33 (0) 6.88.08.35.96 - Mail : contact@labouquinerie.com
Sauf mention contraire, les images illustrant ce site sont protégées.
Dernière mise-à-jour : 2018 Last update :