Une Bastide Occitane Villeneuve de Berg. Habitants, maisons, rues, lieudits... |
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Pierre Ribon est bien connu de nos lecteurs,
depuis 1983, date de son premier ouvrage, " Guérisseurs
et Remèdes populaires, en Viva-rais-Cévennes ".
Son sixième ouvrage est consacré au passé
de Villeneuve-de-Berg, sa ville natale, qui fut une Bastide royale
occitane, sous le nom de Villanova-dé-Berco.
L'auteur s'est toujours intéressé aux noms de lieux,
noms de rues, noms de personnes et sobriquets de son Pays.
Il a fait l'inventaire des toponymes et patronymes du compoix
de 1650 de sa ville. Au cours de cette enquête, il s'est
laissé entraîner par sa curiosité et sa passion,
qui l'ont conduit à étudier en outre les maisons
et leurs habitants.
Il est arrivé à la constatation que, le parler,
les us et coutumes, les traditions, les bâtiments, les humains
du Bas-Vivarais, appar-tiennent tous à l'Occitan. On ne
peut pas comprendre ce Pays, si l'on n'admet pas cette vérité
essentielle.
Le corollaire de cette affirmation est qu'il faut maintenir, con--ser-ver,
sauvegarder ce patrimoine occitan, car il constitue le fondement
de nos Racines.
LE TRAVAIL D'UNE VIE, UN LIVRE EXCEPTIONNEL ET UNIQUE, UNE DES PLUS BELLES SOMMES RÉALISÉES SUR UNE VILLE !RENÉ SAINT-ALBAN
En souscription (Prix spécial pour achat
avant parution)
Pierre Ribon.Villeneuve-de-Berg. Habitants,
maisons, rues, lieudits. Après plus de 300 livres publiés
depuis 35 ans sur la Drôme et l'Ardèche, les éditions
de la Bouquinerie ont le plaisir de vous proposer un livre tout
à fait exceptionnel écrit par un enfant du pays.
Cet ouvrage richement illustré de plus de 150 photos et
dessins est une source des plus précieuse à l'histoire
de L'Ar-dèche. Nous vous invitions à consulter notre
site internet pour de larges extraits.
Ce livre voudrait être une " photographie " de
Villanova-dé-Berco, bastide royale et occitane, actuelle
Villeneuve-de-Berg, afin de sauvegarder une partie de son patrimoine.
Pour ce faire nous utilisons les compoix de 1550 et 1650, le cadastre
napoléonien de 1813, les cadastres modernes, les registres
d'État-civil, des notaires, et autres documents officiels
qui se trouvent dans les Archives départementales et Nationale.
Nous utilisons égale-ment les livres et notes de nos prédécesseurs,
historiens, érudits ou simples curieux vivarois, en particulier
Villeneuvois.
Nous nous sommes limités à la description de la
ville et de son territoire existant jusqu'à la Révolution
de 1789, ce qui exclut les quartiers construits ultérieurement.
Nous regret-tons vivement que certaines imprécisions apparaissent,
à cause de l'absence de documents, concernant en particulier
les habitants les plus modestes. Des imprécisions sont
dues aussi aux grands changements des lieux, constructions nouvelles,
démolitions importantes, divisions ou regroupements d'immeubles.
Ce ne sont en fait que des détails, car ils n'ont pas modifié
la configuration générale et le plan de la ville
depuis le 17ème siècle. On s'en rend compte en superposant
ce plan du 17ème siècle sur le plan de 1813.
Nous voyons les villes, hameaux, mas et granges qui ont précédé
Villeneuve-de-Berg depuis les gaulois Helviens, tels : Baccona,
Tournon, La Javelier, La Motte, Chantusas, Montaut, Serres, Cheyrès,
Le Mazel, le Bun... Nous décou-vrons à Montfleury,
la très intéressante ville des gaulois helviens,
dite BAC-CONA, grand centre viticole il y a 2.000 ans, comme aujourd'hui.
Nous sommes surpris par l'histoire et les légendes du BUN
gaulois, de CHANTUSAS, la MOTTE, MANESCALY. Nous suivons les premières
grandes familles locales fondatrices, dont le souvenir a été
conservé. EBBO depuis l'an 800, à qui ont succédé
les MONTAUT et les SERRES à partir du 10ème siècle
; les familles les ASTARS et les NICOLAÏ venues d'Italie
au 13ème siècle...
Les LIEUDITS occitans couvrent 52 pages. La plupart datent du
Moyen-Âge. Ils forment un précieux trésor,
un conservatoire prodigieux de notre patrimoine local. Les SOBRIQUETS
occitans, ou Escais, occupent 6 pages, ils forment une galerie
de portraits physiques et mentaux de nos ancêtres. Nous
passons ensuite à la description de la bastide occitane,
remparts, tours, portes, rues, mai-sons. Nous décou-vrons
les CACO-GRAPHIES, dues à des erreurs de lecture, traduction
et lecture des documents. Ainsi la Tour de Cou-gogne, la rue du
Four, Fantaurie et beaucoup d'autres. Villeneuve a été
édifié au 13ème siècle selon un véri-table
PLAN d'urbanisme, la bastide " intra-muros " était
très dense, mais les faubourgs " extra-muros "
étaient aérés par des jardins et des terrasses
très agréables. Dans le quartier du Fort primitif,
nous voyons localisés de façon précise le
TEMPLE, l'Impasse du Temple, la Cure, le Prieuré, plusieurs
Impasses aujourd'hui disparues, la CHAPELLE St Nicolas, la Tour
de l'Horloge, la Tour de Pastre, Bougette... Dans le quartier
du MAZEL, nous découvrons un ensemble immobilier du 13ème
siècle, dont le palais du Mazel et son domaine, la Boucherie
et sa cave.
En parcourant les autres quartiers et rues, nous voyons les hôtels
aristocratiques, les maisons et les boutiques des nombreux marchands,
médecins, notaires, les ateliers des très nombreux
artisans, dont certains deviennent progressivement des industriels.
Nous découvrons la généalogie et l'histoire
de nombreuses familles, célèbres ou mo-destes, implantées
depuis plusieurs siècles, qui ont vécu et parfois
vivent encore dans la cité. Nous arpentons longuement Tournon
au cours de 130 pages, l'histoire, les lieux, les hommes, les
familles. N.-D. de Piétat. Les noms de lieux de Tournon
sont les plus anciens de la bastide, ils sont parfois antérieurs
au 11ème siècle. Les Domaines et GRANGES, occupent
70 pages pleines de découvertes inédites. La Javelier,
la Coste, Cheyrès, les Serres, Belvèze, Manescaly,
le Poulet, Estrangoulade, Piolat, la Roubine, le massif de Chaumont,
les vignobles de Ribo, Darboux, St Giraud. Les moulins, les jardins.
L'ancien cimetière protestant est enfin nettement localisé,
de façon indiscutable. Le Couvent des capucins nous livre
de nombreux récits historiques inédits. La maison
Gateron.
Nous découvrons de nombreux faits de guerre et de révolutions.
Les destructions et les victimes des deux camps au cours des guerres
de religions ; l'affaire des huguenots de Barraud, les combats
de la Coste, la démolition du Temple, la Révolte
de Roure, et plusieurs traîtres... En Annexe nous trouvons
des listes de très nombreux professionnels, et des principaux
contribuables de 1650,1780, 1813 ...
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES de l'ouvrage : 1 volume de
750 pages tiré sur beau papier bouffant ivoire. Couverture
pelliculée en couleurs à rabats. Livre dont le poid
est de 1250 grammes !
Prix de lancement 3e retirage : 39 euros franco jusqu'au 15 janvier
2017
SEULS les exemplaires des souscripteurs seront numérotés,
justifiés, signés par l'éditeur et tirés
sur papier bouffant ivoire. ATTENTION TIRAGE LIMITÉ à
350 ex.
Attention : Offre VALABLE UNIQUEMENT EN VENTE PAR CORRESPONDANCE
Bulletin de commande à retourner avec
chèque à nos éditions
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ex. de Villeneuve-de-Berg de Pierre
Ribon à 39 + 8 euros frais de port (poids du livre
1,250 kg!) = 47 euros
Soit chèque de
aux ÉDITIONS DE
LA BOUQUINERIE. 77 avenue des BAUMES. 26000 VALENCE
www.labouquinerie.com.
Un grand merci à un des plus grands
auteurs ardéchois contemporains qui a déjà
publié plusieurs titres à nos éditions.
Une oeuvre exceptionnelle, unique en France, qui a demandé
de nombreuses années de recherches.
Rappelons que nos publications ne sont pas subventionnées
et ne l'ont jamais étées
et que de pseudos éditeurs touchent des fortunes pour publier des bricolages avec le soutient d'organismes récolteurs de fonds (regardez les logos au dos de certains livres lorque vous les trouvez).
Nous comptons donc sur votre soutient à
tous. Encore un vrai livre qui ne sera pas publié avec
vos impôts et caché ensuite dans un placart à
balai ou une cave. Rappelons aussi que nous payons nos factures
depuis 40 ans et ne plantons pas nos imprimeurs comme c'est la
mode aujourd'hui en changeant de raison sociale ou en déposant
le bilan. Plus de 410 titres publiés à ce jour.
Pour nous soutenir lisez nos 24 policiers régionaux et
notre almanach (23e publication en 2016)! Merci à vous
et bonnes lectures.
Vous pouvez nous envoyer votre
nom et adresse, téléphone et ou email en nous signifiant
votre intéret pour cet ouvrage
Pierre Ribon nous a fait
une oeuvre monumentale que nous nous allons sortir prochainement,
voici son interview pour l'almanach Ardèche et Drôme
Entretien pour l'Almanach
Pierre Ribon, qui êtes-vous ?
Je suis né à Villeneuve-de-Berg, en Ardèche.
Je suis pharmacien honoraire. J'ai trouvé la présence
de mes ancêtres paternels et maternels, dans le Pays de
Berg et Coiron, dès le 14ème siècle. Je me
suis toujours intéressé à la généalogie
et à l'Histoire de ma région natale. J'ai publié
plusieurs livres et articles traitant de ce sujet.
Ainsi, 4 titres chez La Bouquinerie à Valence : Guérisseurs
et Remèdes populaires ; Pierres qui guérissent ;
Voyage en Basse-Ardèche ; D'Artagnan en Ardèche
ou La Révolte de Roure en 1670.
Pourquoi écrivez-vous des livres ?
Cela est dû à un concours de circonstances. J'ai
soutenu une thèse de doctorat en pharmacie en**** Elle
a obtenu le Prix de la Société d'Histoire de la
Pharmacie Française. Elle a attiré l'attention des
Éditions Horvath, qui l'ont publié sous le titre
de " Guérisseurs et Remèdes populaires ".
Ce livre a connu un grand succès, il a été
réédité plusieurs fois, et il est toujours
demandé. En conséquence, les éditeurs m'ont
encouragé à continuer.
Quel est le thème de ce nouveau livre ?
Passionné par la Sauvegarde du patrimoine de mon Pays natal,
je me suis tout d'abord intéressé aux noms de lieux.
Pour cela j'ai étudié le compoix de 1650 de ma ville.
Je suis allé de surprises en découvertes. Cela m'a
entrainé à élargir mon champ de recherches.
C'est ainsi, que de fil en aiguille, j'ai étudié
les noms des lieux, les noms des rues, l'histoire des rues et
des maisons qui les bordent, les sobriquets des habitants, jusqu'à
me pencher sur la généalogie des familles les plus
anciennes du Pays.
Qu'avez-vous découvert en premier lieu ?
J'ai eu confirmation, que le Pays de Berg et Coiron, et le Bas-
Vivarais, étaient des pays occitans, de langue, traditions,
us et coutumes occitans, qu'il faut sauvegarder absolument.
Que pour comprendre et découvrir ces Régions, il
ne fallait jamais oublier qu'elles appartiennent à l'Occitanie.
L'oublier entraine des erreurs de compréhension et d'interprétation.
Ainsi, des auteurs, connus et réputés, ayant oublié
cette origine, ont diffusé des " cacographies ",
ou erreurs d'interprétation, qui ont été
copiées aveuglément et transmises par d'autres auteurs,
durant des dizaines d'années, jusqu'à leur remise
en cause par certains autres auteurs qui sont remontés
aux sources.
Par exemple, une cacographie à Villeneuve, a consisté
à transformer la Tour occitane de Cougogne, (coucou ou
cocu), en Tour de Langogne.
Autre exemple, au Teil, le rédacteur du cadastre a transformé
le lieu occitan des Chanaux (canaux), en Chameaux ! ! !
D'où venaient les habitants ? Villeneuve, bastide royale,
comme cela était logique, était un centre administratif,
judiciaire, politique, important, qui attirait de nombreux fonctionnaires
et administrateurs " dits officiers ", car ils achetaient
leurs offices au roi. Ceux-ci étaient souvent issus du
Bas-Vivarais, du Dauphiné (Drôme), du Gévaudan
(Lozère), Languedoc (Gard), et du Velay (Auvergne).
Mais, moins connu, Villeneuve était un centre économique
important. On trouvait toutes les formes d'activités, de
commerces, d'artisanats, et d'industries naissantes. Ces gens
actifs, étaient issus du canton de Villeneuve, mais aussi
des régions citées ci-dessus.
Curieusement, grâce au bouche à oreille, apparaissaient
des " endogamies " villageoises. C'est-à-dire,
des travailleurs manuels, des artisans, des commerçants
quittaient leur lieu d'origine et venaient, comme une vague, s'installer,
se marier et faire souche dans cette ville. Voici quelques exemples
entre 1600 et 1650.
Du Dauphiné : Cabanel ; Glaisal ; Molier, maréchal
de la Garde Adhémar ; Paul Cornier serrurier, de Mirmande
; Charles Reynaud, serrurier, de Crémieu ; Antoine Hustache,
marchand, de Besse ; César Billard, de Sauzet ; Etienne
Pignière, de Montmau ; Pascal Gévaudan, marchand,
de Sibre ; François Digon, charpentier ; Pierre Vogy, de
la Motte-Chalencon ; nombreux natifs de Pierrelatte.
Du Velay : André Chanac de Polignac, Charles Gros, notaire,
de Montgrand ; Jean Barbon, de Costeplane ; Antoine Buisson, tanneur,
du Puy ; Pierre Chaussol, du Puy ; Pierre Chaune, de St Pourçain
du Puy.
Du Gévaudan : Jacques Faucon, de Prunières ; Marron,
sellier de Langogne.
De l'Auvergne : Antoine Farjon de Brioude ; Antoine Prunier, de
Clermont ; Antoine Lesportes, maçon, de Clermont.
Du Languedoc : de nombreux natifs de Pont-St Esprit, tel Claude
Turyon ; Teyssier de Béziers.
Avez-vous des regrets ?
L'Histoire de France, pendant longtemps, n'a parlé que
des Grands évènements et des " grands hommes
". Depuis quelques années elle s'intéresse
davantage aux Français, au peuple français. C'est
ce que j'ai voulu entreprendre pour mon Petit Pays, découvrir
la vie de ses habitants, importants ou non.
Mais oui, j'ai un grand regret, j'ai un grand sentiment de frustration.
Le compoix qui m'a servi de base pour mes recherches, ne connait,
ne cite que les habitants propriétaires de maisons et/ou
de terres. Les non propriétaires, riches ou pauvres, n'apparaissent
pas.
J'ai essayé de combler cette lacune pour avoir une meilleure
" photographie " des habitants. Pour cela, j'ai eu recours
aux registres de BMS, antérieurs à 1789, et à
l'État-Civil. Mais ce dernier n'était pas accessible
pour le siècle le plus récent. Ce délai de
100 ans vient d'être ramené à 75 ans.
Éloge de M. Pradal, maire de Villeneuve
La cérémonie des vux du maire de VDB, M. Pradal,
le 5 janvier 2013, se sont déroulés devant une importante
assistance. Au cours de cette Assemblée a eu lieu la remise
de la décoration de la médaille de VDB pour 2013,
dont une décernée à Pierre Ribon.
Discours du maire M. Pradal : " Pierre Ribon, est fils de
phar-macien et lui-même pharmacien, installé à
Villeneuve-de-Berg, puis à Lyon. Il est aussi un passionné
d'histoire locale, à qui l'on doit déjà plusieurs
ouvrages, dont le 6ème, sorti en 2012, intitulé
" Une Bastide Occitane, Villanova-dé-Berco ".
" Ce livre est une véritable ENCYCLOPEDIE sur Villeneuve-de-Berg.
Plus de 700 pages, à la fois érudites et très
vivantes, consacrées à l'histoire des lieudits,
des rues, et des maisons étudiées pratiquement une
à une, avec leurs habitants successifs, les plus humbles
comme les plus glorieux ".
" Résultat d'un travail colossal, cette enquête
minutieuse et passionnante, pour les lecteurs, Villeneuvois notamment,
nous rappelle combien le parler, les coutumes, les traditions,
les immeubles, tout ici fait partie du patrimoine occitan à
sauvegarder précieusement ".
" Avec cet ouvrage de référence, Pierre Ribon,
fait honneur à Ville-neuve, sa ville natale, et à
ce titre, il mérite amplement notre recon-naissance et
la médaille de la ville ".
Aperçu sommaire de l'ouvrage
Table des matières :
Villeneuve de Berg.
Préliminaires.
Le compoix de 1650 source et base d'information.
Les lacunes des compoix.
Les locataires ignorés.
Numérotation des propriétaires au compoix de 1650.
Numérotation des maisons au cadastre et plan de 1813.
Numérotation des maisons en 2000.
Numéros utilisés dans le présent livre.
Note sur les guerres de religions ..
Un Pays occitan.
Antiquité du vocabulaire du Pays de Berg et Coiron.
Cacographie d'après G. Massot (In L'Ardèche chez
Curandéra,).
Cacographies greques, latines, sarrazines, germaniques.
Cacographie paronymique des lieudits (René Truc).
Cacographies des noms de rues de VDB ..
Cacographie de la rue du Four de VDB.
Avant la Bastide.
Baccona l'helvienne.
Les vestiges archéologiques de " Baccona ".
Le site actuel de Montfleury.
Le centre ville de Baccona (ville de Bacchus).
Crossilliac (carrefour) ..
Barone (barrière).
Saint Denys (sanctuaire de Dyonisos-Bacchus dieu du vin).
Ortous (jardins).
Putève (puits).
Le Vin de Montfleury et les écrivains.
Bun l'helvien.
Bun est un Promontoire.
Lou Plan-del-Bun.
La Croix del-Bun.
Motte-Chantusas helvienne ?.
Découverte " douteuse " d'un mystérieux
Z.
Etymologies " aventureuses " de Chantusas.
En occitan, Chantusas, maison sur une hauteur.
La Motte à VDB.
La Motte-Chantusas camp militaire ?.
À Vinezac, en 1587, Chantusas au quartier de La-Motte.
Ebbo dernier Helvien.
(en l'an 800).
Montaut en l'an 1000.
Généalogie des Montaut.
Lieudits occitans.
Anxa (Las) à la Javelier en 1570.
Au dessus du clocher (cité 4 fois).
Astars à Chantusas (cité 12 fois).
Bajel, Bagel.
Ballet (Le) (70).
Barjac (cité 10 fois).
Barraud à Chaumont-Est.
Béal du moulin de Chauliac.
Belvèze (cité 30 fois).
Belvèze (Crousette de Belvèze).
Beaufort.
Beaulieu.
Beauregard aux Pradiers.
Blacheyrou à Chamarelle (132).
Blache-Moynière à St Giraud (cité 11 fois).
Bonnaud à Tichet (cité 4 fois).
Boucherie et Tour de la Boucherie.
Boudon, Bodon, à Cheyrès (100, 121, 199, 206).
Boudounier (315, 355).
Bos ou Bosc à Chaumont-Est.
Boules de Goumerle (390).
Bouschet à Chaumont (314).
Boyrel à Chantuzas (347).
Brot et Clap en Chantusas (96, 373).
Brout de la Coste (94).
Brune au Plan-del-Bun (cité 21 fois).
Bruschet ou Brichet à Chaumont-Nord (282).
Bun, Plan-del-Bun, Croix-del-Bun (cité 65 fois).
Cabre à Faugère (422, 429).
Careyrou de la Combe à Tournon (392).
Chabrilles en 1650.
Chade, Mourade du Chade à Chaumont-Est.
Chamarelle, En-Chamarelles (cité 96 fois).
Chamas sous la Counolle à Pégounet.
Chambon, à Chaumont-Est (62).
Chambomenlier aux Serres (79, 81).
Chamet à Chantusas (97).
Champ devant la vigne à Pégounhet (377).
Champ-communaux à La Javelier (cité 20 fois).
Chamgrand à Tournon (cité 30 fois).
Champredonde à Brune (cité 11 fois)..
Chanabières à la Porte du Mazel.
Chanabières à Chamarelle.
Chantelause.
Chantusas (Cité 20 fois).
Chapelle de St Giraud à Taupuones (103, 210).
Chapelle St Nicolas aux Nicolaï (82).
Chapelle des Pénitents (22).
Charbonnier.
Charbonnière à Malchanet en 1813.
Charand au Devois en 1813.
Chareyre alias Charrière.
Chareyrette.
Chareyrou.
Charlon (18, 143).
Châteaux.
Chauchières à Chamarelle (cité 50 fois).
Chaudecon, Chaudecourt (419) à Laudun (cité 8 fois)..
Chaumont (cité 90 fois).
Chaunois à la Javelier (395).
Chauvel, Font de Chauvel (cité 11 fois).
Chauvy, à la Javellier (431, 438, 448, 453).
Chemin des Chauchières.
Chemin allant de St Jean à St Philippe (82).
Chemin de Poux-Laroche à Queyras (434).
Chemin du Prieur (410).
Chemin de Font Las Teullas ou La Teulle (401).
Chemin qui va à las Crottes, près moulin du Claux
(112).
Chemin St Joseph.
Cheyrès (cité 25 fois).
Cheyrouses, Chirouses (cité 10 fois).
Chicon.
Chief à Tichet, (88, 113, 409).
Cimetière actuel (26)..
Cimetière de Tournon.
Cimetière huguenot (39, 47).
Cimetière St Louis.
Cimetière St Joseph dit des pauvres.
Claduègne (rivière).
Claguenha en 1289.
Clagneuhe en 1650 (17, 169vo, 177, 210, 218).
Claduaigue en 1940.
Clastre à Tournon (423).
Clauzon à Chambomenlier aux Serres (76-80).
Claux des Richard (388, 401).
Clos des de Serres, place Barricade.
Clos ou Enclos des de Serres rue de la Couronne (25).
Clavel au Plan de Tournon(469).
Colombier à Chauvel (162).
Combaud à Laudun (cité 8 fois).
Combe (Lacombe) à Tournon (cité 25 fois).
Combe de Saliveau à St Armand.
Combette à Chauvel.
Combes (Les) à Chaumont-Nord.
Coste (La) (cité 20 fois).
Costette de Salivau à Chantelause.
Coste-chaude à Laudun (17, 124, 395).
Cost-Coustasses à Cheyrouses.
Costes de Berg aux Serres (cité 30 fois).
Cougogne (Tour de) (24)..
Courées (Las) à Tournon (466).
Couronne en 1813.
Cournet à la Rouveyrolle en 1813.
Courtz de Charyé aux Pradiers (386, 464).
Courty aux Pradiers(429).
Coyras à Tournon (431).
Croix-blanche (cité 15 fois).
Croix de Muzit à Pierrouby (163).
Croix Dorbante à Chaudecon à Tournon (443).
Croix de Vazel à Serrelonge (cité 7 fois).
Cros Dalhiau ou de Vidalhiau à Chantusas.
Cros de Chaunois à la Javelier (395 vo)..
Cros de Chauvy à la Javellier.
Cros de Darbou à Chaumont (cité 40 fois).
Cros la Souche au Devois en 1813..
Crotte (la).
Crotte et Crouton (195).
Crouzette..
Crouzette à Fantaurie (122, 243)..
Crouzette à Belvèze.
Crouzette au chemin de St Jean,.
Devois, Debvois, Devès, Devessou.
Drayes ou Drailles de Chamarelle, Chaumont, Roubine.
Dreyssine ou Dreyssière (187,212, 348, 368).
Entes à Brune (292, 356).
Epine, Lespine à Cheyrès (121, 211).
Estrade, Lestrade, à Serredonde (443).
Eron de Darbou et Vallat-del-Eron de Darbou (142).
Estrangoulade à St Armand (cité 8 fois).
Fabrèges à Chamarelle-Sud (cité 20 fois).
Faïsses ou Faysses ou Lafaysse à Chantusas (cité
7 fois).
Fantaurie (Fente du vent).
Faucon à la Rouveyrolle.
Faugières, Féaugières, Flaugières
aux Pradiers.
Faugullière à Chantusas (96).
Ferrier au Plan de Tournon (94, 164).
Fesquier.
Feuillat au Devois en 1813..
Font, Lafont, de la ville,.
Font de Chaudefont,.
Font La Teule à Lort-viel, aux Pradiers (401).
Font-Jounette à Fantaurie (12, 47, 167, 187,214, 247).
Fontlonge à Chaumont-Ouest.
Fontlonge à Laudun, (391, 421),.
Font de Tournon (405).
Fortune (La) à Tournon (173, 214)..
Fonton (185), al Fontou.
Fournéry..
Fraysse proche d'Ibie au plan de Tournon (cité 15 fois).
Freydière à Chief (88).
Gardies (Las) (cité 25 fois).
Gardies (Las, terroir et chemin) à Fantaurie (3, 4, 52,
113, 135, 146, 168, 403, 420).
Gardies (Las) aux Serres (76, 108, 283, 329, 358, 359).
Gascon (cité 20 fois).
Gambaye ou Gombaye à Laudun (397).
Goumerle à La Javelier (cité 30 fois).
Guirone aux Serres de Gascon (28,100).
Grange de Tailland au Plan deTournon (58, 172).
Grangette à Chamarelle en 1813..
Grand-serre (La) de Chaumont,.
Grapon, Grépoux aux Pradiers (cité 5 fois).
Gua (Gap en 1813).
Hières (Las) de la ville qui sont en commun (80).
Hières (Las) au plan de Tournon (444).
Jallées alias Jalades à Tournon (442).
Jenton (Genton) aux Pradiers (402, 440).
Javelier, Gavelier, Gevelier.
Jeu de Paulme de sieur de Guy (136).
Jugefol à Serrelonge (cité 15 fois).
Jonchières à Tournon (124).
Joanade ou Jounade à La Javelier (cité 15 fois).
Lansas, Lansane à Serrelonge (cité 20 fois).
Lauche à la Javelier en 1570.
Laudun à Tournon (Beaulieu).
Laulagnade aux Serres (78, 80,81).
Laulagnade à Laudun (68, 249, 420)..
Laux (Les) à Barraud à Chaumont (35, 62,116, 296,
347).
Lèdre (cité 35 fois).
Loube (Trou de la Loube et rue de la Loube).
Malagrane en 1813, au Devois,.
Malchanet, Mauchanel, Mauchanet seu Ribo (9, 50).
Manescaly.
Mazel.
Merda-dé-Cocut.
Mère Fontaine, à Plauzine.
Méalière, Mialines ((29, 269).
Moncourtoux en l'an 1297, actuel Courty.
Montaut, Montaud, Montau (138).
Montazenier aux Pradiers (183).
Monbel, Monbeil et Pé-Monbel à Tournon (cité
25 fois).
Mont-beau et pic (pé) de Mont-bel..
Montellier, Montilit aux Pradiers (cité 10 fois).
Montlacher à la Javelier (cité 5 fois).
Montloubier (cité 50 fois).
Montmahon, Monmaou, Maon, aux Pradiers.
Montolivet à St Giraud (cité 11 fois).
Montosègue aux Pradiers (188, 380, 382).
MOSSEN-ARMAND en 1570, Mont St Armand en 1650, actuel Salarmant
(Cité 60 fois).
Motte (La) à Chantusas.
Moulinas de Berg sur le Rounel (6, 169). Actuellement disparu..
Mourade, Moure.
Mourade de Cournet à la Rouveyrolle (389).
Mourade des Counities-de-St Germain aux Pradiers (399).
Moure-del-Prieur à La Rouveyrolle (399, 401).
Nogier-Estaing à Tournon (413, 417, 420, 428).
Nojarède, Noujarède, Nougarède (cité
13 fois).
NOTRE-DAME (terroir cité 7 fois).
Notre-Dame de Pietat (Pitié) à la Plaine de Tournon
(374).
Notre-Dame de Tournon dans la plaine (53, 233).
Notre-Dame dans la plaine (5 et 27).
Noyers de Mars au Devois en 1813..
OULLES à Cheyrès (7, 206).
Palajais à St Giraud (261, 264).
Pariche (cité 8 fois).
Pascalon à Belvèze (239).
Passage Chalamel rue N-D (2).
Paty à Chaumont-Sud, occitan Pati, pâturage..
Pé, Pié, Pied, Puy, Puech, Peg, Puig.
Pégounet à Chaumont-Sud (cité 27 fois).
Perier d'Ibia.
Pémonbel, voir Monbel, c'et le puy de Monbel..
Péreyrol à Pégounier (241, 251, 457).
Peyre-neyre, à Chamarelle.
Peyron à Fantaurie (229, 401), lieu pierreux de l'occitan
peyre (pierre)..
Piérrobin devenu Piérouby. Pié de Robin,
montagne de Robin..
Pigeonnier à Fantaurie, actuellement disparu..
Pigeonnier de Moynier (245) dans l'impasse de la Barricade, devenu
une habitation..
Pigeonnier des Serres,.
Piolat, à Serrelonge (349).
Place (La)-Placette.
Place de Triby.
Place de La Croix (cité 8 fois, 235, 236, 237, 238, 239,
240, 243, 244).
Place Notre-Dame,.
Plan de Tournon,.
Plan de Montaud,.
Planette.
Plauzine.
Ponet, Serre des Ponets à Grépoux (402).
Poulet (cité 20 fois).
Poux en Chantusas (7, 96).
Poux-la-Roche à Fabrèges à Chamarelle (cité
6 fois).
Pradiers (Les), (21, 24).
Pradou, Pradon aux Pradiers ((3, 397, 403).
Prat-Claux à Chaumont (437).
Prat-del-rey au Plan de Tournon (20, 33, 437).
Prat de Tournon (20, 33, 173),.
Prat de Las-hières à Tournon (95, 444).
Prat-Lacrotte à Tournon (169, 421).
Prat-Las-font à Tournon (235, 421, 465).
Prat-la-Paulme ou Pré de la Paume.
Prat-Pouzache à Chauvel (162).
Prat-colombier à Chauvel (162).
Prat de la Cure à Clavel (5).
Prat Notre Dame (233).
Prat St Andéol alias Prat de Tichet.
Prieuré de Tournon.
Proche de.
Queyron à Cheyrès (cité 5 fois).
Queyrat (cité 9 fois).
RANC à Serrelonge (cité 52 fois).
Ranc de Grasel (cité 6 fois).
Ranc de las Faïsses à Chantusas (415),.
Ranc-nègre en Chamarelle (182).
Reguel à Piérouby (163).
Revelin (cité 2 fois, 20, 235).
Redondet et Abri de Redondet aux Pradiers (cité 8 fois).
Reynoards (jardins cités 20 fois).
Rialhe à la Javelier (cité 4 fois).
Ribeyras.
Ribeyras de Béchon à Clagneuhe (469).
Ribeyras de Vernède à Clagneuhe.
Ribo alias Ribe à Chaumont (cité 17 fois).
Rieussec, Rieusset, Riousset à Chaumont (cité 7
fois).
Rigaudie (5, 468),.
Rimazel à la Javelier (430).
ROUBINE ou Roubinet (cité 23 fois).
Rouchon à Piérouby en 1813. Nom de famille d'un
ancien propriétaire..
Royregros, Rouregros à La Javelier (cité 6 fois).
Rouveyrolle à Tournon-Est (156).
Rouzette, Rozette à Lansas (cité 22 fois).
Ruisseau de Tournon en 1813.
Sagnac à la Javelier en 1570.
Saint-Armand,.
Saint Giraud (39), Mont St Giraud, Mossen Giraud.
SALIVAUD à Chantelause (167, 172).
- Cros de Salivaud,.
- Combe de Salivaud,.
- Moulin de Salivaud,.
Saumadou, El Saumadou (cité 20 fois).
SAUSAREDA à Montaud.
Savenière (Clos del) à la Javellier (399).
Séguy à Montaud (cité 7 fois).
Sèrra, Sèrre.
Serres (Les).
Serre Daujoints au terroir de Joanade.
Serredonde (la) à la Rouveyrolle (405).
Serre (la) de Coulet à Serrelonge (cité 23 fois).
Serre (la) de Raynaud-Heyraud (126) à Chaumont.
Serre (le ou la) de Lamenlier à Chaumont (133vo, 321).
Serre (le ou la) des Roches, à Serres (cité 36 fois).
Serrelonge (la) (cité 70 fois).
Serre (la) des Ponets à Grépoux(402).
Sivenet de la Fontaine (213).
Séveraque en 1813.
Sous le Barry (169).
Sous la Tour des Astars.
Taupuones à St Giraud (cité 19 fois).
Téoulières à Montaud en 1813.
Terme-Noir, aux Pradiers.
Teullas, Teules à Redondet (399).
Tibaud à Jenton aux Pradiers (402, 403).
Tichet à Ribo.
Tinal à VDB (137) et Tinal à Tournon (437).
Tolon à Goumerle à la Javelier (426, 451,455).
Toutes-Aures.
Traversat de Courty aux Pradiers (317, 413, 422).
Vallat.
Vazel, Vazeille.
Védignas à Chaumont-Sud.
Venchy ou Venchin de la Porte du Mazel (28).
Vernède à St Giraud (169).
Vignes, Vignasses, Vignaud, Vignoles.
Sobriquets (Escais).
Sobriquets occitans en 1611-1655.
Sobriquets en 1813.
Les de Serres (vers 1100).
Les 5 homonymes Olivier de Serres à VDB.
Généalogie des de Serres (D'après les Manuscrits
de Montravel).
En 1600, les 8 maisons de Serres à VDB.
N°10 rue Nationale. Rameau du Pradel.
N°91a- rue St Jean. Rameau de Louis, avocat.
N°91b- rue St Jean. Rameau d'Antoine, prévôt.
N°72 rue St Jean. Rameau de Jean, greffier du Vivarais.
N°46 Grand-rue. Rameau de Louis, avocat.
N°108 Grand-rue. Rameau d'Olivier, avocat.
N°6 rue Jardin Public. Rameau de Claude, marchand.
N°35 rue du Fort. Rameau de Simon, marchand.
Les Astars (1284-1572).
Graphie du nom des Astars.
Généalogie.
Les LUCQUOIS-ASTARII.
Les Hauts et Puissants nobles Astars de 1284 à 1572.
Alliances des Astars.
Les premiers Astars de la Bastide.
I-Branche du Mazel, 108 Grand-rue.
(Voir chapitre 26).
Estienne-1er, chevalier (vu en 1392).
Anthoine 1er, (environ 1330-1395), notaire et juriste à
VDB.
Estienne-II, fils d'Anthoine-1er (environ 1380-1450), homme de
loi à VDB.
Vénérable Jacques, fils d'Etienne-II, jurispérit
(vu en 1464 et 1495).
Jean des Astars du Mazel, fils de Jacques, marié avec E.
COMTE (1450-1526).
II- Charles, ami du roi, 58 Grand-rue.
(Voir chapitre 28).
Messire Charles, fils d'Etienne-II, ami du roi (environ 1410-1479).
Note sur les Gassies de Bordeaux.
Noble Claude, fils de Charles, notaire et juriste (vu 1473 et
1488).
Vénérable noble Philippe, fils de Charles (vu en
1480, 1505,1511).
Marie des Astars dame des Plains épouse de noble Comte.
Anne Comte épouse de noble Beaumont.
III-Receveurs du Vivarais, Toutes-aures.
Note sur les RECEVEURS ou FERMIERS du VIVARAIS.
Noble Antoine-II, fils d'Etienne, (mort en 1483), Viguier et Receveur.
Magnifique et Puissant noble Joachim, fils d'Antoine-II, mari
de Jeanne de Laudun (mort en 1510), Viguier et Receveur du Vivarais.
Haut et puissant noble Christophe (fils de Joachim est mort en
1556). Receveur du Vivarais de 1508 à 1512. ..
Noble Claude, fils de Christophe, baron de Laudun, (tué
en 1567).
Isabeau, fille de Christophe, épouse de Balthazar de Flotte
baron de la Roche.
Les 3 Palais des Astars.
Les fiefs des Astars.
Une Bastide Occitane.
La Bastide intra-muros.
Les maisons adossées aux Barrys.
Les maisons des bâtisseurs occitans.
Le tracé des rues en L en 1650.
Portes occitanes.
Porte de l'Hôpital, Ouest.
Porte du Mazel, Est.
Porte St Jean, Nord.
Porte Notre-Dame, Sud.
Le Portalet ou Poterne depuis 750 ans.
Tour ronde de Toutes-Aures dite de Louis XIII.
Tour carrée de Cougogne en 1650.
Tour ronde des Astars (devenue des Pénitents).
Tour carrée de Barjac.
Le Donjon-clocher carré.
Tour ronde du Temple dite Tour Neuve.
Tour ronde de l'Horloge.
Tour ronde de Bougette dite du Portalet.
La tour de Pastre.
Tours de garde avancées.
Tour de Chantelauze, à l'Ouest de la ville.
Tour de Serres, au Nord de la ville.
Tour de Tournon, au Sud de la ville.
Tourelles honorifiques.
Tourelle du Mazel N°1 (N°108 Grand-rue).
Tourelle du Mazel N°2 (dans la Cour du 108 Grand-rue).
Tourelle des Astars-Barruel (N°58 Grand-rue).
Tourelle Sabatier (N°24 rue N-D).
Tourelle Montgrand (N°16 rue A. Court)..
Les Faubourgs.
Le Quartier du Fort.
Plan du Fort en 1813 semblable à 1650.
Plan du Fort, 12.
Les Guerres de religion.
Impasse Portalet-Ouest.
(du N au S).
Ex Chareyrou du Fort, ex ruelle du Temple,.
Actuel Barry du N°39 auN°79.
Le TEMPLE N°10 et N°17 Place O.de Serres.
N° ? rue du Barry-(296)-Joffre dit Guilhaume-Boyer (aubergiste)
-Abrivia-Auriolle-Delay.
N°39 rue du Barry (127 et 308)- Chabert dit le Vieux-Raoulx-Rigaud-Boyer
(teinturier).
Note sur la famille Chabert, à VDB depuis 600 ans.
N°43 rue du Barry(127)- Bertoye-Guigon et Chaze.
N°55 rue du Barry-(128)-Barbe-Reynaud-Flaugère.
N° ? rue du Barry(123)- La CURE (Voir N°14 rue du Portalet).
N° ? rue du Barry(124)- Darcon (faiseur de bas)-Estieule.
N°71, rue du Barry-TOUR de BOUGETTE.
-Jeune-Maurel -Trapon-Brioude-Silhol.
N°79 rue du Barry, angle rue du Bourreau (133)-Lagarde-Chanenc
dit Coucard-Guey-Tora.
Impasse Portalet-Est.
(du N au S).
N° ? (129) Louis Joffre dit Faucon-Vallos-Jourret-Arnaud ..
N° ? (125)-Mamarot-Faucon-Eldin et Chauliac.
N° ? (126)-Hugon dit Barraud-Ribon-Hugonnet.
Note sur la famille Hugon (300ans).
N° ? (126 et 213) - Perrotin-Salse (perruquier) et Chauliac.
Rue du Portalet.
Rue du Portalet-Nord.
(d'O en E).
N°14 (123) -La CURE.
N°12-Boyron-Gamonet-Delauzun.
Rue du Portalet- Sud.
(d'O en E).
N° ? (128)-Lasporte-Pourcheyrolle.
N° ? (128)-Joffre dit Faucon-Pourcheyrolle et Amiel.
Rue du Bourreau (ou Tinal).
R. du Bourreau-Nord.
(d'O en E).
N° ? (134)-Maison dite du Bourreau-Valantin-Dollivier-Chabas.
R. du Bourreau-Sud.
(d'O en E).
N° ?(136)- Raymond Léglize-Boyer- Delière.
-En 1813, (375), maison à Pierre Delière, intégrée
au domaine du Sénéchal..
N° ? (136)-Estienne Léglize-Gourdon (coroyeur)-Gasque.
N° ? (136)-Joffre-Cornut-Charbonnier-Perrier-Rouby.
N° ? (132, angle rue Nationale)-Colomb-Barbe-Charbonnier-Perrier-Rouby.
Rue du Fort.
Rue du Fort-Ouest.
(Du Nord au Sud).
N°45 (119)-Maistre-Hugonnet-Arnaud-Boyer-Marcel.
N°41 (120)-Maurel durant 200ans - Eldin (café) - Amblard.
N°35 (117)-Desserres-Landrau-Eldin (café).
N°33 (121)-Montgrand-Hugonnet-Colomb (prêtre)-Guilhaumanche.
N°27 (122)-Terrasse-Grivolas-Eynard-Chaussignand-Jalade-Laurent
(tabacs).
Note sur les Chaussignand (menuisiers).
Note sur la famille Terrasse, depuis l'an 1300 (700 ans).
Note sur les Grivolas, (rubantiers-chapeliers), (400 ans).
N°23, angle rue du Portalet (123)-Boyron-Gamonet-Croze- Faure
(curé) -Giry.
Carrefour entre N°23 et N°11, avec la rue du Portalet.
Maison du Prieur-19.
N°11 (115)-Le PRIEUR-Devès-Charret (boulangerie).
Carrefour entre N°11 et N°3, avec la rue du Bourreau.
N°3 (130) Suchon-Grivolas-Bolze-Rigaud-Marcel.
Rue du Fort-Est.
(Du Nord au Sud).
N°44a (119)-Cabanel-Landrau-Delauzun -Froment-Lorrain-Armand,
(café du Commerce).
N° 44b-(119)- Lascourtz- Landrau-Marel-Café.
IMPASSE-GELY (entre 119 et 117) (voir Plan 1813).
N°42 (117)-Gély-Chalancon-Landrau-Roche.
- Cadastre 1813, (231), à Simon Roche, grande maison de
105m2 avec 3 ouvertures..
N°36 Trois maisons en 1650 et une seule en 1813.
- En 1813 , (232), à Simon Mazade, serrurier..
N°24 (365) Labrot-Vernède (tonnelier)-Martin (boulanger).
Place de l'église.
Ex cimetière St Louis.
Place de l'église-Nord.
(d'O en E).
N°4, angle rue du Fort (116) -Meyssonnier-Bouysset-Chauliac-Dortier-Perrier-Laurent.
N°6a (243)-Rigaud-Dortier.
Cadastre 1813, (235), à Xavier Dortier, tisserand, ci dessus..
N°6b (243 et 272)-Laville-Dortier.
- En 1813, maison regroupée avec (236) le bâtiment
à Xavier Dortier, tisserand, 21m2..
N°6c-PASSAGE-St-LOUIS (fournil du boulanger Martin).
Pl. de l'Eglise-Est.
(N°19 à 41,du N au S).
La Ruelle de l'Horloge en 1650.
CHAPELLE- St-NICOLAS aux Nicolaï en 1505.
Un quartier d'artisans en 1650.
N° ? (103c)- Les charpentiers Boyron-Jeune et Bergognon.
Note sur la famille Boyron de St Jean (700 ans).
N° ? (103b)-Les cordonniers-Brun-Eymieux-Delolme.
N° ? (103a)- Les charpentiers Heyraud-Perrier.
-En 1813, (243 et 244) à Louis Jouve..
N° ? (101)- Les charpentiers Duranc dit Bajel-Heyraud.
Place de l'église-Sud.
(D'ouest en Est).
N°74 et N°72.
N°52 Place aux Herbes-Jacques Léglize-Gourdon-Richon..
Note sur les " Coutumes de maçons ".
N°71 (105)- Les joaillers-Perrotin-Tassis- Sibrand.
R. de l'Horloge-Nord.
(d'O en E).
N°1-(106)-Montgrand-Mallet -Ozil-Mazade.
N°14-(106)-Les cordonniers Sibleyras-Paÿs-Vallos-Benoit.
-Cadastre 1813, (256), Jean-Pierre Benoit, cordonnier, 32m2, 2
ouvertures..
(104) - Les cordonniers-Bouschet-Rigaud-Reynaud.
Tour de l'Horloge, rasée.
R. de l'Horloge-Sud (d'O en E).
(99, angle voir N°62 sur la Place) - Perrotin-Dupré-Mazade,
(serruriers).
(94, voir N°15 rue A. Court)-Prieur-Duchamp-Chabert.
(93, voir N°19 rue A. Court)-Laurent-Archimbaud.
(101) Goudet-Marcel.
Quartier du Four.
Note sur les affermes du Four (AA série 2C) ..
Chareyrou du Four-Ouest.
N° 123 rue du Barry (139).
N° 131 rue du Barry..
Le FOUR entre les N° 131 et 141 de la rue du Barry.
N°141 rue du Barry..
Chareyrou du Four-Est.
(du N au S).
Arrière du N° 57 rue Nationale-St Louis- Béchon-Perrotin.
Arrière du N°45 rue Nationale-Saussinne-Dupré-Chauliac.
ARCEAU du FOUR, entre N°45 et N°27.
Arrièrre du N°27 de la rue Nationale.
Arrièrre du N°19 rue Nationale.
Arrière du N°15 rue Nationale.
Quartier de la Place.
La Place-Nord.
(D'Ouest en Est).
N°48 (115)- CHALENDAR Lts du BAILLI du Vivarais.
N° 52 (112)-Léglize-Gourdon-Richon et Boyer-Trémollet.
N° 58 (109)-Perrotin- Bertoye- Sibrand- Mazade-Estèbe.
La Place-Est.
Angle Nord-est, N°62(99) Perrotin-Dupré-Marcon (curé)-Mazade.
Angle Sud-est, N°9 rue A. Court (98)-Delent-Chabert (menuisier)-Marnas.
La Place-Sud.
(d'O en E).
(216-angle, rasé)-Jeune-Maurel-Baume-Deleuze-Largier.
N°76 (213)-Perrotin-Courtiol (drapier)-Gasque-Déléage.
Rue Antoine Court.
Rue A. Court-Nord.
(D'Ouest en Est).
N°9 angle-André-Bertrand-Delent (curé)-Chabert-Marnas.
N°15 (94)-Prieur-Duchamp-Chabert (menuisier).
N°19 (93)-Laurent-Charbonnier.
N°24 -Gineston-Ribière.
N° 28- (88)-Rieu (tailleur)- Chabert (instituteur).
N°31(angle rue St Jean)- Desarnauds-Laville-Court-Roux.
Note sur la famille Court.
Rue A. Court-Sud.
(d'Ouest en Est).
N° 2 (210 vo)-Montgrand dit de-la-MARECHALE.
(Curé Teyssier)-Lebrat-Deleuze-Vergier.
N°8 (208vo)- Collet- Joffre-Cros-Bergognon-Robert.
Note sur la famille Collet.
N°16 (207)-Montgrand-Rigaud-Lejeune-Monteil-Rey-Gascon-Guyon.
N° 22(207)-Montgrand-Vernet-Héral-Robert.
N° 26 (205)-Montgrand-Darcond-Chauliac.
N°26 (204)-Pourcheyrolle-Lavalette-Eldin-Chauliac.
N°34 (202)-Gédéon Perrotin-Peyrolon..
N°38(200)-Freschet-Laroche-Grivolas-Tendil.
Famille Montgand.
La famille Montgrand dite la MARECHALE.
La famille Montgrand noble.
Les Montgrand aristocrates nés à VDB :.
Rameau de Simon à Marseille, né en 1641 à
VDB.
Rameau de Dominique à Marseille, né à VDB
(1653-1728).
Le Quartier St Jean.
Le quartier St Jean.
Démolitions de 1945.
Modifications de la rue St Jean.
La Rue St Jean-Ouest actuelle (du S au N).
La Rue St Jean-Est actuelle (du S au N).
Rue St Jean-Ouest.
(Du S au N).
N°15 (181)-Veyrenc et Chauchadis-Vernet-Sibrand-Tournayre.
N°21(183et185))- Bayle (chirurgien)-Faucon-Ozil dit Court.
N° 23, angle, (186)-Heyraud-Ozil dit Court-Gimond-Vialatte.
Note sur la famille Gimond-Bruneau (300 ans).
Carrefour Chareyrette Rigaud-rue St Jean.
N°35 et N°37-Nicolas (chirurgien)-Couret-Chalabreysse.
(312), à Jean-Louis Chalabreysse..
Carrefour rue A. Court- rue St Jean.
N°63 (85)-Blachère-Roux.
N° 75 (84)-Abauzit (avocat)-Aurange-Champanhet-Croze.
Note sur la famille Abauzit.
(83)-Freschet dit Bro-Gourdon et Chauliac.
N°91a et 91 b-HOTEL des DESSERRES durant 400 ans.
Note sur les PREVOTS des maréchaux à VDB.
N° 131 Place du Jeu de Paume (73, 75, 76b).
R. St Jean-Est N°16 et 20.
du S au N).
N°16 (41) -Pierre Labat (pasteur)-Colomb (horloger).
N°20 (42)-Chambelle puis Guilhon (notaires)-Gourdon.
Place Froment (S-N).
(47, rasé)-Fumat-Descours-Johannenc-Laboissière-Fargier.
Note sur Descours (Notes Guigon et Ribon).
(49, rasé)-Chaussy (serruriers)-Jouve.
(49Vo rasé)-Rouret.
(50, rasé)-Bonnaud (bastier)-Gimon.
(51Vo, rasé)-Sobolly et Bauzide-Debanne.
(52Vo, rasé) - Dupré-Bertoye-Massot (capitaine).
(53, rasé)-Delguey dit Tranchant, dit Lussas-Guilhon.
(56 rasé)-Samuel Tichet.
(57rasé)-Gaspard Lasporte-Gasque (chapelier).
(60 rasé)-Mazoyer-Pierre Gély.
(61rasé)-Pourcheyrolle-Ribon (cardeurs) -F.Gély.
(62rasé)-Bro-Farges.
(32Vo, rasé)-Pourcheyrolle dit Barral-Ribon-Gély.
(33Vo rasé)-feu Hilaire Bouschet.
R. St Jean-Est.
(N°64 à 110, du S au N).
N°64 (200) angle avec rue de la Loube-Nord.
Freschet-Mouline-Maroux.
Note sur la famille FRESCHET (300 ans).
N°70 (66)-Laville (gantier)- Mazade-Verdier et Durand.
N°71 (67)-Ducros-Pralong-Robert.
N°72(68)- de Serres, GREFFIERS des Etats du Vivarais..
DeSerres-Tholoze-Julien-Chalas-Cornut.
En 1920, au commandant Cornut..
N°90 (70) - Palais Nicolaï-Barjac-D'Ozil-Antraigues.
N°110 (71et73) à la Porte St Jean.
Chabassol-Laville (notaire)-Toulouse.
Note sur la famille Laville (600 ans).
Note sur la Famille Chabassol,.
Chareyrou Froment-Ouest.
Ex-Chareyrou Mazel.
Ex-rue Barral.
Charreyrou-Est et Terrasse.
Angle Charreyrou-Froment avec Grand-rue.
(N°111 et 99 Grand-rue)-Fombonne-Mouline-Boyron.
N°16 rue Froment (29)-Montgrand-Deleuze.
N°86 Place Froment (?)- Jean Raoux- Lafarge.
N°82 Place Froment (64Vo)-Martin (300 ans).
N°73 Place Froment (37Vo)-Rambaud-Ranchin.
N°66 Place Froment-Est (30)-Mazet-Gimond dit Arlaud.
N°63 Place Froment (31)- Meysselle-Gauthier (200ans).
Note sur la famille Gauthier (200 ans).
La Loube en 1650.
Loube-Est et rue Terrasse.
(63 en place)- Saboul dit Pradau-Rigaud dit Freschetti..
(64 en place)-Jalla-Gerbon dit Jalla-Adam (cordonniers).
(65a en place)-Dubois, (médecin empyrique)-Richon.
Note sur les Dubois (empyriques durant 300 ans).
(65b en place)-Desserres-Breton (cordonnier).
(65c en place)-Brian-Berton.
Palais Nicolaï-Barjac.
Le Palais actuel.
Les Nicolaï au 14ème siècle.
Guy 1er en 1305.
Ahoult 2ème vivait en 1386 -1428.
Les Nicolaï au 15ème siècle.
Raymond mort en 1508.
Chapelle Saint Nicolas.
Bernard, mort en 1518, Lieutenant du bailli du Languedoc.
Palais des Nicolaÿ " école de droits " au
16ème siècle.
Bonne, épouse d' Hérail-I de Barjac, 1518-1547.
BOST-del- FESC alias Bosquet alias Bousquet à St Pons.
Aux 16ème et 17ème siècles.
La famille noble de Barjac de 1547 à 1684.
Charles de Barjac (député aux Etats du Languedoc
et du Vivarais).
Louis de Barjac dit M. de Vals (Blessé au siège
du Pradel en 1628).
Hérail II de Barjac dit M.de Vals (Révolte de Roure
en 1670).
La famille noble d'Apchier de 1684 à 1713.
Au 18ème siècle.
Simon d'Ozil sgr de St Vincent et de St Andéol en 1713.
Thérèse d'Ozil et de Launay d'Antraigues (Note de
Marius Ribon).
E-H-L de Launay comte d'Antraigues (In Quérard, Hilaire,
Mollier).
Genton maître des Eaux et Forêts de 1775 à
1794.
Pendant la Révolution " atelier de salpêtre
".
Aux 19ème et 20ème siècles.
Louis-Hilaire Nougarède en 1794 (in J.C.Hilaire 1995).
Thérèse-Agnès Nougarède en 1799 (in
J.C.Hilaire 1995).
Hyppolyte Nougarède en 1840 (in J.C.Hilaire, 1995).
Famille Nougarède en 1905 (EV-C11).
Cartonnage de 1927 à 1968-Jouret-Vincent-Mirabel.
Maison de retraite en 1968.
Chareyrette Rigaud.
Ch. Rigaud-Sud.
N°2(194)-Dupuy-Auzépy-Rigaud-Givaudan-Marnas.
N°10(194bis)-Chalas-Albert-Rigaud.
N°12(192)-Laroche-Albert-Hayraud.
N°18 (191)-Aymar-Audigier- Dhorte.
Note sur la famille Aymar (400 ans).
N° ? (190)-Gaschet-Audigier-Delhomme.
N° ? (189)-Claux-Albert- Malmazet.
N° ? (188)-Rigord-Malmazet.
N° ? (187)-Chabert-Bernard- Guigon.
N° ? (187)-Ribière-Vernet-Chaussy-Combe.
N° ? (186)-Faucher-Brian de Miraval-Chaussy-Boyron.
Ch. Rigaud-Nord.
(D'Ouest en Est).
(222-rasée)-Gouys-Giraudière-Auzély-Marnas.
N°9 (195) Pourcheyrolles-Colomb-Dupuy-Marnas.
N°11 (196a)-Raynaud-Boyer-Pontal.
N°17 (196b) -Neyran-Boyer-Feuillat-Robert.
N°25 (197)-Dumazel-Bertoye- Bergognon-Guyon.
N°29 (198a)-Chabert-Reynaud-Fermond-Guyon.
N°35(198b)-D'Ozil-Ozil-Deleuze-Guyon.
N°37(182)-Veyrenc-Vernet-Gourdon-Chardès.
N° ?-Pourcheyrolle-Lavalette-Delent..
N° ? -Perrotin-Peyrollon.
N° ?-Freschet-Veuve Laroche-Gimond.
N°47, angle (198d)-Nicolas-Chalabreysse.
Rue Notre-Dame.
Rue N-D-Est.
N° 3 et 9-boutiques sous la mairie.
N°11-MAISON du ROY-siège du Bailliage du Vivarais,
de la Conciergerie et des prisons, actuelle Mairie.
Note sur les baux affermes du " couretage " des rues.
N°21(2)-Juvenis-Moynier-Chalamel-Raphanel.
Note sur le Café du Siècle Raphanel.
Note sur la Maison de Judith Sallier épouse Moynier.
Note sur le PASSAGE-CHALAMEL.
N°31 rue Notre-Dame et N° 10 et 14 Place Couverte.
Lagarde-Reymond-Charbonnier-St Etienne.
Rue N-D-Ouest.
N°4-6, maison d'angle, voir N°15 rue Ressayre.
N°12, 16, 24 - Sabatier-Turc-Gourdon-Vernet-Briand.
Note sur la famille Turc (250 ans).
Note sur la famille Gourdon (300 ans, 1 consul).
Note sur Briand Jacques et Louis, industriels.
N°28 et 34 -1/2-Palais des Astars de Laudun-Louis Briand.
N°52 (235) -Fumat-VERNET-Boulangerie.
Note sur les marchands Fumat, (200 ans),.
N°58(236)-Ladet-Robert-Café Maximin-Charbonnier-Courtial.
N°64(237)-Etienne-Albert-Mayaud-Audigier-Faucon.
Note sur la famille Albert (300 ans et 3 consuls).
N°96 (237) - Rieu-Froment-Martin-Vernède-Imbert-Rigaud-caféValentin-Croze.
Note sur la famille Rieu (Grimaud).
Palais Sabatier.
(N°12, 16, 24, rue Notre-Dame).
Palais Sabatier(167).
1600-1722- nobles Sabatier-Justet-Blachère-Dussaut.
18ème siècle, Gourdon-Vernet (marchands).
Cadastre 1813, J et L. Briand, héritiers de P. Vernet.
19ème siècle divisé en 3 maisons avec boutiques.
Famille Sabatier durant 300 ans à VDB.
Le domaine Salivaud à Chantelauze.
Le domaine de Font-Jounette à Fantaurie, actuel Beaufort..
Chazal et jardin au terroir de Charbonnier.
Successions : Salivaud, Serres, Sabatier, Saboul.
Rue Nationale.
R. Nationale-Ouest.
N°11, angle de Triby (157)-HOTEL-BARBIER.
Note sur la famille Daizac.
N°15 (156)-Tichet-Eldin-Delguey-Perrier-Bonnet.
- Au 20ème siècle, famille Perrier puis famille
Bonnet, marchands..
Note sur la famille Tichet.
Note sur la famille Eldin.
Au 20ème siècle il y a eu aussi le café Eldin-Raphanel,
rue N-D..
N°19(155)-Faucher et Nicolas-Tassis-Fermond-Villedieu.
N°27(155)- Nicolas-Tassis-Auzépy-Villedieu.
Note sur la famille Villedieu.
N° 31(152)-Chauliac-Grivolas-Farges-Barbe.
Arc du Four entre N°31 et N°41 rue Nationale-St Louis.
N°41(146)-Tailhand-Saussinne-Comtat-Sautel-Bertoye-Dupré-Chauliac.
Note sur les notaires Saussine.
N°45(143)- Jeune- Perrotin-Villard-Chardès..
N°51(142)-Raoulx-Perrotin-Chastel-La Poste.
N°57 (140)-Béchon-Chabas-Chastel-La Poste.
Note sur la famille Béchon (700 ans, 6 consuls).
N°63 (139)-Hôtel du Sénéchal (voir chapitre
20).
N°69 (137)-Dolivier-Clauzel-Trapon-Chastel-Magnin.
Note sur Trapon, entrepreneur.
N°75 (132)-Colomb-Charbonnier-Perrier-Rouby.
R. Nationale-Est (du S au N).
Angle N°10 rue Nationale et N°7 Grand-rue-Nord (170).
Maison d'Olivier de Serres.
Note sur la Grand-rue.
N° 12 et 28-Chaussol-Gourdon-Boyer-Auzély-(Boucherie).
N°28 (222) Chalas-Hébrard-Froment-Julian-Rigaud- (Boulangerie
depuis 200 ans).
Note sur la famille Rigaud (400 ans, 2 consuls, 1 maire).
Place Largier.
Maisons rasées de la rue Nationale-Est.
(222, rasé)-Nevière-Boyer dit la Chemise-Eldin (modistes).
(221, rasé)-Tichet et Mazoyer-Colomb-Pommier et Gourdon-Déléage.
(221, rasé, angle Chareyrette)-Guigon-Demontis-Baume- Arnaud-Auzély-Marnas
(Boucherie).
Famille Perrotin.
Les Perrotin " hommes de la forge et du feu ".
Les Perrotin au 17ème siècle (In huguenots et Commentaires).
EXPLOITS du Capitaine ROUSSET catholique 1592-1603.
COMPLOT huguenot de 1627 PENDU.
Les Perrotin consuls et maire de VDB (1562à1804).
Généalogie du général Perrotin.
Vie du général Jean-François Perrotin, 1726-1804.
Les seigneurs de Marichard.
Note sur Ollier de Marichard seigneur de Montaud.
Hôtel du Sénéchal.
La façade et sa rampe du 17ème siècle ont
été classées monuments historiques en 1932..
" Jeu de paulme " privé en 1650.
Louis de Guy, huguenot, dit capitaine Baron.
Prise de Villeneuve par Louis de Guy en 1573 (In Huguenots).
Louis de Guy gouverneur huguenot de VDB (1573-1586).
Capitaine Jacques-I de Guy tué en 1622 (Commentaires p
94).
Jacques-II de Guy, mort en 1674 (AA, 6 MI 157).
Charles Delière, avocat, procureur du roi (1734-1770).
Jean-Louis Delière, avocat, procureur du roi (1770-1789).
Cadastre 1813-Pierre Delière, avocat.
En 1829, école et pensionnat des surs de la Présentation.
Guerre 1939-1945, cabinet médical et réfugiés.
" Union des Vieux travailleurs ardéchois " ou
U .V.T.
Menuiserie Teyssier, puis appartements.
Note généalogique sur la famille Delière
durant 300 ans.
Rue Ressayre.
Rue Ressayre-Nord.
N°2(157)-Hôtel Balazuc..
N°20 et 24(160)- BONAS-Nicolas-Rouvier-Bertoye-Blachère-Pitavy.
Note sur les Bertoye, (500 ans, 2 maires).
N°28 (161)- ARCONS-Bret-Vallos-Bartre-Peschier-Roussin.
Rue Ressayre-Sud.
Angle N°15 rue Ressayre avec N° 4 et 6 rue N-D (164).
PRIEUR dit Chantusas-Giraudière-Fumat-Bourelly-Vernet-Briand-Bartre-Ressayre-Bonnet.
Note sur Prieur dit Chantusas (500 ans, 2 consuls).
Note sur la famille Ressayre (120 ans).
Note sur la famille Bonnet (500 ans).
N°23(162)-Maurin de Larque-Vidal-Guigon-Bayle-Perrier.
Grand-Rue-Nord.
N°7 à 91, branche G-R primitive.
N°7-(169)- Maison d'Olivier de Serres. Voir N° 10 rue
Nationale coté Ouest.
N°15 (170)-Reynet-Saboul-Dumas -Bernard-Faure.
N°21-(171)-Mercoyrol-Saboul -Nury-Marty.
N°25-(172) Sire Lagarde-Malmazet-Heyraud.
N°33-(174)-Bonhomme-Malmazet-Mirabel..
N° 45-(176)-Gascon-Hargenvilliers-Malmazet-Moulin.
N° 51- (178a) - Richard-Passage Malmazet (disparu) - Rigaud.
N° ? (178b)-Béchon -Malmazet-Imbert-Rigaud.
-Actuellement à M. Rigaud..
N° ? (179)- Marcon-Boissière et Ozil-Rigaud.
-Actuellement à M.Rigaud..
N° ? (180)-Raoulx-Mercier-Joffre (marchands).
N°71-angle- (180)- Chantillac-Meysselle-Joffre-Auzély-Ville.
Carrefour Grand-rue-rue St Jean, entre N°71 et 91.
N° 91 à 111, ex branche rue du Mazel.
N° 91-(39)-Vallos-Jouret-Couriol-Rigaud.
Famille Vallos.
N°97 (38)-Rambaud-Bayle-Gourdon-Faucon-Rigaud.
N° 99b (35)-Giniston et Chaussy-Deleuze.
N° 99a (34) Vincent-Tournayre.
Carrefour Grand-rue et Chareyrou entre 99a et 111.
N°111-(28) -Fombonne (notaire)-Mouline.
Malmazet de St Andéol.
Famille Malmazet de St Andéol.
André né en 1649 à Vaison (mss Montravel).
Jean Baptiste, en 1722, TUE en DUEL.
Noble Jean-André-I (décédé en 1766)..
Noble Jean-André-II de St Andéol, viguier de VDB
(1706-1796).
Noble Jean-Baptiste-Louis (1749-1824).
Louis-Ferdinand (né en 1781 à VDB).
Louis-Henri-Ferdinand (1810-1870).
Famille de Watré-Malmazet.
Les 3 fils d'André :.
Les 3 fils de Jean-Baptiste :.
Les 4 fils de Jean-André II :.
Les 2 fils de Jacques-Hilaire :.
Hôtel Malmazet.
18ème siècle..
Devis de travaux du 23 aout 1745 (Julien notaire).
Rampes des fenêtres en fer forgé, 1801-1806.
Cadastre 1813, immeubles et passage.
1896-1961, les Mirabel, notaires.
Dégradations des lieux et des archives.
Réhabilitation par la ville.
Note sur l'affaire de 1797durant la Révolution (Roulx notaire).
Famille Lagarde.
1-Louis de Lagarde prieur de Tournon en 1470.
2-François Lagarde prêtre en 1507.
3-François Lagarde cordonnier en 1512.
4-Anthoine Lagarde sergent-huissier en 1545.
" Les Sergents-huissiers ".
5-Anthoine Lagarde marchand en 1562.
6- SIRE Toussaint Lagarde (1548-1638).
7a -Noble Etienne, ETAPIER, RECEVEUR, VIGUIER Etienne Lgarde était
le fils de Sire Toussaint Lagarde et le neveu de Théodore
Lagarde. Etienne était un très important marchand,
un adroit et fortuné homme d'affaires, brasseur d'affaires
comme son père..
Note sur les Etapiers.
7b-Anne Lagarde, femme d'affaires (Mollier, note p 389).
8-Noble François Lagarde, colonel en 1689 (Mollier, idem).
Grand-rue-Sud.
N°18 (4) -Pastel-Raoulx-Gontier-Ressayre.
Les PASTELS, JUGES de la VIGUERIE durant 200 ans.
N°26 et 34-(9)-Ponhet-Chalendar de la Motte ..
Les PONHET, CLAVAIRES du ROI durant 200 ans.
Note sur le Syndic du Vivarais.et le Syndic du Languedoc.
CHALENDAR de la MOTTE, SYNDICS durant 100ans.
N°26-(9)-Rostaing-Rabaniol-Heyraud-Nougarède-Jouret..
N°34-(11)- Nicolas-Rabaniol-Heyraud-Delhoste-André.
N° 38-(13)-Platet-Dolivier-Rabaniol-Arnaud.
Les PLATET, JUGES du BAILLIAGE durant 200ans.
Maison Grangier, 85.
N°46 (14)-Platet-Desserres-Guilhon-Barthélémy-Grangier.
Note sur la famille Grangier (200ans).
N°58-(15)- Palais des Astars-Barruel (voir chapitre 28).
N°74 et 80 (18) -Hôtel Ganhat-Lagarde-Cade.
Les GANHAT VIGUIERS du roi durant 80 ans.
N°88a - Hôtel Ganhat-Tardieu-Dupuy-Chambé..
Note sur la famille Tardieu et Dupuy, juges du Vivarais.
N° 88b-(20)-Jacques et Anthoine Perrotin, frères.
N° 88c-(22a)-Chazal à Rally.
-Sud, le Barry..
N°88d-TOUR de la Boucherie en 1650.
N° 88e-(22a) CAVE de la boucherie.
N° 88f-PASSAGE de la boucherie.
Note sur les baux affermes de la Boucherie ..
Chapelle des Pénitents.
N°88g-(22b)-Marnas-Rally-La Selve-Hilaire.
N°98-(20 bis)-Béchon-J. et A. Perrotin frères-Vernet-Chapus-Guigon.
N°104-(24)-Chaussol-Archimbaud-abbé Guigon-Raoux-Tromparent.
N°108-(25) - Palais des Astars du Mazel, voir ci après
le chapitre 26.
Le Mazel.
Palais des Astars du Mazel.
N°108 Grand-rue.
Mansus, mas, mazel, métairie, manoir.
Macellum, macel, masèl, boucherie, abattoir.
Le Mazel à VDB.
Le domaine du Mazel des Astars.
Les Astars du Mazel (Voir chapitre 5).
Vers 1500 division du palais.
Compoix 1570, Demoiselle Jehanne des Astars.
De 1600 à 1700 (25), famille de Serres.
17ème et 18ème siècles, les Dupré,
notaires.
19ème et 20ème siècles, famille Bernard...
Rabaniol de la Boissière.
Simon Pierre, avocat et notaire, 1er consul, 1699-1745.
Noble Jean-Clair, avocat, Lieutenant du bailliage, 1718-88.
Joseph-Louis, avocat, historien et scientifique, 1749-1835.
Hôtel Rabaniol-de La Boissière.
26, 34, 38, Grand-rue et 21,17, rue Neuve.
Avant le 18ème siècle, hôtel du Syndic de
La Mothe.
Au 18ème siècle.
Au cadastre de 1813, Sébastien Laboisière.
1818-1834, Heyraud notaire puis Thérèse Nougarède.
Division en 7 parties en 1834.
Etat actuel en 2010.
Palais Astars Barruel.
N° 58 Grand-rue.
Les propriétaires successifs.
Le Palais des Astars aux 14ème et 15ème siècles..
1623-1650 aux Astars de Beaumont.
18ème siècle à noble d'Arlempde de Mirabel.
1719-1734-à noble J-B Dillon, Garde de la manche du roi.
Inventaire pour J.B. Dillon en aout 1734 (AA 22B7).
Note sur les ardéchois GARDES du Roi (d'après St
Allais).
1734-1840 - à la famille de Barruel.
Antoine de Barruel, Lieutenant général du roi (1707-1798).
L-A- de Barruel, Lieutenant général du roi (1733-1811).
Etats généraux en 1789, salon de la Noblesse.
Abbé Augustin de Barruel (1741-1820).
Cadastre 1813, hôtel de Barruel.
1840-1932- distillerie du Coiron, Deleuze-Lebailly.
1938-1999 - école catholique de filles.
Toutes-Aures-Nord.
N°12- 1/2 Palais des Astars de Laudun.
Astars-Briand-Hilaire.
N°32-1/2 Palais des Astars de Laudun.
N°50- Villedieu-Amblard-Vernède-Ranchin.
N°56-Julien(?)-Ribière--Chaze-Vialatte.
N°62-Famille Boule.
N°72-" Les CAVALIERS "-Bonnaure, (auberge du Soleil
d'Or)-Gineste.
N°76- Pampelonne -Lestrait-Ranchin.
Note sur Pampelonne.
N°86-Landrau (cabaretier).
N°94-Arnaud-Rigaud.
N°96-Soubeyrand.
N°102-Gourdon-Ginhoux.
N°114-Robin.
N°116-Chabert.
N°122-Artige.
Rue Grimaud-Ouest.
Angle rue Toutes-Aures-Nord.
N°21-Jacques Bret-famille Dupré.
N°39-Famille Briand-famille Ressayre.
Rue Grimaud-Est.
N°22-Palais des Astars de Laudun-Briand-Gimond.
N°32- Maurin-Guigon-Bayle-Perrier.
Hôpital.
Rue de Chantelauze.
Palais AstarsLaudun.
Palais, 12 et 32 rue Toutes-Aures-Nord.
Palais des Astars-Laudun, 100, 101,102.
Propriétaires successifs.
14ème et 15ème siècles-Les Astars de Laudun.
1573- 1725-Les de Flotte barons de La Roche.
Les Balazuc, Gouverneurs de VDB, " locataires ".
COMPLOT en 1627 à VDB.
En 1629, RECEPTION du ROI Louis XIII.
1725-1800, Alexandre Tavernol de Barrès.
Révolution, Simon-Pierre Tavernol de Barrès.
Aventures des Tavernol émigrés en Amérique
et en Suisse.
Division du palais, rampe du chur de l'église.
1800-1829, Louis-Benoit Heyraud, notaire.
1829-1859, Louis-Emile Heyraud, notaire.
Note de l'abbé Mollier sur Louis-Emile Heyraud.
1923-2007, famille Blachère-Pitavy..
Réhabilitation de ce palais par la famille Pitavy-Grasset.
Toutes-Aures-Sud.
Toutes-Aures-Sud.
N° 13 à 49 famille RAOULX puis famille Delière.
Note sur la famille Raoulx (400 ans, 3 consuls).
N°13 (233)-Raoulx-Delière-Lavastre.
N°23 (233)-Raoulx-Delière-Reynaud-Roudil-Chaussy.
N°31 et 37 (233)-Raoulx-Delière-Artige.
N°41 et 49 (233)-Le CHEVAL-BLANC-La Poste.
Note sur la famille Delière.
Toutes-Aures-Sud.
N°55 (232)-Bernard-Chabert-Mayaud.
N°57 (231a) -Pouzache-Verdier ?-Vernet dit Montgrand.
N°63 (231b)- famille Brun-famille Jalivet.
N°69-(231c)- Imbert-Grivolas.
N°73(231d)- Prieur-Martin.
N° 85 (231e)-Ducros-Dupré-Raulet.
N°85- (230vo)-Durand-Penchenier-D'Aleyrac-Raulet.
Note sur les nobles d'Aleyrac de VDB.
N°91(229) - Collet-Famille Dortoux, boulangers.
Note sur la famille Dortoux alias Dhorte.
N°99 - Famille Fermond.
N°101- Famille Laville.
N°109 (228vo)-Boysse-Penchenier-Arnaud-Rigaud-Maurin.
N°123 (226) - Pommier-Chabert-Marze-Chaussy-Moyrou.
Note sur la famille POMMIER.
Place Obélisque.
Place Notre-Dame en 1650.
Place de la Porte N-D en 1730.
Place de l'Obélisque en 1804.
Place Obélisque-Est.
N°55- Le LOGIS du LYON-d'Or.
Généalogie Flachère (dit Dujardin), hôte
du Lyon d'Or.
" Le JARDIN Flachère " et la Place Couverte.
N°62-Léglize-Flachère-Fermond.
Note sur la famille Léglize (200 ans).
Place Obélisque-Sud.
N°76 (245)-Trois époques.
1ère époque avant 1700 : DOMAINE de noble D'OZIL.
2ème époque, 1760 à 1848.
3ème époque, après 1848.
N° 90? (248)-Marconnet-Chaze-Marion-Froment et Escudier-Feuillet-Liabert.
Rue Maurel.
Rue Maurel-Sud.
(D'Ouest en Est).
N° 8 rue(249a)-Maurel-Famille JEUNE-Marcon-Maurel.
N°8 le bas et N°26 (249b), (boulangerie)-Marion-Maigron-Arnaud.
N°32 (250)-Mercoyrol dit Barberousse-Ranchin-Vital-Faure.
-(507), Jean-Louis Faure, 25m2, 3 ouvertures..
N°40 (251) - Pascal dit Fatayre-Cheyron.
-En 1813, (508), aux hoirs d'André Cheyron, 112 m2 au sol,
3 ouvertures..
N° 46-Moynier-Estieule-Tournois.
Rue Maurel-Nord.
N°5-(258)- Voir N°62 place de l'Obélisque.
N°10-(256)-Saboul-Flachère-Dujardin.
N°15-(248)-Voir N°4 rue Neuve-Coronel-Flachère-Dortoux-Giauffret.
N°31-(255)-Beaussier-Arnaud-Laville.
N°33-(254)-Fléaugièr (gardien des prisons, assassiné)-Reynaud-Rocher.
N°47-(254 vo)-Guionet-Ribère.
N°47-(262)-Chaussy du Cerf-Sévénier-Ribière.
Jeune (Juvenis-Lejeune).
1474-1600 -Les notaires Juvénis, au N°21a rue N-D.
Au compoix de 1650, trois Jeune.
Branche des Jeune notaires.
1604-1674 (143 vo)-Jean Jeune, notaire, N°8 rue Maurel.
1614-1689-Nicolas Jeune, notaire, N°8 rue Maurel..
1692-1708- Simon Jeune, notaire, N°8 rue Maurel.
1639-1709- Nicolas Jeune avocat, N° 8 rueMaurel.
En 1685-noble François-I Jeune de Chambéson, avocat,
au N°8 rue Maurel.
1711-1765 - noble François-II Jeune de Chambéson,
avocat, N°8 rue Maurel et N°23 avenue Dupré.
1744-1804 - Pierre-François Lejeune, avocat, maire.
1770-1799- Le Général Lejeune.
1772-1797 - Le capitaine Venant Lejeune.
Reconnaissance de leur ville.
L'abjuration des huguenots en 1685.
Branche des Jeune, marchands.
1650-(216) -Jacques Jeune, négociant, maison de Bougette.
Une grange à Bagel avec 30 hectares..
Balthazar fils de Jacques.
SUPPLICE de Charles, huguenot.
Rue Charbonnier.
Rue Charbonnier-Est.
N° 10-Sabatier-Avias et Charbonnier (cabaretier).
N° 15 -Sabatier-Delent-Chapelle (cordonniers).
N°19-Sabatier-Dortoux-Fargier.
N°33- (167) -Sabatier-Auzépy-Astier-Létang-Hornus.
Note sur la famille Auzépy.
N°63- Sabatier-Sibrand-Desclaux-Coudène.
Rue Charbonnier-Ouest.
N° 12 (251) Domeyron- Rey-Leyris.
N°19 (252a) Dubois-Charbonnier-Rey et Leyris (cordonniers).
N°19 (252b)- Prat- famille Chaze (tisserand).
N°38(253)- Pourcheyrolle - Ribon - Joffre (tisserands) - Arnaud-Gascon-Armand-Guyon-Bonnet.
Note sur la famille Arnaud (boulangers-meuniers)(300 ans).
N°52 - Noble D'Ozil-Vallos-Ozil-Bonnet.
N° 60- Noble D'Ozil-Perrier (cordier)-Bonnet.
N°66 -Noble D'Ozil- Lavalette-Vautrain- Instituteurs ..
N°122 -Noble D'Ozil- Lavalette-Ecole communale..
Place Couverte.
Place Couverte-Nord.
N°10 et N°14 Place Couverte, voir le N° 31 rue N-D.
N°20-Moynier-Sallier-Chalamel-Feuillade-Dussaut.
Daniel Sallier AGENT- SECRET (Guerre des Camisards in Mollier).
Note sur les Feuillade (In Marius Ribon).
N°20-Passage Chalamel.
Place Couverte-Est.
N°28- Jardin Laboissière-Boyer-Ribon..
N°35-Pharmacie-Champion-Pagès-Boyer-Ribon-Santapau-Aubert.
Note sur un compte d'apothicaire.
Rue Neuve.
Rue Neuve-Côté Sud.
N°4 (259)-Coronel-Flachère-Mouline-Giauffret.
N°8(260)-Raffard-Pizon-Charousset-Burnot-Merle.
N°12 (261)-Reynaud-Mercoyrol-Martin-Grivolas-Lauzier et Benoit-Martin-Boule-Burnot
..
Note sur les Martin et Fermond (bourreliers-chapeliers).
Note sur le livre d'Henriette Faroux.
N°20 (261)-LOGIS du DAUPHIN.
Note sur le livre de Michèle Saro " l'Hôtel
Roustan ".
N°36-(262)- LOGIS du CERF -Chaussy-Chazal- Laplanche-Sévénier-Charbonnier-Ozil-Fambon.
N°42a (265) -Montusclat- Nougarède-Chaulet-Martin-Gourdon.
N°42b (265 vo)-Laroche (Roche)-Horvat -Gourdon.
N°54 (267)-Massot-Vernet et Chalamel- Roche-Terrier.
Note sur Florian (1755-1794).
La Planette en 1904.
N°19 -Vallos-Ducros-Gély-Evesque.
N°26 - Vallos-Filature Dussaut - notaires Ollier.
Rue Neuve prolongée.
Rue de la Fontaine en 1650.
Rue de la Planette en 1904.
N° 62- maison Hilaire.
N°62a -Jullien, maçon - J.C. Hilaire.
N° 62b-Pierre Dusserre-La Cure-Guigon-Hilaire.
Note sur P.A.Dusserre, archevêque d'Alger.
N° 78 - Sévénier dit Fédau.
N°84 -Tailland-Sévénier de Vallos-Chauliac.
N°90 - Albert-Antoine Dusserre, juge de paix - Sévénier.
N°98 -Vallier-Sévénier.
N°104 - famille Ginhoux.
Rue Neuve côté Nord.
Jardin Saboul-Jardin Flachère-Place Couverte.
N°17 (11)- Jardin Nicolas-Laboissière-Boyer-Ribon.
Note sur la famille Ribon (450 ans).
N°21 (11et 15bis)-Jardins-Nougarède-André-Martinent.
N° 43 (15) Jardin des Astars-Barruel.
Voie de Chamarelle.
Chemin des Chauchières en 1650.
Cimetière protestant 1621-1685.
Un chemin de terre en 1621 (In Mollier).
Donations de noble de Beaumont (Grimaud, p. 180).
Chanabière des pauvres de 1685 à 1730.
Ventes en 1730 et 1734 (Revue VDB 1979).
1734 à 1813, " Muriers à Ginhoux ".
Une certitude.
Note sur l'or des cimetières.
N°45-Le Pré de la Paume.
Rue de Lesparets.
N° ?-Jardin Chaussol (24), " proche la Tour de Cougogne
".
N° ?-Jardin Ganhat (18)-Cade-Centre-social.
N° ?- Jardin Perrotin (20), " sous la Tour des Astars
".
Place de l'Orphelinat.
N° ? -Jardin-Fumat-Meunier-Barruel-Perrier-Chaussy-Parking.
N°84-Jardin Mercoyrol-Chambon-Rabaniol-Mouline- Joffre-Ribon.
Rue de la Fontaine en 1650.
Jardin Saussine en 1650-Le Couvent-Orphelinat.
Place Barricade.
Place Barricade côté Ouest.
N°4(238)-Dupuy dit Claudony-Vallos-Mamarot et Vigne.
N°6(239)-Desserres-Vigne-Boucher.
N°8(240)-Brémond-Valentin-Fargier-Raynaud.
N°10(240)-Les maréchaux Chaussy-Raynaud-Perrier.
Note sur la famille Chaussy.
N°16 (256)-HOTEL SABOUL-Rigaud-Lejeune-Mamarot-Champanhet-Roustain-Gendarmerie-Vallos.
N°32(241a)-Audigier-Joffre-Ozil dit Faucon-Doize..
N°32(241b) Audigier-Imbert-Courret et Feuillade (prêtre).
N°46(242)-Rey-Bourelly-Vernet-Roustain-Pascal-Mathon-Laurent.
Place Barricade côté Sud.
N°23 et 26- CLOS de SERRES.
Note sur la famille Faucher alias Fauchier.
N°23-Faucher-Brian de Miraval-Chaussy-Amblard- Galfard-Mathon-Armand.
N°26-Faucher-Brian de Miraval-Chaussy-Combe-Roche-Durif.
Hôtel Saboul-Rigaud.
Au 17ème siècle Hôtel Saboul.
Au 18ème siècle Hôtel Rigaud.
Branche de Charles Rigaud.
1799-1804-Pierre-François Lejeune.
1804-Hilaire Mamarot, avocat.
Soit un total d'environ 4.000m2..
1848-1861, Champanhet, médecin..
1860-1886-Roustain, industriel, homme politique.
1886 à 1922, gendarmerie avec 5 gendarmes (A.E.C11).
20ème siècle-Félix Vallos, négociant.
Famille Saboul.
(Saboul de Beaufort).
Une famille très engagée dans la ville (400ans,
5 consuls).
Beaufort ancien domaine de Font-Jounette.
Généalogie.
Rameau-I- Claude.
I-1er degré-Claude-I Saboul, né avant 1600.
I-2ème degré-Louis Saboul, fils de Claude, né
en 1621, notaire, greffier de la viguerie, marié avec Léonarde
de Niclot (bourgeoise) d'Aubenas..
I-3ème degré-1--Henri Saboul, fils de Louis, né
en 1648, curé e VDB de 1684 à 1707..
I-3ème degré-2- Claude-II, fils de Louis, né
en 1651, marchand, marié en 1673 avec Jeanne Dupré
(bourgeoise) de Lavilledieu..
I-3ème degré-3- Noble Jean Saboul fils de Louis,
né en 1663 avocat, marié avec Gabrielle d'Ozil de
St Vincent..
I-4ème degré-1-Gabrielle-Philippa, née en
1696 à VDB, fille de noble Jean et de G. Dozil.
I-4ème dgré2-Noble Pierre-Bruno, né en 1703
à VDB, fils de noble Jean et de G. Dozil..
Rameau-II- Jean.
II-1er degré, JEAN Saboul, frère de Claude, né
avant 1600.
II-2ème degré, Claude né en 1636 fils de
Jean, marchand, marié avec Isabeau Gourdon de St Jean.
Ils ont eu un fils Jean-Baptiste né en 1671 et plusieurs
filles..
II-3ème degré, Jean-Baptiste né 1671, fils
de Claude et d'Isabeau Gourdon, , marchand, marié avec
Marguerite Raoulx (bourgeoise) de VDB avec laquelle il a eu de
nombreux enfants à VDB, dont Jean-Baptiste en 1697, Pierre
en 1701, Jean en 1705, Pierre en 1713, Marianne en 1727 mariée.
avec Pierre Dubois-Maurin, avocat, puis député de
l'Ardèche...
II-4ème degré, Jean fils né en 1705, fils
de Jean-Baptiste et de Marguerite Raoulx, marchand à VDB,
marié avec Marie Chamarand..
II-5ème degré, Jean-Baptiste, né en 1732,
sgr de Beaufort, avocat, avocat, 1er maire de VDB, fils de Jean
et de M. Chamarand marié avec Marie Jeanne Bac fille d'un
avocat..
II-6ème degré-1, Pauline Saboul-Beaufort née
en 1779,.
II-6ème degré-2, Pierre-Henry Saboul-Beaufort, né
en 1780..
Avenue Dupré.
Avenue Dupré côté Est.
N°9-PARC d'OZIL (494 et 495)-Cabarets.
N°15-Parc d'Ozil -Vallos - Sévénier.
N°23(244 vo)-CHAMBON-Jeune- Fabre-Vidal-Arnaud-Bourret.
N°31(244)-Rigaud-Chambon-Abrial d'Issas-Arnaud-Pellecuer.
N° 33 (243)-Chabert-Feuillade-Roche.
N° 43-Jardin Laville-Larmande-La Poste-Eldin-Bourret.
N° 49 -Jardin-Etienne Dubois.
N° 61-.Vernet dit Le Gendre.
N° 63-Antoine Lauzier alias Laugier (boulanger).
N°79-Trapon-Rivière-Gendarmerie-Dupré-Rigaud.
Note sur la famille Trapon.
Impasse de la Barricade.
Pigeonnier-Moynier-Protais-Bourret.
Avenue Dupré côté Ouest.
(N- S).
N°98 et 100-Tannerie Bayle, puis Ponts et Chaussées.
N°124-famille Roche..
N°144- Fabrique de chapeaux Fermond.
N°258-Guigon dit Le-Gabian.
N°294-N. Boucher,.
N°370-famille Arnaud.
Famille Chambon.
La branche Chambon noble à VDB (300ans, 1 consul).
Les Chambon notaires.
Les Chambon apothicaires à VDB.
Chambon prieur de Tournon en 1760.
Les Chambon marieurs.
Place des Capucins.
N° 9 (28)- Fombonne notaire, Mouline-Coste-Bousquet.
N° 29 et 35 (125)-Maison Nickel.
Court-Joffre-Nickel.
N°29 en 1813.
N°35, en 1813.
Note sur la famille Nikel.
Le Couvent en 1650.
N°9-Rue de Lesparets, Couvent des " Capuchins ".
Evolution du Couvent.
" Les Capucins de la province de Lyon ".
L'affaire de la Fontaine et les Capucins.
L'enfant " Fortuné de Privas " trouvé
au Siège de Privas.
En 1670, les Capucins durant la Révolte de Roure.
Le frère Grivolas capucin.
Autres documents historiques.
Basse-rue côté Sud.
Basse-charriére, Basse-chareyre, Basse-rue.
Angle place des Capucins N°18- Coulet (chapeliers)-Joffre.
N°12 (366)-Les chapeliers Roux-Nuel-Charbonnier.
112.
N°18 (363)-Les menuisiers Labrot et Vernet dit Coulet-Veyradier-Briand-Avias.
Note sur les Labrot (Labroa, 600 ans, 1 consul).
Note sur les Labrot, officiers supérieurs (Mollier pages
377 et 378).
N° 26 (362)-Deborne-Chabon-Raoulx-Martin.
N°38 (360)-Roux-Colomb-Darasse-Court- André.
N°50 (359)-Montgrand-Colomb-Deleuze-Briand-Millet.
N° 50 (359)-(Côté Lesparets) Pigeonnier à
Gédéon Faucher.
N°50 (359)-Chaussy - Geneston - Marcellin - Bernard - Briand-Millet.
N° 56 (358)-Raffard-Guigon-Couriol-Court-André.
N°62 (358) -Jamme dit Chomérac (chapelier)-Ducrot.
N° 66 (côté Basse-rue) (342)-Heyraud-Colomb.
N°66 (coté Lesparets)-Moulin à huile à
Claude Barbier.
N°68 (355) Pierre Guigon dit Boudonier-Bourelly.
N°74 (354) Amblard, fabricant d'huile -Roux, drapier-Labrot.
N°82 (353) Amblard, charpentier-Sévénier.
En 1650, les actuels numéros 86 à 164 n'existaient
pas..
Rue de l'Ibie-côté Sud.
Moulin du Claux, dit de Chauliac.
Note sur la famille Chauliac (600 ans).
Rue de l'Ibie -côté Nord.
Fontaine, abreuvoir, lavoir, abattoir.
Zone d'activités de la Roubine et de l'Ibie (Voir Annexe).
Basse-Rue côté Nord.
N°3 (270)-Prieur dit Rouzilhe-Dupuy-Auzépy.
N°9 (271)-Chaussy dit Marchand-Meysselle-Lafarge.
N°19-(272) -Laville-Chauliac-Lavalette.
N°19-(273) - Heyraud-Gaschet-Lavalette.
N°19-(274 le haut) Arcons dit Bidou-Lavalette.
N°19-(274 le bas) Delguey dit Traverssou-Lavalette.
N°19 (272, 273, 274) Maison Lavalette (voir chapitre 45).
N°29 (275 vo) Solier dit Lussan-Delle Lavalette-Bertoye.
N°33 (276 et 22) Rambaud dit Gateron-Landrau..
Note sur la maison GATERON et les Capucins.
N°41 (319)-Mazoyer dit Lèdre-Croze.
Note sur la famille Mazoyer (200 ans).
N°49 (336a)-Raoulx (charpentier)-Dupuy (cadissier)-Allignol.
N° 57 (276)-Estieule (cardeur)-Vallos (350 ans).
N°57, angle Ouest, (276)-Saboul-CROIZIER (déporté
huguenot)-Bernard-Estieule-Vallos.
Carrefour avec Chareyrou de Basse-rue.
N°63, angle Est (323)-Amblard-Court-Pourcheyrolle.
Note sur les Amblard (500 ans).
N°77 (326)-Boyer-Jamon (chapelier)-Trémollet.
N°81 (327)-Béchon-Montgrand.
N° ? (329)-Rigaud (tisserand)- Ozil.
N° ? (330) Chabert-Rouvier.
N° ? (331)-Delière-Vallos (tisserand)-Chaussy.
N° ? (332)-Filhastre-Chauliac (cordonnier).
N° ? (333)-Achard-Guigon (maçon).
N° ? (335)-Brion (maréchal)-Latour.
N° ? (336)- Raoulx-Dupuy-Dupré.
N° ? (338)- Prieur-Brian (chapelier)-Dupré.
N° ? (339)-Cheyron-Grel (hôte des 3 rois)-Martin-Chaumel.
N°? Angle Ouest (340)-Mazelier-Roux Praiplier-Morel-Picard.
Carrefour avec la rue de la Couronne.
N°? Angle Est (340 bis) -Boyron-Gaschet.
N° ? (341)-Ollivier-Lauzun-Rochette.
N° ? (342)-François Heyraud dit Pascalon-Vernède.
N° ? (345) -Dupré dit Rochier.
N° ? (346)-Robert dit aveugle-Eldin-Veyradier (voiturier).
N° ? (346) famille Reynaud.
N° ? (349) - Giry dit Mias-Aubéry-Bernard-Lasporte-Briand-Blachère.
N° ? (352)-Dupuy dit Gouny-Domaine Reynaud.
Hôtel Lavalette.
N°19 Basse-rue-Nord.
Charles Lavalette (1680-1760).
Laurent Lavalette, capucin (1715-1804).
Louis Lavalette, (1718-1796), négociant et filateur de
soie.
Henri Lavalette, (1750-1806) industriel en soie.
François, négociant et la " SALPETRERIE ".
Note sur Louis-Marie Albe (In Mollier).
Nougarède après Lavalette.
Au 20ème siècle- Gendarmerie nationale.
Chareyrou-Basse-rue.
Chareyrou B-R côté Ouest.
(278) - Jean Labeilhe -Ladet - Doise.
(278 vo)- Famille Amblard- Couriol.
-1813, (159), Simon Couriol, 40m2..
(280 b) - Duplan-Montgrand-Martin (prêtre).
(280 a) - Chauchadent - Maurel-Rigaud de Piérouby.
(280 vo)- Mazoyer-Giry dit Chille.
(281 vo)- Brion dit Gaboullioud-Périer-Peyre.
(282 vo)-Boyron - Justet (broquier) - Richon et Amblard.
(283)-Tendil-Bourely-Charbonnier.
(284)-Chabrolin (tisserand)-Ducros-Rocher.
(285)-Croze (tisserand)-Rouvier-Charrier . ..
Chareyrou B-R côté Est.
(316)-Coustou (maçon)-famille Ladet.
(183)-Jean Baille-Guigon..
(317a et 470)-Boyrel (curé de St Maurice d'Ibie)-Ranchin.
(317b) -Brun- Vallos- Chastel.
(317) -Joffre dit Faure-Pontaud-Moulin.
Passage et Chanabières.
(318)-Rouressol-famille Devès.
(318 vo)- Martin-Allègre-Dubois-Trémollet et Gimond
dit Arlaud.
(143), André Gimond dit Arlaud, 55m2..
(319) Famille Mazoyer-Raynaud-Courriol.
(320) -Guigon dit Canard-Salomon-Souchon.
(322)- Duplan -Doise.
(323)- Maison d'angle à Amblard, voir Basse-rue-Nord.
Faubourg de Serres.
L'Esplanade.
Cimetière St Joseph dit des pauvres.
Place des bufs.
Place du Jeu de Paume.
Montée de Barjac.
Rue des Berlandiers en 1650.
Rue des Aires en 1650.
Rue du Ballet aliasTerrasse.
Rue de Serres.
Rue de Serres Nord.
(286a)-Sauze-Meysselle (tisserands de toile).
(286b)-Arnaud-Allègre-Amblard..
(287a et 302)-Richard-Mazoyer.
(287b)-Famille Marion (tisserands de toile).
(289)-Pierre Phélix-Collet.
(289)- Boyron-Rochier (cardeurs de laine).
(290)-Jean Escharavil (charpentier)-Boyer.
(291, rue de l'aire)-Thobie Gleyzal- Deleuze.
(292)-Marnas-Dental (hôte)-Reynaud-Dental (chapeliers).
(292)-David Prieur-Jean Martin (cardeurs).
(293)- Eyraud-Giry dit Rinus.
(293)-Teule dit Gouny-famille Siratat.
(294)-Alaquay, dit La Caille ou l'Arlequin-Bernard.
(295) Vernet dit Guitardou - Munier.
(295)-Court-Ozil (tisserands) ..
(296)-Jacques Joffre (dit Guillaume)-Ozil (tisserands).
(298)- Martin-puis Masson (vitrier).
(299)-Guilhaume Joffre-Giry (tisserands).
Impasse de Serres N°1.
(301)-Colomb-Guigon (maçon).
(302)-Richard (cordonnier)-Mazoyer.
(303)- Dalmas-Imbert.
Impasse de Serres N°2.
(305)- Faure dit Surlou-Chapus (cabaretier).
(306)-Joffre dit Moustaque-Deborne.
(307)-Monedery (monnayeur)-Gauthier (bourreliers).
(307)-Chabert dit Philippou-André.
Rue de Serres Sud.
(308)-Chabert dit le Viel - Raoulx-Mazoyer.
-1813, (134), Louis Mazoyer, 68m2, 5 ouvertures..
(314b) -André Giry dit Barral-Rey-Souléry.
(314a)-Dalmas-La veuve Reynaud-Dental.
Rue de la Couronne.
Rue Couronne-Ouest.
(312bis, angle) Delauzun-Ribon-Eldin, (tisserands).
(312)-Lagarde-Vincent Reynaud (tisserands).
(310)-Pourcheyrolle dit Barraud- Roche (tisserands).
Rue Couronne-Est.
ENCLOS des de SERRES en 1650.
FILATURE de laine Briand en 1813.
(340)-David Roux-Leyris (tisserands).
(359)-Montgrand- Colomb (tisserands)-Gamondès.
(360)-Vidal Roux (tisserand)-Colomb-Ozil (aubergiste).
Tournon.
Compoix de 1650.
Les habitants.
La disposition des lieux.
Un peu d'histoire.
Les noms de lieux occitans.
Oratoire de NOTRE-DAME-de-PIETAT (Pitié, Charité).
Le nom de N-D de Pietat.
Rue Varenne.
(386) Ducros-Dussaut.
(387a) (1074, 1075, 1076) Coyras-Chambon-Arnaud.
(387b) (1077, 1078)-Audigier-Veyradier et Dupré dit Bagel.
(393 et 397) (1079, 1080)- Rieu -J.I.Dupré et Jean Vernet.
(1080), à Jean Vernet, maison de 78m2..
(391) (1081)-Ladreyt (tisserand)-Pontal (cabaretier)-Varenne-Fargier.
(395) (1082, 1083)-Guigon-Briand.
La Place côté Ouest.
(398) (1092, 1093)-Maison Valentin-Couret et Arnaud.
(401) (1098, 1099, 1100, 1101)-Maison Vernet.
(404) (1094) Anne Valentin-Louis Dubois.
(407) (1095, 1096)-Chalencon-Bonnefoi et Névissas.
(408) (1097) Chambon (maçon)-Jean-André Lasporte-Eldin-Charousset.
Rue Lasporte Sud.
Vielles maisons, rue Lasporte 118, 119,120.
(409) (1105, 1106, 1107)-Nojaret-J.I. Dupré-Bergognon-F.Lasporte.
(412) (1108, 09, 10)-Jean Ozil-Jean Vernet et François
Lasporte.
(416) (1111)-Antoine Joffre (tisserand)-Victor Marnas.
Rue Champgrand-Ouest.
(418) (1112)-Delphine Girard-Antoine Charbonnier.
(419) (1113,1114)-Famille Souléry-Alligier-André
Boyron.
(421, 424) (1115)-Louis Joffre-Marnas.
Rue Champgrand-Est.
(425)- (1125)-Isaac Joffre (tisserand)-Briand.
(428) (1126, 1127)-Laurent Dupré-Boyron.
(431) (1128)- Pierre Cheyron (soldat de Mazarin)-Chauliac dit
Bonette.
Place-Est.
(441a, b, c) (1120, 21, 22) Jacques Cheyron (a vécu 100
ans)-Coulet-Dupoux-D'Hortoux.
D'Hortoux, bâtiment 21m2..
(445a) (1118)-Mamarot-Benoit (tanneurs).
(445b) (1116)-Hugon (vigneron)-Vernet.
(446a) (1117, 1119)- Marquet et Ribon-Charbonnier et Arnaud.
Quartier du Prieuré.
(447) (1123) -La CLASTRE.
Le Prieur-Chauliac dit Louyette-Dupré-Arlaud.
(448) (1124) famille Antoine Valentin.
Rue Fontaine Nord.
(451) (1133)-Les Benoit (artisans).
(453) (1134)-Louis Cheyron (soldat)-Antoine Cheyron.
Impasse de Tournon.
(455)-(1135)-Lafont-Deborne.
(456) (1136)-Famille Boyron dit Boulon, (charpentier)..
(457) (1137, 38, 39)- Sébastien Jean-Cheyron dit Grand
Corps.
(458) (1140, 41, 42)-Chanac dit Polignac-André Amblard.
(434) (1143, 1145, 1149) famille Pierre Lasporte (250ans).
Rue Fontaine-Nord.
(438) (1144, 1147, 1148)-famille de Jean Cheyron (200ans).
(460) (1151)-Louis Prieur-Boyron dit l'Hommenet.
(461) (1153)-Andrieuse Durand dite Boulogne-Pierre Cheyron garde-champêtre.
(462) (1154, 55)-Jean Sévénier dit Tichet-Louis
Chauliac.
(466) (1156, 57, 61, 62)-Ribière dit Pigère-Etienne
Amblard.
Familles de Tournon.
Famille Vernet.
" Le Père-JACQUES de VILLENEUVE ", capucin.
Famille Lasporte.
Famille Ozil.
Famille Joffre.
Famille Cheyron.
Famille Mamarot.
Famille Valentin.
Famille Dupré.
Château de la Javelier.
Gavelier en 1650.
13ème et 14ème siècle.
Famille noble La Crotte du Béage.
Raymond-I-La Crotte en 1284.
André La Crotte en 1290.
Raymond-II- La Crotte en 1333.
Pierre de La Crotte épouse Hermessinde de Vogué.
15ème siècle.
Noble Philippe JACQUES en 1404.
Alaÿse Jacques épouse noble Antoine de Vogué.
Alaÿse Jacques épouse noble Mathieu Gervais.
Garcende Gervais épouse noble Antoine des Astars.
16ème siècle.
Noble Philippe des Astars mort en 1515.
Compoix de 1570.
Marie des Astars épouse noble Joachim Comte en 1570.
Anne Comte épouse noble Jean II de Beaumont en 1536.
En 1564-1622, le baron Rostaing de Beaumont.
En 1622-1655, Antoine de Beaumont sieur de Chabrille.
1655-1719-Arlempde de Mirabel.
1719-1734 -Noble Jean Baptiste Dillon.
Note sur les Gardes du Roi ardéchois.
Inventaire de La Javellier en août 1734.
1741-1813 Malmazet de St Andéol.
19ème et 20ème siècles.
Rentiers de la Javelier.
Château de la Coste.
La famille Barbier aux 16ème et 17ème siècles.
La famille Meunier de la Coste au 18ème siècle.
La famille Rabaniol de Laboissière au 19ème siècle.
Gontier dit Clavel de la Coste 1882-1909.
Propriétaires du château au 20ème siècle.
Propriétaires de la maison au 20ème siècle.
Domaines en 1650.
Près des Faubourgs.
Domaine Raynaud à Basse-rue (165, 351).
Grange et Pigeonnier à Gédéon Faucher à
Lesparets.
Enclos Desserres avec pigeonnier, rue de la Couronne (26).
Clos Desserres, place de l'Ormeau (Place Barricade).
Salivaud à Fantaurie (Font-Jounette-Beaufort) (168, 172).
Grange Giraudière à Toutes-Aures (164)..
Grange Pommier à Toutes-Aures (226).
Mas de Pommier à Béchon à St Jean.
Glacière Saboul à Chantelauze (256vo).
Grange Béchon " au dessus du clocher " (11vo)..
Grange à Blaise Béchon, contenant un bâtiment
en ruine, avec hière et chanabière, d'une surface
d'environ 400m2..
Grange Nicolas " au dessus du clocher " (11vo).
Grange Lasporte " au dessus la porte St Jean " (57vo).
Serre de Saint Giraud.
Grand vignoble de St Giraud en 1650.
Grange Joffre à St Giraud-Est (137vo).
Grange Dolivier à St Giraud-Est (137vo).
Blachemoynière à St Giraud-Ouest, à Claude
Fumat (48).
Moulins Vernède à St Giraud-Sud à J. Jeune
notaire (146).
Les Costes de Berg.
Domaine de Pommier, 5 hectares (226).
Grange de Lèdre à Mazoyer, 7 hectares (319).
Serrelonge.
Grange de BARJAC à François d'Ozil, 8 hectares (245).
Grange à Jean Cros, 3 hectares (304).
Grange des CARRIERES del PIOLAT, 3 hectares (349vo)..
Grange Freschet, 3 hectares (200).
Le Poulet à St Armand.
Grange du Poulet N°1 à Laville, 2 hectares (272vo).
Grange du Poulet N°2 à Chaussy, 5 hectares (271vo).
Estrangoulade à St Armand.
½ Grange Gineston, 3 hectares (35 vo).
½ Grange Chabert, 5 hectares (329).
Grange Chaussy dit Cerf, 2 hectares (263).
Mas des Desserres.
Les DESSERRES au Moyen-âge.
Le MAS des DESSERRES en 1650, 150 hectares (76 et 80)..
Assassinat de François Rochier, le 19 avril 1659.
En 1779, à Dame Mayère de Loucelle épouse
d'Hauteville.
En 1801, le capitaine Louis Daizac.
Successeurs-Guigon-André (EV-C11).
Quelques " employés " du mas des Desserres.
Mas de Guigon.
Mas de Boudounier.
Le Mas de Guigon (315, 355).
Bodon, Boudon, Boudounier.
En 1905, Mas de Perrier.
Mas de Manescaly.
Mas de Manescau.
Mas de la Manescale (Montgrand).
Le toponyme MANESCAU (Manescaly).
Famille Montgrand dite la Manescale, la Maréchale.
En 1650, Manescaly, 5 copropriétaires.
En 1730-famille Bernard.
19ème et 20ème siècles, famille Marcel.
La Motte.
La Motte, 126.
La Motte aux Chalendar de La Motte.
En 1650, domaine de 80 hectares (78, 373).
Propriétaires successifs..
Les Mas de Chantusas.
Chantusas N°1 à Prieur.
En 1650, Prieur de Chantusas, pendant 334 ans (96)..
Contenance du domaine en 1650.
1679-1720, Jean Veyrenc, notaire.
Chantusas N°2 à Raoulx.
En 1650, à Sieur Louis Raoulx (3vo).
En 1659 à 1720 à la famille Léglize.
En 1750 à la famille Raynaud.
Quelques grangers connus :.
Las Cheyrouzes.
(79, 82).
Les deux Mas de Cheyrès.
Famille Cheyrès de 1265 à 1400.
Cheyrès à Chabert (Bodon et Queyron).
Desserres-Chabert-Veyrenc-Raynaud (79, 198).
Cheyrès à Montgrand (L'Epine).
Montgrand (121, 205, 210).
Grange de Belvèze.
à Heyraud dit Pascalon.
Au compoix de 1650 Belvèze est cité 25 fois.
Le Mas de Pascalon (239, 343).
En 1650, Grange de Belvèze à François Heyraud.
Famille Heyraud alias Eyraud, durant 700 ans.
Domaine de Montaud.
(138).
Métairie de Piérouby.
En 1650, domaine de Piérobin de 35 hectares (162).
16ème siècle, à noble d'Arcons (1579-1617).
17ème siècle, à noble Claude Maurin de Larque
(1618-1650).
Transaction du 7 juillet 1614.
17ème siècle, à noble de Chanaleille.
18ème siècle à noble de Lestrange.
19ème siècle, à la famille Auzépy..
En 1905 (EV-C11) à la famille Vallier..
21ème siècle, à M. Ville.
Mas de Rouchon.
Domaine de Louis Laville de 10 hectares (73).
Massif de Chaumont.
Rives de l'Ibie.
127, barrage, 128, Tannerie.
La Roubine à Chaumont-Nord.
Terroir et Vallat de La Roubine ou Roubinet (cité 22fois).
Pigeonnier de la Roubine à M. Barbier (157).
Granges à Jean Raoulx à Roubine et Charlon (18,
143)..
Au Sud les terres bordant la rivière d'Ibie..
Grange Mazoyer à la Roubine (118).
Domaine Reynaud sans grange à la Roubine (346).
Sud, terre d'Amblard..
Grange Ganhat à la Roubine (18).
Domaine Gaschet à Gascon (190).
Domaine de Croix-blanche aux Montgrand.
Grand-serre à Chaumont-Est.
Grange du Claux de Darboux à Jean Raoulx, 30 hectares (142).
Grange du Cros de Darboux à Pierre Lasporte, 20 hectares
(434).
Mas de FOURNERY à Pierre Chauliac, 60 hectares (369).
Mas de BARRAUD-NORD à Hugon, 30 hectares (370).
L'AFFAIRE des HUGUENOTS de Barraud.
Mas de BARRAUD-SUD à Reynaud, 30 hectares (346).
Mas du CHICON à Perrotin, 30 hectares (213).
Mas de VEDIGNAS aux Chauliac, 30 hectares (155).
Chamarelle-Chaumont-Ouest.
Grange Saussine (146).
Pré la Paume au chemin des Chauchières.
Grange Rambaud à Poux-Laroche à Chamarelle (38).
Grange Chabassol à Poux-Laroche à Chamarelle (192).
Grange Roche à Poux-Laroche à Chamarelle.
Blacheyron, Peyre-neyre, Grangette (132).
Ribo-Chaumont Sud.
Grange de Bajel (216)-Jeune -J.I. Dupré.
Claude Durand dit Bagel (102).
Tichet et Rouveyrolle (176- 221)-Tichet-Gascon-Malmazet..
Pégounet-Chaumont Sud.
Pégounet-I à Philip Chalas (222, 43).
Pégounet-II à Jean Prat (377).
Les mas de Fesquier.
Mas de Monmahon-Martin-Ribon-Lagarde (172).
Mas de Montosègue-N°1- famille Fesquier (380).
Mas de Montosègue-N°2 famille Rieu (382).
Domaine de La Noujarède à Pierre Dortoux (375).
Les Pradiers.
Grand Devois des Pradiers, 50 hectares.
Domaine de Beauregard aux Pradiers (133 et 209).
Plaine de Tournon.
Grange du prieur à Sire Toussaint Lagarde (173).
Grange Tailhand à Sire Toussaint Lagarde (173).
Grange Rigaudie, terroir de Clavel, à M. de Chalendar (113,
114, 468).
Grange à Jean Mallet au terroir de Clavel (107).
Grange à Louis Raoulx au terroir de Clavel (4).
Village de Tournon.
Grange Marquet à Champgrand (446).
Domaine PRAT la CROTTE (Laudun-Beaulieu) (169).
Domaine du Prieur à Tournon, 8 hectares (115).
Mas de Faucon à Jonchière, 20 hectares (124).
Grange Valentin à Redonde (400).
Grange Vernet à Grépoux (402),.
Grange au Cros de Chauvy à Cheyron (431).
Les Bombis à Montfleury.
Varia.
Les Moulins en 1650.
Moulinas de Moynièr à Fantaurie (2).
Moulinas de Berg sur le Rounel à Berg, (6, 55, 81,82).
Moulin du Pradel (Brialas, Berg) sur la Claduègne (169).
Moulin de Béchon sur Claduègne.
Moulin de Vernède sur Claduègne (142,146),.
Moulin du Claux à Chauliac sur l'Ibie. (152).
Moulin de Plausigne sur l'Ibie.
Moulin à huile de noyaux à Barbier à Lesparets
(344).
Moulins à vent à la Javelier, Montloubier,Devois.
Les Pigeonniers en 1650.
Les Jardins en 1650.
Les jardins des Reynoards, rives de l'Ibie, près la Roubine.
Les jardins du Ranc, rives de l'Ibie à Serrelonge.
Jardins sous les remparts Sud (rue Neuve).
Jardins sous les remparts Est (rue du Barry).
Conclusion.
Hommage aux Habitants.
Remerciements.
Bibliographie.
Manuscrits.
Imprimés.
Annexes.
Les métiers au 17ème et 18ème siècle.
Les Endogamies familiales-professionnelles.
Marchands.
Cardeurs et/ou tisserands.
Peigneurs de laine.
Tailleurs.
Cordonniers-bottiers.
La mode.
Chapeliers..
La maison, la ferme.
Les métiers rares ou spéciaux.
Sainte femme.
Charpentiers-menuisiers.
Bâtiment.
Carrières de pierres.
Tuileries et briqueries.
Métaux (maréchal, serrurier, chaudronier).
Boulangers et pâtissiers.
Agriculteurs.
Vignobles de VDB.
Régie des tabacs en 1735 -1740.
Les " industries ".
Zone d'activités de la Roubine et de l'Ibie.
Tanneries.
Chauchières au bord de l'Ibie.
Teintureries.
Atelier de salpêtre en 1793.
Fabriques de boissons.
Fabricants de peignes en fer pour peigner la laine..
Usines de filatures de soie.
Usines de filatures de laine.
Usine de chapeaux.
Usines de cartonnage.
Usines de carrelages.
Usine de bourrelerie.
Militaires.
Hôtes-propriétaires des logis.
Logis La Campana (La Cloche) au 15ème siècle.
Logis de la Couronne.
Logis du Dauphin, rue du Serf (rue Neuve).
Logis du Serf, rue du Serf, (rue Neuve).
Logis du Cheval-Blanc, rue Toutes-Aures.
Logis du Lyon d'Or, place Obélisque.
Logis du Griffon (non localisé).
Grel, hôtes du Griffon, 3 Pigeons, 3 Rois (Basse-rue ?).
Deux auberges Place de l'Ormeau (Place Barricade).
Au 18ème siècle, non localisés :.
Au 18ème et19ème siècle, cabarets, auberges,
cafés.
Au 20ème siècle, cafés.
Médecins.
Au 17ème siècle :.
Entre 1700-1740.
Entre 1740 et 1750 :.
Après 1770 :.
Apothicaires.
Greffiers.
Notaires et Praticiens.
Les Contribuables.
Compoix 1650.
1ère classe, payant 12 livres, 2 contribuables.
2ème classe, 6 livres, 3 contribuables.
3ème classe, 5 livres, 5 contribuables.
4ème classe, 4 livres, 6 contribuables.
5ème classe, 3 livres, 4 contribuables.
6ème classe, 2 livres, 10 contribuables.
7ème classe, 1 livre, 33 contribuables.
Capitation de 1781.
Cadastre de 1813.
Première Classe, 10 maisons.
Deuxième classe, 11 maisons.
Troisième classe, 16 maisons.
Quatrième classe, 20 maisons.
Table des matières.
EXTRAITS
Éloge de M. Pradal, maire de Villeneuve
La cérémonie des vux du maire de VDB, M. Pradal,
le 5 janvier 2013, se sont déroulés devant une importante
assistance. Au cours de cette Assemblée a eu lieu la remise
de la décoration de la médaille de VDB pour 2013,
dont une décernée à Pierre Ribon.
Discours du maire M. Pradal : " Pierre Ribon, est fils de
phar-macien et lui-même pharmacien, installé à
Villeneuve-de-Berg, puis à Lyon. Il est aussi un passionné
d'histoire locale, à qui l'on doit déjà plusieurs
ouvrages, dont le 6ème, sorti en 2012, intitulé
" Une Bastide Occitane, Villanova-dé-Berco ".
" Ce livre est une véritable ENCYCLOPEDIE sur Villeneuve-de-Berg.
Plus de 700 pages, à la fois érudites et très
vivantes, consacrées à l'histoire des lieudits,
des rues, et des maisons étudiées pratiquement une
à une, avec leurs habitants successifs, les plus humbles
comme les plus glorieux ".
" Résultat d'un travail colossal, cette enquête
minutieuse et passionnante, pour les lecteurs, Villeneuvois notamment,
nous rappelle combien le parler, les coutumes, les traditions,
les immeubles, tout ici fait partie du patrimoine occitan à
sauvegarder précieusement ".
" Avec cet ouvrage de référence, Pierre Ribon,
fait honneur à Ville-neuve, sa ville natale, et à
ce titre, il mérite amplement notre recon-naissance et
la médaille de la ville ".
Préliminaires
Je suis né à Villeneuve-de-Berg au sein d'une famille
implantée dans le Pays de Berg et Coiron depuis plus de
sept siècles. J'ai trouvé la première trace
de mes ancêtres Ribon à St-Jean-le-Centenier, en
1259, au lieudit " Les Ribons " sur la rive droite de
la Claduègne et celle de mes ancêtres maternels Lasporte,
en 1407, à St Pons et à Lavilledieu. Des descendants
de ces deux familles habitent Tournon et VDB depuis plus de 500
ans.
Cet enracinement familial explique l'intérêt que
j'ai toujours porté, depuis l'âge de 15 ou 16 ans,
à l'origine et à l'histoire passionnante des noms
de lieux, des noms de rues et des noms des habitants de mon pays
natal.
En différentes occasions, plusieurs amis ardéchois
ont regretté devant moi l'absence d'une histoire de ces
témoins de notre patrimoine local.
En conséquence j'ai décidé de me lancer dans
une enquête sur ce sujet, le présent livre a pour
objectif ambitieux de découvrir, de recenser et si possible
expliquer la signification, " la généalogie
" et l'his-toire des noms des lieux, des rues et des hommes
de notre Pays de Berg et Coiron.
J'ai pensé que, pour ce faire, la meilleure méthode
serait d'utiliser le Compoix de VDB de 1650 comme base de départ
et comme ligne directrice.
Au cours de mes très longues recherches, j'ai fait de très
nombreuses découvertes qui m'ont entraîné
à élargir et à étendre le champ de
mes investigations au risque de digressions qui pourront parfois
sembler hors du sujet.
Et surtout, j'ai redécouvert que notre Pays était
un Pays OCCITAN, que ses coutumes, ses traditions, ses modes de
penser et bien sûr son langage et son vocabulaire, étaient
occitans. On ne peut comprendre notre Pays qu'à la condition
d'admettre ce critère fondamental.
Le compoix de 1650 source d'information
Pour rédiger cette Histoire j'ai utilisé le compoix
de Villeneuve-de-berg (VDB) de 1650. J'aurais aimé utiliser
le compoix de 1579, plus ancien de presque un siècle, fort
de 680 pages, mais il présente des lacunes dues à
la perte des 27 premières pages. C'est très regrettable,
car sa présentation est belle et son écriture est
parfaitement lisible.
J'ai choisi le Compoix de 1650 qui se trouve aux Archives Dépar-tementales
à Privas. C'est un document exceptionnel, un véritable
chef-d'uvre. Il est complet et sa lecture est aisée,
il contient 958 pages et plus de 5.000 articles que j'ai (tel
un bénédictin) méticuleusement scrutés
un à un durant plusieurs années! .
Il faut signaler qu'il contient une erreur dans les numérotations
des pages En effet, deux secrétaires, à un siècle
d'intervalle, (1650 et 1750), ont écrit deux numérotations.
Celle de 1650 est en chiffres romains et celle de 1750 en chiffres
arabes.
Les deux ne concordent pas exactement, par suite d'omissions.
Je les ai donc corrigées en 2.000, ce qui entraîne
un autre petit décalage de pagination entre les trois numérotations
de 1650, de 1750 et de 2000.
J'ai utilisé certaines Livrettes du compoix qui se trouvent
aux Archi-ves départementales à Privas. Ce sont
de brèves mises à jour du compoix qui paraissaient
tous les 10 ans environ. Elles donnent les noms des nouveaux propriétaires.
Une Livrette de 1750, intitulée " Livrette pour les
maisons ", (AA-série MI 367) donne les listes comparées
des noms des propriétaires de maisons en 1650 et en 1750.
Malheureusement, elle présente de très importantes
lacunes, car de nombreuses pages ont disparu.
Les lacunes des compoix
Le fisc d'Ancien-régime utilisait les compoix pour établir
le montant de l'impôt de chaque PROPRIÉTAIRE de bâtiments,
avec ou sans domaine, proportionnellement à la valeur estimée
de son bien. Ces documents donnent les noms des seuls PROPRIÉTAIRES;
ils ne don-nent pas les noms des autres habitants non propriétaires.
De plus il faut se souvenir que les compoix donnent une photo
instan-tanée des habitants vivants au moment de l'enquête.
Comme celle-ci ne se déroulait qu'une seule fois par siècle
environ, nos infor-mations sont incomplètes et présentent
de nombreuses lacunes.
Pour les compenser, entre deux compoix, le fisc dressait les "
li-vrettes ". Elles étaient plus complètes
que les compoix, car elles don-naient les noms des habitants propriétaires
de maisons avec terres et, de plus, ceux des habitants qui ne
possédaient que des terres sans bâti-ment.
Les locataires ignorés
Le compoix de 1650 cite 449 propriétaires au total, 384
dans la ville et 65 à Tournon. Les très nombreux
locataires n'apparaissent pas, ce qui entraîne l'absence,
déroutante pour le chercheur, de nombreuses familles ou
de personnages, tels :
- Les très nombreux locataires des domaines dans la campagne,
agriculteurs grangers, manouvriers, journaliers, valets de ferme,
bergers.
- Les employés de maison, cuisinières, ménagères,
lingères, chambrières, gouvernantes, nourrices,
valets de chambres, palefreniers, jardiniers, laquais.
- Les soldats logés chez l'habitant.
- Les militaires officiers et les " fonctionnaires "
qui étaient pensionnaires des auberges, telles celles du
Cheval-blanc, ou du Lyon-d'or.
- Les locataires logés chez les particuliers modestes et
même, et surtout, chez les aristocrates. Ainsi en 1640,
sieur Ustache, marchand, était locataire dans le Palais
des Astars de Laudun. En 1720, Claude Veyrenc et Marc Corbière
étaient locataires, dans le Palais des Astars-Barruel.
- De nombreux aristocrates étaient logés dans les
grandes maisons de leurs parents. En 1790, vivaient 14 personnes
chez de Barruel, 12 chez Malmazet, 12 chez Tavernol, 10 chez Genton.
-Il ne faut pas oublier les nomades semi-sédentaires, les
pauvres et, les mendiants.
Numérotation des propriétaires en 1650
La numérotation du compoix de 1650 est compliquée
et incompré-hensible aujourd'hui, pour deux raisons.
Premièrement, elle attribue un numéro d'ordre à
chaque propriétaire, chaque numéro regroupe tous
les bâtiments appartenant à un individu, (une ou
plusieurs habitations, fénières, granges), qui sont
parfois très éloignés les uns des autres
géographiquement.
Deuxièmement, elle est linéaire, et non rue par
rue, elle commence au N°1 et se poursuit jusqu'au N°470,
en suivant les propriétaires les uns après les autres,
selon un itinéraire tortueux, serpentant d'une rue à
l'autre, en passant du sud au nord, puis à l'est, pour
revenir à l'ouest et repartir au nord ou au sud, et ainsi
de suite.
Les rédacteurs prennent comme point de départ la
maison appuyée contre la Porte Notre-Dame, dans la rue
N-D côté est et lui donnent le N°1, (actuel N°31
de la rue N-D).
- Ils suivent cette rue du N° 1 jusqu' au N° 8 qui est
celui de la Maison du Roi (mairie).
- Ils descendent la Grand-rue côté Sud du N°9
au N°25 jusqu'à la Porte du Mazel.
- Puis traversent la Grand-rue.
- Ils montent la Grand-rue côté-nord du N°28
au N°30 jusqu'au Chareyrou Froment.
-Ils suivent le Chareyrou Froment côté est, puis
côté ouest, du N°30 au N°33.
- Ils remontent, à partir du N°34, le côté
est de la rue St Jean jusqu'à la rue de la Loube côté
sud, puis côté est, puis côté nord.
- Ils reprennent la rue St Jean côté est, jusqu'à
la Porte St Jean, et ainsi de suite.
La numérotation de 1650 est trop compliquée pour
être employée seule.
Numérotation des maisons en 1813
Le beau cadastre de 1813 et son plan de la ville, dits napoléoniens,
(ordonnés par Napoléon), sont là pour venir
à notre secours.
La numérotation est aussi linéaire et non rue par
rue, elle commence au N°1 au faubourg St Jean (qui est alors
embryonnaire), passe ensuite par la rue de Serres, puis Basse-rue,
puis la Grand-rue et se poursuit jusqu'au N°1450 en incluant
les " Ecarts " se trouvant sur tout le territoire de
la commune.
Elle a l'avantage de suivre les bâtiments et non les propriétaires.
Si un propriétaire a plusieurs propriétés
à des endroits différents, il est cité à
chacun de ces endroits. Le Plan nous permet de voir et de situer
exactement chaque numéro, le long des rues et dans la campagne.
Sans ce plan, la numérotation de 1813 serait incompréhensible,
comme l'est celle de 1650.
Numérotation des maisons en 2000
La récente nomenclature des rues et des maisons de la ville
apporte des éclaircissements, elle rend plus compréhensible
les compoix et cadastres antérieurs.
La numérotation rue par rue, N° pairs et N° impairs,
permet de situer l'emplacement exact d'une rue ou d'une maison
sans être obligé de se perdre comme auparavant dans
des explications compliquées.
Cependant cette nouvelle numérotation présente plusieurs
défauts.
En 2007, il subsistait des lacunes, certaines maisons n'ayant
pas encore reçu de numéro.
En général, dans les autres villes il n'y a qu'un
seul numéro par immeuble. Ici, elle attribue parfois plusieurs
numéros au même bâti-ment, par exemple un pour
la maison et un autre pour chaque boutique.
Ce système est une source de complications en particulier
pour les maisons d'angle. Par exemple, la maison du N°55 Place
de l'Obélisque a une boutique portant le N°18 de la
rue Neuve !
Habituellement dans les villes françaises, l'axe de la
numérotation va du nord vers le sud et d'ouest en est.
À VDB le sens est incohérent et illogique car il
est variable, il va tantôt du nord vers le sud et tantôt
du sud vers le nord, tantôt d'est en ouest ou d'ouest en
est, ce qui embrouille les utilisateurs, les chercheurs et les
touristes.
Numéros utilisés dans le présent livre
Les numéros des maisons de 1650 sont indiqués en
grands chiffres mis entre parenthèses. Beaucoup d'entre
eux portent l'indication (Vo) ce qui signifie verso. A cette époque,
la numérotation des pages était
faite par folio et non par page. Chaque folio portait deux pages,
une
recto (Ro) et l'autre verso (Vo). Le folio 1 désignait
la page 1, et le folio 1-Vo désignait la page 2.
Le Cadastre napoléonien de 1813 comporte plus de 1450 numéros,
qui sont indiqués avec des petits chiffres entre parenthèses.
Les numéros actuels sont écrits en grands chiffres
sans parenthèses, précédés de N°.
J'ai essayé avec beaucoup de difficultés, d'identifier
et de rapprocher les emplacements des numéros des bâtiments
de 1650, 1813 et 2007.
Je demande l'indulgence du lecteur pour ce travail de rappro-chement
indispensable, très difficile. A mon grand regret, je n'ai
pu le réaliser qu'approximativement pour certaines rues
où il y a eu de trop profondes transformations et parfois
de nouvelles constructions (fau-bourg de Serres, rue de Serres,
Chareyrou et rue de Basse-rue), et pour le village de Tournon,
où il n'y avait pas encore de numérotation en 2007.
Note : les guerres de religions
Les combats lors de la prise de la ville par les huguenots au
16ème siècle, ont entraîné de nombreuses
destructions non encore totalement réparées en 1650.
En 1621, celles-ci ont été amplifiées par
celles effectuées par les généraux exécutant
les ordres du roi, lors de la reprise de la ville et de la répression
qui a suivi.
Le compoix de 1650 nous apprend quels étaient les lieux
qui avaient été le théâtre des plus
durs combats. Dans le Fort, le Temple et la maison contiguë
de Marguerite Maistre étaient encore en ruines ; et de
nombreuses maisons étaient " descouvertes ",
c'est-à-dire sans toi-ture, ainsi à côté
de la Porte St Jean et surtout dans le faubourg Notre-Dame, rue
Neuve et Place de la Barricade.
Il ne parle pas des immeubles qui n'ont pas été
relevés, et défini-tive-ment rasés, comme
la Porte d'entrée du Fort, dite Porte de Pastre, avec sa
Tour et les maisons voisines.
Les huguenots ont été majoritaires dans la ville
durant un siècle environ. Après la reprise de la
ville par le roi Louis XIII, la répression fut terrible,
le temple et le cimetière huguenots ont été
détruits.
Par la suite, lors des dragonnades, les huguenots ont été
obligés de se convertir par la terreur. Ces convertis par
force ont été appelés Nouveaux Convertis
désignés par le sigle N-C.
Plusieurs huguenots ont refusé d'abjurer et ont quitté
la France pour la Suisse, l'Allemagne ou la Hollande.
Certains qui avaient abjuré " du bout des lèvres
" ont été déclarés Relaps, c'est-à-dire
d'après le dictionnaire Larousse " retombés
dans l'hérésie ". Ils ont été
condamnés aux galères, le cas de Chamaran de VDB
est très souvent cité.
D'autres N-C, au moment de mourir, se sont rétractés
et après leur décès ont été
inhumés hors de la " terre catholique ". Le cas
de Thérèse D'Ozil, comtesse d'Antraigues est le
plus célèbre.
Il est très difficile de comprendre certains de ces faits
historiques, car les individus, comme les familles, changeaient
parfois de religion et de camp.
Note : les réfugiés
La cité, a, de tous temps, abrité des réfugiés
au cours des guerres et des troubles qui ont émaillé
notre histoire. En particulier, Guerre de Cent-Ans, Guerres de
religions, Révolte de Roure.
En 1926, et durant quelques années, ont habité ici,
environ 15 familles de réfugiés arméniens,
avec de nombreux enfants, soit environ 80 à 100 individus.
Ils logeaient dans les rues St Jean, Court et Grand-rue. Les hommes
travaillaient dans l'usine de carrelages Blachère et les
femmes dans l'usine de filature Molle. Quelques familles sont
restées dans la ville, mais la plupart sont parties à
Aubenas, Valence ou Lyon.
En 1939-40, ont été hébergé, logés
et nourris, plusieurs centaines de Belges et de français
du Nord.
En 1942-44, une compagnie de gendarmes mobiles repliés,
a été cantonnée à la filature et dans
la ville.
En 1944, de très nombreux enfants de Marseille et de sa
région, fuyant les bombardements, ont été
hébergés.
(En 1944-45, il y a eu plusieurs soldats allemands, prisonniers
de guerre, logés dans la commune).
Pour juger de ce livre tout à fait exceptionnel nous vous donnons ici copie de :
LES 2 PREMIERS CHAPITRES ET UNE PARTIE DU TROISIEME
Chapitre 1
Un Pays occitan
Le Pays de Berg et Coiron est un Pays habité depuis la
nuit des temps. La période historique commence avec les
Gaulois HELVIENS.
Lors de la création de la Bastide de VILLANOVA-dé-BERCO,
le 14 novembre 1284, notre Pays était un PAYS-OCCITAN,
de langue occitane, de culture occitane, de murs occitanes,
de traditions occi-tanes solidement établies.
En 1670, lors de la rédaction du compoix, Villeneuve-de-Berg,
était encore une bastide occitane, dans le Languedoc, où
la classe dirigeante parlait le français et l'occitan et
où la majorité des habitants parlait encore l'occitan.
Jusqu'à 1945, les habitants les plus âgés
ont parlé le patois-occitan, et à peu près
tout le monde le lisait, comme j'ai pu l'expérimenter moi-même.
Ainsi le populaire " Armagna-dé-pèré-Menfouté
", écrit en patois-occitan, était lu et compris
par la majorité des habitants.
En 1970, la Revue des Enfants et Amis de VDB, publiait de nom-breux
articles écrits en patois-occitan-ardéchois.
Dans le " Dictionnaire du parler de l'Ardèche "
paru en 2005, Claudine Fréchet écrit : " De
nos jours la majeure partie des habitants de plus de 60 ans comprend
le patois occitan, sans toujours le parler. Au-dessous de 60 ans,
les personnes qui ont quelques compétences se font de plus
en plus rares. Néanmoins, le parler local ne disparaît
pas sans laisser de traces. Ainsi de nombreux habitants, qui n'utilisent
pas et ne comprennent pas l'occitan, emploient à leur insu
des mots qui en sont issus ".
Nouvel ajoute : " Heureusement de nombreux mots occitans
fran-cisés se sont introduits dans la langue de Paris.
Dès que le français ne peut pas traduire une réalité
ou une nuance, les occitanismes apparais-sent ".
Malgré ces points positifs, malgré tous ses défenseurs,
ce Pays occitan est en train de perdre sa culture de façon
insidieuse. Il faut que tous ensemble les habitants sauvegardent
leur patrimoine occitan, en commençant par le plus simple,
c'est-à-dire les noms de lieux, les noms de rues, les sobriquets,
les mots de la vie quotidienne.
Antiquité du vocabulaire
Pour comprendre la signification des mots anciens encore en usage
dans notre Pays de Berg et Coiron, il suffit de se reporter à
l'occitan.
Comme l'écrivait Boissier des Sauvages en 1785, dans son
" Dictionnaire languedocien ", " l'Idiome propre
aux habitants du Languedoc eut la même origine et date probablement
d'aussi loin que les langues des différents peuples de
l'Europe. Le mauvais latin qu'ils parlaient s'altéra par
degrés et il acheva de se corrompre en se mêlant
avec le langage des nouveaux peuples qui succédèrent
aux Romains ".
Tout est dit dans ce texte. Il nous conforte dans l'idée,
que, si l'on veut éviter des erreurs d'étymologie,
des cacographies, il faut toujours rechercher l'origine de notre
vocabulaire local actuel dans l'occitan.
L'occitan implanté et utilisé chez nous, depuis
environ 1.000 ou 1500 ans, est l'héritier du latin qui
a été plus ou moins altéré et enrichi
par d'autres langues.
Cacographies
Nous sommes convaincus qu'il faut sauver l'occitan, pour éviter
que de nombreuses erreurs ou cacographies soient commises dans
l'écriture et surtout lors de l'interprétation de
nombreux termes quotidiens d'origine occitane.
Georges Massot est professeur de lettres honoraire, diplômé
de langue et de littérature occitanes, membre de la Société
d'onomastique. Il fait autorité en anthroponymie et toponymie.
Son pseudonyme " Lou Cercaïre " est très
connu des lecteurs des journaux de la région, dans lesquels
il a écrit plus de 500 articles sur les noms de famille.
En 1985, Georges Massot a très justement écrit dans
" L'Ardèche, édition Curendéra "
un paragraphe sur les cacographies, d'une impor-tance et d'une
clairvoyance, qui jettent l'inquiétude dans nos curs
et nos esprits, pour l'avenir de notre patrimoine occitan écrit.
Georges Massot dit : " Les cacographies sont des erreurs
de copie, d'audition, de compréhension, plus ou moins récentes,
qu'on a repro-duites dans les cadastres, puis sur les cartes et
les panneaux de signalisation routière. Erreurs qui déforment
et parfois défigurent totalement les noms de lieux ".
On peut ajouter qui déforment le voca-bulaire.
" Souvent, hélas, la mauvaise monnaie chasse la bonne,
et la bévue, naïve ou prétentieuse, mais parée
du prestige de l'imprimé, devient officielle et se substitue
à la forme authentique. Notre patrimoine toponymique (et
patronymique) occitan mérite un élémentaire
respect. Il serait souhaitable qu'on en prenne davantage conscience
".
Confusions : grec, latin, sarrazin, germanique
Depuis le 19ème siècle, plusieurs auteurs distingués
se sont intéressés aux toponymes de Villeneuve,
en particulier Ferdinand Malmazet de St Andéol, l'abbé
Mollier, l'abbé Guigon, Albert Grimaud, et bien sûr
Georges Massot.
Hélas, personne n'est infaillible. Tous les auteurs "
qui ont tra-duit ont trahi " car ils ont commis des erreurs
de lecture ou d'inter-prétation. Bien entendu, je fais
partie du lot et fais ici amende hono-rable et demande l'indulgence
du lecteur.
En raison de l'expérience acquise au fil du temps, j'ai
été amené à redresser quelques-unes
de ces erreurs concernant VDB, dont les miennes. En effet, je
me suis aperçu que la plupart de celles-ci se sont produites
quand l'auteur s'est éloigné de notre vocabulaire
occitan.
Il faut fuir la tendance que nous avons de compliquer les choses
simples, que le bon sens populaire traduit en disant " aller
chercher midi à 14 heures ". Pourquoi expliquer par
le grec, le latin, le sarrazin ou l'allemand, nos jolis mots tout
simplement occitans ?
F. de Malmazet, comme ses contemporains du 19ème siècle,
était imprégné de culture gréco-latine
classique, et expliquait l'étymologie des noms de lieux
presque uniquement par le grec et le latin, ce qui a fait écrire
en 1981 dans le Pays Helvien " que ses étymologies
étaient aventureuses et ses théories aberrantes
".
D'autres auteurs, suivant une autre mode, expliquaient tout par
l'arabe qui avait été la langue des envahisseurs
sarrazins. Ils sont allés jusqu'à donner une origine
sarrazine au nom de la rivière Ardèche qui est antérieur
de plus de 1500 ans aux invasions sarrasines.
Enfin, les chercheurs du milieu du 20ème siècle,
y compris Dauzat et ses élèves, ont trop souvent
fait appel aux patronymes germaniques pour expliquer des toponymes
méridionaux tout simplement d'origine occitane locale,
comme nous le verrons par exemple pour Crossilliac, le Chicon
et Védignas.
Cacographie paronymique
René Truc dans " les noms de lieux du Vercors "
précise en 1991 que : " la cause d'erreur, de cacographie,
la plus fréquente est due à ce qu'on appelle, en
termes savants, l'attraction paronymique, c'est-à-dire
une ressemblance de forme qui entraîne une fausse interprétation
".
" Par exemple, dans le Vercors, le Pic des Aiguilles est
devenu le Pic des Anguilles et le pas de la Troute est devenu
le Pas de la Truite ".
Dans le cadastre de la ville du Teil, le lieu des Chanaux (canaux
en occitan) utilisé chez nous depuis près de 2.000
ans est devenu le lieu des Chameaux.
Dans la revue de VDB de 1992, j'ai eu le tort d'adopter sans un
contrôle suffisant, certaines erreurs de mes prédécesseurs.
Par la suite, j'ai à nouveau consulté les textes
manuscrits originaux et j'ai découvert certaines de ces
cacographies paronymiques particulièrement flagran-tes.
Je donne ci-dessous une liste des principales que nous retrouverons
plus loin. Sauf mention contraire, nombre de ces erreurs se retrouvent
chez Grimaud.
BAGEL (Bassin) est devenu Pajel (paysan de la Montagne).
BLACHEMOYNIERE (Blache de Moynier notaire) est devenu Blachemeunière,
(Blache de la meunière).
CLADUEGNE alias CLAGUEGNE (signification obscure) est devenue
Claduaïgue.
FANTAURIE (Fente du vent) est devenu Fontaurie (Fontaine de l'or
pour l'un et Fontaine du frêne pour l'autre).
JAVELIER alias GAVELIER (Gerbe de blé), est devenu Arjavellier
(genêt épineux).
MALCHANET (Mauvais chenal) est devenu Mal-chanavum (mauvais chanvre).
MAZEL (manoir, château), devenu Macel (boucherie).
MONTMAHON (Mont de Mathieu), devenu Monmaou (Mont-mau-vais).
MOSSEN-ARMAND (Messire Armand), devenu Mont St Armand.
MOURE du PRIEUR (Mont du Prieur) devenu Moure du Prince.
PIEROUBY ou PIEROBIN (Pic de Robin) devenu pié-rubus (pic
des ronces).
PIGOUGNET (Pic de Hugues) devenu Pigeonnier.
PLAN del BUN (Plaine du Promontoire) devenu Plaine des Huns (envahisseurs).
PLANETTE (Petite surface plane) devenue Planète (astre).
Cacographies des noms de rues
La récente nomenclature des noms des rues de VDB présente
plu-sieurs malencontreuses cacographies. Il serait très
facile de restaurer quelques noms de rues occitans " historiques
", tout en les associant aux nouveaux noms. On pourrait ainsi
concilier la tradition et la mo-dernité. Par exemple :
La Place des bufs pourrait redevenir " l'Esplanade
des bufs ".
La rue Jules Rigaud, " la Chareyrette Jules Rigaud ".
La rue Emile Froment, le " Chareyrou Émile Froment
".
La rue Neuve, la " Rue Neuve du Cerf ".
La Place Neuve, la " Planette Neuve ".
La rue E. Froment, la Rue du Barral.
Cacographie de la rue du Four (rectifiée en 2013 à
ma requette)
Comme tous les natifs de VDB, dans mon enfance et ma jeunesse,
et encore aujourd'hui en 2010, j'ai toujours entendu parler de
la rue du Portalet et de la rue du Four, par mes parents, mes
amis, mes voisins et par tous les habitants natifs de la ville.
Dans tous les documents écrits concernant VDB, depuis le
Moyen-âge, soit au moins 700 ans, le Four et la rue du Four
se trouvent dans le prolongement de l'actuel Arceau du Four.
Vers l'an 2000, le nom de rue du FOUR a été attribué
par erreur à la rue du Portalet qui est situé dans
le Fort.
Soyons très indulgents, et disons qu'il y a eu confusion
par les rédacteurs " habitants estrangers ou parisiens
", par " attraction paronymique " entre FORT et
FOUR, dont les deux graphies sont très proches et peuvent
prêter à confusion, quant on n'est pas de VDB.
Il est urgent de rétablir à leurs places respectives
la rue du Four et la rue du Portalet pour de nombreuses raisons,
en particulier pour rétablir la vérité historique
et pour rendre intelligibles les textes et les plans concernant
VDB des origines à nos jours.
Chapitre 2
Avant la Bastide
Jean Ribon, a écrit dans la Revue de VDB de 1981 : "
Avant la fondation de VDB, le 14 novembre 1284, la vie existait
depuis fort longtemps dans le Pays de Berg. Ce serait une erreur
de croire qu'au-paravant le Pays n'était que broussailles
et forêts " comme plusieurs auteurs l'ont écrit.
Les habitants préhistoriques ont laissé quelques
traces, les gaulois HELVIENS et les romains nous ont légué
d'importants vestiges à proximité de la ville, en
particulier dans les plans (plaines et plateaux), de Montfleury,
Plan-del-Bun, Tournon.
Ces " plans " présentaient l'avantage d'être
faciles à travailler, et de se trouver à des carrefours
de rivières et de routes.
- Le Plan de Montfleury, (Baccona, Crossilliac), carrefour des
rivières Auzon et Claduègne et de 4 routes, emplacement
d'une ville helvienne, puis gallo-romaine.
- Le Plan-del-Bun au carrefour des sources de l'Ibie et du Rounel,
et de 4 routes, emplacement d'un camp helvien, puis gallo- romain
à Chantusas.
- le Plan de Tournon, (Turnono) dans la Vallée de l'Ibie,
au carre-four de 4 routes, lieu d'un village helvien, puis gallo-romain.
Le Moyen-âge nous a transmis les noms des grandes et puissantes
familles qui possédaient une partie de ces territoires
:
- en l'an 800, la famille helvienne EBBO.
- en l'an 1000, la famille MONTAUT.
- en 1200, les familles : DESSERRES du lieu des Serres ; PRIEUR
de Chantusas ; CHEYRES de Cheyrès ; LACROTTE de la Javelier
et Tournon.
Baccona, ville helvienne
Ferdinand Malmazet de St Andéol, parmi ses ouvrages, a
publié à Grenoble, (Bulletin de l'Académie
Delphinale, 1861), un " Aperçu géographique
sur le Pays des Helviens " qui en 40 pages traite des noms
de lieux du Pays des Helviens, devenu le Vivarais. Son texte est
complété par une carte du Pagus Helviorum.
Il parle en particulier de BACCONA, ville gallo-romaine détruite,
située dans la presqu'île formée par l'Auzon
et la Claduègne. " Les ruines de cette ville couvrent
le sol sur un kilomètre carré, au pied de collines
dont les vignobles sont les plus estimés du Bas-vivarais.
Un quartier est appelé Barone, un second St Denis, un troisième
Crousilliac, un quatrième Hortous et le cinquième
Putève ".
Ce qui porterait à croire que Baccona est le lieu de Bacchus,
et que Bacchus a été christianisé en Dionysius
(St Denis).
Malmazet signale en outre que " c'est sous le nom de Bacon
que le dieu romain Bacchus était vénéré
à Châlon-sur-Saône, qui était la capitale
d'un vignoble. Dans cette ville, une inscription porte ces mots
: Deo Baconi ".
Mollier en 1866 et Francus en 1885 ont repris et validé
la théorie de Malmazet. D'après ces auteurs, cette
ville s'étendait sur Mirabel, Lavilledieu, St Germain et
Villeneuve. Elle possédait un grand vignoble implanté
sur les coteaux, en particulier ceux de Montfleury et de St Giraud.
Les vestiges archéologiques de " Baccona "
En 1861, Malmazet écrivait " En ces lieux, à
Baccona, on a trouvé une pierre à sacrifices, des
fragments de marbre, des fûts de colonne, des monnaies,
un élégant chapiteau, une statuette d'Isis en gypse,
des poteries, des tuiles, un oratoire en l'honneur des déesses-mères.
Ces vestiges ressemblent à ce que l'on trouve ailleurs
dans les ruines des grands domaines ou villas gallo-romaines qui
étaient de véritables petites villes ".
" A proximité, dans les environs, on a trouvé
de nombreux vestiges gallo-romains, un pont sur l'Auzon, plusieurs
bornes routières, un trésor enterré au bord
de la route, l'oppidum de Jastres ".
En 1866, Mollier a reproduit le texte de Malmazet, Mazon et Grimaud
y font allusion.
En 1963, l'abbé Arnaud a longuement étudié
ce lieu dans son livre " Valvignères-en-Helvie ",
(page 86-87). " A St Denis, on a trouvé la moitié
d'une stèle en pierre qui est un autel gallo-romain. Autour
de cette stèle, au milieu des vignes, on a trouvé
de nombreux débris archéologiques, en particulier
des tuiles romaines à rebord .On a trouvé sous terre
une crypte ou un tombeau en maçonnerie ".
En 1983, Roger Lauxerois dans son livre " Le Bas-Vivarais
à l'épo-que romaine " a écrit : "
tout autour de VDB, entre Auzon et Claduè-gne, s'accumulent
les vestiges gallo-romains ".
En 2001, Joëlle Dupraz et Christel Fraisse, dans la "
Carte archéo-logique de la Gaule " parlent longuement
de ces mêmes vestiges entre Auzon et Claduègne, aux
Valettes (villa gallo-romaine), à Costeraste (mausolée,
borne), à Croscilliac (très nombreux vestiges de
la ville antique), à St Denis (autel aux mères Obelensens);
Barone et Ortous n'ont pas pu être localisés ".
Le site actuel de Montfleury
Une partie du Terroir de Montfleury et de ses abords correspond
et recouvre le territoire de la ville antique de Baccona.
Le nom de Montfleury est un nom récent décrivant,
dit-on, cette très belle et très grande plaine qui
était couverte de fleurs d'amandiers au printemps.
Axe central de Baccona
L'axe central de la " villa " se situait entre les ruisseaux
de Croissac et de Merdasse, qui descendent jusqu'à la rivière
Claduègne. Le rieu de Croissac longe et traverse successivement
les lieux de Croissac (Crossiliac), Barone et St Denis. Le rieu
de Merdasse prolonge en parallèle le ruisseau de Croissac.
Merdasse est un nom de ruisseau répandu en Ardèche,
où l'on trouve de nombreux Merdaric, Merdan, Merdenson.
Ces noms indi-quent que ces ruisseaux sont boueux (merdiques)
en cas de pluie.
Crossilliac (carrefour)
La graphie de ce nom a beaucoup varié. Mollier a trouvé
dans le vieux compoix de Mirabel Craussilliac, Crossilliac, Crossiliat.
Sur le cadastre de 1813, on voit Croissac, section des Bombis,
commune de Mirabel.
D'après tous les auteurs cités ci-dessus, ce nom
indiquerait l'exis-tence d'une villa gallo-romaine, ayant appartenu
à un certain Crossilius pour les uns, à Crodilios
pour Georges Massot (RVDB 1995), auquel on aurait ajouté
le suffixe acum.
Si on fait appel tout simplement à l'occitan, le dictionnaire
Alibert nous dit que CROSILHA est un dérivé de Crotz
(croix), signifiant croisement, carrefour.
Effectivement, il y avait bien un carrefour de routes à
proximité de Crossiliac du temps des gallo-romains, qui
subsiste encore de nos jours.
" La voie d'Antonin le pieux venant d'Alba suivait, à
mi-pente, le bassin versant Ouest de la Claduègne. Un raccourci
de cette route se détachait à Montgol, passait au
Pradel et à Montfleury. A partir du carrefour (de Crossilliac)
une branche se dirigeait vers l'Echelette et une deuxième
rejoignait la voie d'Antonin en direction de St Germain ".
(In Dupraz et Fraisse).
Barone (barrière)
Si l'on se réfère à l'occitan, Barone est
un dérivé de Baro, Barou, (même racine que
Barri et Barral), qui signifie barre, barrière, limite.
En ce lieu, pouvait se trouver une porte ou barrière marquant
l'entrée de la ville.
Saint-Denys (Dyonisos, dieu du vin)
St Denys est le lieu où était édifié
le temple de DYONISOS, dieu grec du vin, devenu Bacchus dieu romain
du vin, christianisé en St Denis (Dyonisus). La ressemblance
du grec Dyonisos avec le chrétien Dyonisus est frappante.
D'après l'abbé Arnaud, on a trouvé là
une stèle portant une partie de l'inscription primitive
: " Aux Mères Augustes Obelenses, Julius Se-con-dus,
en accomplissement de son vu ".
Les Mères Augustes étaient les déesses de
la fécondité des hommes, de la terre et des végétaux
(dont la vigne). Obelen ou Obélio, était le dieu
Soleil des gaulois ".
Cette stèle se trouve actuellement en bordure du chemin
qui passe derrière la cave coopérative de Montfleury,
l'inscription est devenue illisible ", (in Dupraz et Fraisse
en 2001).
D'après la tradition ou légende des Trois Ermites,
au Moyen-Âge il y avait un " ermitage " à
St Denys (Mirabel), communicant avec ceux de St Giraud (VDB) et
de St Trouba (Lavilledieu). Ces " ermitages " correspondaient
à des oratoires antiques christianisés.
Depuis le Moyen-Âge jusqu'au 20ème siècle,
les habitants de Mirabel, VDB, Lavilledieu, St Germain et des
environs se rendaient à ces lieux en procession pour prier
et surtout implorer la pluie en pério-de de sécheresse.
Les processions chrétiennes ont remplacé les processions
gauloises aux divinités que l'on honorait dans le temple
principal de Dyonisos-Bacchus et dans les petits oratoires des
environs.
Ortous (jardins)
Ort signifie jardin en occitan, qui dérive du latin hortus.
Ortous était le quartier des jardins. Le patronyme Dortoux
vient de là. Les Dortoux du canton de VDB sont issus du
lieu d'Ortous.
Ce lieu n'a pas été exactement localisé.
Les jardins devaient se trouver au bord de la rivière de
Claduègne ou/et d'Auzon.
En 1464, on trouvait à Lavilledieu trois familles Dortols,
Guillaume, Jehan et Pierre. Les dénommés Dortoux
dans le Pays de Berg et Coiron sont issus du lieu d'Ortot alias
Ortol alias Ortoux, à Lavilledieu ou St Germain.
Nous verrons que les Astars de VDB étaient seigneurs du
fief d'Ortoux au 15ème siècle et que le patronyme
actuel Dortoux s'est pendant longtemps écrit D'hortoux,
alias Dhorte.
Putève (puits)
D'après Alibert, en occitan Potz et Poux (dérivés
du latin puteus) signifient puits, de même que leurs dérivés
Pouzache, Pouzol, Pouzin, Pouzet, Pouzadou.
A Putève se trouvaient le ou les puits de la cité,
au bord de la rivière Claduègne.
En 1650, un moulin se trouvait à Putève, en contrebas
de la route nationale, à gauche en allant à St Germain
et à Lavilledieu, situé sur la commune de St Germain.
Le Vin de Montfleury et les écrivains
Cette belle histoire prouve que Montfleury est le domaine des
dieux du vin depuis plus de deux mille ans. Il n'est pas étonnant
que la réputation de l'excellent nectar qu'il produisait
ait atteint Rome la capitale de l'Empire. Il n'est pas surprenant
qu'il ait été chanté par les grands auteurs
latins et par Olivier de Serres, seigneur du Pradel tout proche.
Voici quelques citations extraites des uvres de ces auteurs
:
Pline l'Ancien, dans " Histoire Naturelle, XIV, 43 ",
en 79 après J-C.
Le romain Pline (mort en 79 après J.-C.) parle du cépage
Carbunica: " On a découvert, il y a 7 ans, à
Alba-Helvia, dans la Narbonnaise, une vigne qui passe la fleur
en un jour, ce qui la protège des accidents, on la nomme
Carbunica et la province entière la plante aujourd'hui
".
Columelle dans : " De re rustica, III, 2, 25-26 ", au
1er siècle après J-C.
Le romain Columelle, (vivant au 1er siècle après
J.-C.), parle " du cépage des Helviens de la Vallée
du Rhône ".
Celce, en 69 après J-C.
Le romain Celse (mort en 69 après JC) énumère
trois vignes Helvenacae, (des Helviens), pour leur productivité
:
- La première que les indigènes des Gaules nomment
Marcus ou Emarcus, donne un vin médiocre
- La deuxième que l'on appelle la Longue et aussi La Blanche
produit un vin ignoble.
- La troisième, qui est petite, est la meilleure ; elle
est facilement identifiable grâce à sa feuille qui
est la plus ronde de toutes. On l'apprécie pour sa grande
résistance à la sécheresse et au froid, à
condition qu'il ne s'accompagne pas de pluie. Dans certaines régions,
on transvase son vin pour le faire vieillir et surtout pour sa
capacité à faire honneur au terroir, même
le plus pauvre, par sa seule productivité ".
In Corpus, Inscriptions latines (XIII, 10.004,8)
On a trouvé à Vechten, en Hollande, une amphore
gallo-romaine portant l'inscription HELVIORUM signifiant que le
vin contenu était produit par les Helviens et importé.
O. de Serres, dans le Théâtre d'agriculture éd.
1804
Cette édition de 1804 est reconnue comme étant la
meilleure. Dans le troisième lieu, pages 205 à 498
du tome premier, O. de Serres traite très longuement de
la vigne et du vin. Il vante les " excellents vins blancs
de Joyeuse, Largentière, Lambras, Cornas en notre Vivarais
et les FRIANS-VINS-CLERETS de Canteperdrix terroir de Beaucaire,
de Castelnau, de Moussen-Giraud, de Baignols, de Montélimar,
de Ville-neuve-de-Berg, ma patrie ".
Slogan pour Montfleury, vin des dieux et des saints !
De nos jours, on pourrait utiliser ces références
historiques comme argument publicitaire. On pourrait imprimer
sur les étiquettes, soit une fontaine de vin, soit une
belle bouteille de vin, couronnée par St Denis au centre,
et entourée à droite et à gauche par les
dieux antiques du vin, avec comme slogan, " le vin de Montfleury,
nectar des dieux Dyonisos (grec) et Bacchus (romain) depuis plus
de 2.000 ans, couronné par Saint-Denis (Dyonisus chrétien)
".
Bun, promontoire helvien
" El-BUN, alias Le BUN, " a toujours été
un nom mystérieux à Villeneuve, comme dans les autres
régions de France où on trouve ce toponyme.
Malmazet en 1861, curieusement, n'en parle pas.
Mollier en 1866, (page 34), a écrit une " cacographie
" qui a été copiée et reproduite de
multiples fois. Il traduit Plan-del-Bun par " Plaine des
Huns, envahisseurs qui auraient ravagé ces lieux lors des
invasions barbares ".
Grimaud, en 1942, réfute cette interprétation. Il
pense au terme celtique Bunn, Bunnarium, qui a plusieurs significations
: borne, mesu-re de surface, domaine.
Georges Massot, en 1995, dans la Revue de VDB, a écrit
" l'emploi de Bunn et Bunnarium a été limité
à une zone très éloignée du Vivarais,
la Picardie et la Normandie ".
Je pense à une explication différente.
Bun est un Promontoire
D'après Dauzat et Rostaing, " BUN vient d'un terme
pré-latin signifiant PROMONTOIRE ". Ils citent le
village de BUN dans les Hautes Pyrénées, le village
de BUNUS (ancien BUNOS) dans les Basses Pyrénées
et celui de BUNZAC en Charente.
Pour Ernest Nègre, dans " Toponymie générale
de la France ", " BUN est un mot français d'origine
préceltique signifiant Promon-toire, Plateau bordé
par des rivières ". Il cite lui aussi BUN dans le
Val d'Azun en Lavedan dans les Hautes-Pyrénées.
Le village de BUN (code postal 65400) est situé sur un
plateau, ou promontoire, entre la rivière Boularic et le
gave d'Arrens.
L'actuel village de BUNUS (64120), ancien BUNOS, dans les Pyrénées
atlantiques, en Pays Basque, est un plateau sur une hauteur ou
promontoire, entouré et arrosé par plusieurs ruisseaux.
Le village de BUNZAC (16110) en Charente est situé sur
un promontoire entre la vallée de Baudiat et celle de Tardoise.
" On y voit de nombreux dolmens. C'est un domaine occitan
qui marque la limite avec la langue d'Oil ".
Il existe aussi BUNO-Bonneveaux (91720) dans l'Essonne, qui est
" l'ancien Bunetum-Castrum- Bonavallis " ou BUN de la
forteresse de Bonvallon. Cette ville est située sur un
plateau de 130m d'altitude, délimité par la rivière
Essonne et par ses bras.
Pierre Charrier, en 1979, parmi les localités du Vivarais
maintenant disparues, antérieures au 17ème siècle,
cite BUNT à Silhac, trouvé dans le Cartulaire de
St Bernard au 11ème siècle. Il s'agit du BUN ou
pro-montoire de Silhac.
Quand on se penche attentivement sur la carte topographique au
25 000ème de VDB, on voit un BUN ou promontoire en pente
douce situé entre la rivière d'Ibie et la rivière
du Rounel.
Ce promontoire en forme de rectangle irrégulier, descend
de La-motte-Chantusas (405 mètres d'altitude) jusqu'au
centre du Bun (362 m), sa pointe se terminant à la chapelle
du Devois, primitive " Cruce d'Albion ou Croix del Bun "
(339 m) ; il est entouré par la Vallée de l'Ibie
(309m) et la Vallée du Rounel (315 m).
Le Bun se termine au carrefour de routes, où se trouvait
à l'origine l'antique dieu des routes et des carrefours
protecteur des voyageurs, auquel a succédé un autel
au dieu Mercure, remplacée par la Croix del Bun (déformé
en Albion), puis par l'actuelle chapelle du Devois.
Lou Plan-del-Bun
Le Plan-del-Bun est la Plaine du Bun, plateau, formant le sommet
plan du Bun, du Promontoire de Villeneuve, qui s'étend
de Manescaly à l'Ouest, à la Croix de Montaut à
l'Est et de La Motte au Nord, jusqu'à la Chapelle du Devois
au Sud.
La Croix del-Bun
Nos lointains ancêtres considéraient les carrefours
de routes comme des lieux dangereux, comme je l'ai expliqué
dans mon livre " Pierres qui guérissent ". Durant
l'Antiquité, ils élevaient à ces carrefours
des autels au dieu Mercure, protecteur, des routes, et des voyageurs
et par extension du commerce.
Les chrétiens ont remplacé ces autels des carrefours
à Mercure par des Croix, comme on peut le vérifier
de nos jours. Ils déposaient et déposent encore
des offrandes, en particulier des fleurs, sur ces croix, comme
leurs ancêtres le faisaient sur les autels du dieu Mercure.
A Villeneuve, à l'emplacement de la Chapelle du Devois,
au carre-four des routes, il y avait un autel à Mercure,
qui a été remplacé par une croix chrétienne,
puis par une chapelle.
Dans l'acte de pariage de 1284, il est écrit " Cruce
vocata d'Al-bion ", qui donne en français " Croix
appelée d'Albion ".
Grimaud a traduit " Croix d'Albion " en " Croix
d'Al-Bun "
Georges Massot dans la Revue de VDB de 1995 a étudié
longuement le nom de cette croix. Il traduit lui aussi Croix d'Albion
en Croix d'Al-bun.
Le terme Albion est une déformation " Del-Bun ou Dal-Bun
", cette croix marquait le carrefour situé à
l'extrémité Sud " del-Bun, du Bun, du Promontoire
".
Ce que nous venons de dire sur l'origine de la Croix du Bun, pourrait
s'appliquer également à la Croix de Montaut qui
se trouve à un autre important carrefour de routes du Bun.
La Motte-Chantusas, helvienne ?
De nos jours, à Villeneuve-de-Berg, dans le langage courant,
on associe en une seule entité Lamotte et Chantusas. Ces
deux toponymes ont donné lieu à de multiples études
et interprétations plus ou moins fantaisistes.
Ces deux Mas sont situés à un col, carrefour de
routes et de chemins, possédant une splendide vue panoramique
sur les Cévennes, le Coiron, le massif de Berg, le Rounel
et l'Ibie.
La tradition rapporte que cet emplacement avait une grande valeur
stratégique pour les Gaulois et Gallo-romains de la cité
d'Alba. Ils auraient établi à cet endroit un poste
de garde militaire fortifié, qui se serait étendu
sur l'espace occupé aujourd'hui par l'ensemble de La-Motte-Chantusas.
Découverte " douteuse " d'un mystérieux
Z
En janvier 2010, je viens de découvrir dans " Les
Annales des bâtiments et arts de la littérature et
de l'industrie, volume-IV ", une publication datée
de Viviers le 15 juillet 1819, qui a complètement sombré
dans l'oubli.
Ce texte long de 13 pages parle d'Alba, qui a été
confondue au 18ème siècle avec Albi. Il est signé
par un mystérieux " Z habitant de Viviers ".
L'auteur dit que le nom de " Chantusas vient du latin CAMPUS-
ACII, lieu où l'on venait (en 1819) d'exhumer une grande
quantité de cadavres méthodiquement rangés
dans les champs d'alentour (?). Il n'y a aucun fragment d'arme
antique, ce qui fait penser au cimetière d'un camp plutôt
qu'aux débris d'un combat ".
ACII en latin a plusieurs significations civiles ou militaires.
Militai-rement, il signifie soit bataille rangée, soit
armée rangée en ligne de bataille.
Etymologies " aventureuses " de Chantusas
- Au 10ème siècle, dans la Charta-Vetus, Chantusas
aurait (soit-disant) été nommé " Campus
Alpis ", camp en haut de la montagne.
- En 1321, d'après Charrié, il était appelé
" Manso-del-Chantusas ".
- En 1860, Ferdinand Malmazet, a fait une lecture le 23 mai, devant
l'Académie Delphinale de Grenoble. Il parlait de "
Campus Albae, ou Camp d'Aps ou Camp d'Osas ou Champusas ".
D'après lui, Osas était le nom primitif d'Alba (?).
Il ajoutait : " la tradition a maintenu en ces lieux le souvenir
d'une sanglante bataille. Les Vandales au 5ème siècle
détruisirent la ville d'Alba. Il est permis de supposer
que la tradition s'applique à cet évènement.
Pour attaquer la ville en venant du Pays des Gabales (Lozère),
en passant par le camp d'Osas (Chantusas), ils évitaient
de passer par le castrum fortifié de Centenier ".
L'abbé Mollier a repris la version de Malmazet sur le passage
de Chrocus et de ses Vandales. Il donne cependant une autre étymologie,
" campus ustus ou camp brûlé, détruit
par le feu ".
En 1942, Albert Grimaud, écrit : " Chantusas dérive
du latin Cantusacum, qui signifierait le mas du dénommé
Cantus " (?).
D'après Charrié, en Ardèche, à Laboule
et à Rocles, existent les lieux de Champusas, qui rappellent
le Chantusas de VDB, il ne donne pas d'étymologie.
Malmazet, encore lui, dit que les lieudits Champagne ou Campagne,
et les noms composés de ces deux mots, seraient (?) d'anciens
camps militaires romains
Quelle est la part de vérité historique, de légende,
d'affabulation dans ces différentes théories ? Difficile
de l'établir. D'après la tradition, on peut simplement
constater que le lieu de Chantusas aurait existé au 10ème
siècle et, semble-t-il, du temps des gallo-romains, longtemps
avant la fondation de la Villeneuve.
En occitan, Chantusas, maison sur une hauteur
Le dictionnaire des noms de lieux de Dauzat dit que la ville de
Chantes en Haute-Sâone et l'abbaye de Chanturgues dans le
Puy de Dôme, dérivent du pré-celtique CANT
signifiant hauteur. De même Chanteuges en Haute-Loire signifie
" habitat sur un promontoire " et Chantôme dans
l'Indre " habitat sur une crête ". En Ardèche,
on trouve Chantor à Laboule à 1019m d'altitude et
Chantrou à Sanilhac.
On pourrait suivre Dauzat et dire que Chantusas pourrait dériver
de CANT, CANTUS (hauteur), suivi de AS qui d'après Alibert
est un " suffixe toponymique fréquent en Languedoc
". Ce qui signifierait " habitat en hauteur. Cette description
correspond exactement à la situation de Chantusas en haut
du Bun et traduit très bien le " CAM-PUS-ALPIS "
de la Charta-Vetus.
Les Mottes en France
On trouve en France de très nombreux lieudits Motte, Lamotte,
Mothe, Lamothe, qui désignent une " hauteur, un tertre
naturel, ou artificiel, en général surmonté
d'un château ".
Par exemple, pour ne citer que des sites de Rhône-Alpes,
on pense à La Motte de Galaure et à La Motte-Chalencon
dans la Drôme, La Motte-Servolex en Savoie, La Motte-St-Martin
dans l'Isère. Dans l'Ain, les Mottes portent le nom de
Poypes (tel Rilleux-la-Poype deve-nue La Pape).
Certains archéologues pensent que, dès l'antiquité
les hommes ont fortifié des mottes naturelles ou artificielles
en les entourant de palissade de pieux et si possible de fossés.
D'autres donnent une origine moyenâgeuse à la plupart
de ces " Mottes castrales " qui se sont couvertes de
maisons fortes ou de châteaux-forts.
A VDB il s'agirait d'une Motte ou Butte de terre fortifiée,
et en-tourée de palissades de pieux de bois, où
les Helviens d'Alba auraient édifié un Camp militaire.
De nos jours on devine une petite butte naturelle de forme tronconique
admirablement située dans un site stratégique.
Un hypothétique camp militaire romain ?
Tout devient clair, logique et cohérent, si l'on admet
que La Motte et Chantusas appartenaient à un seul et même
ensemble, composé d'un fort et de ses annexes, (dont un
cimetière ?) .Ce camp servant de poste avancé pour
la défense de la ville d'Alba.
Un poste de défense et d'observation à cet endroit,
dominait, voyait et surveillait tout le flanc Sud d'Alba sous
un angle supérieur à 180 degrés.
Auguste Jouret (in RVDB, 1978) prétend avoir vu inclus
dans les murs de deux maisons de ce quartier (quelles maisons?),
une base de colonne antique dans l'une et un fragment de corniche
antique dans l'autre.
À Vinezac, en 1587, Chantusas et La-Motte
Curieusement, au 16ème siècle, cette Motte de VDB
appartenait à la famille de Chalendar de La Motte originaire
de Vinezac. Or, cette même famille possédait à
Vinezac la maison et le domaine de Chan-tusas !
Dans le tome-III des " Huguenots du Vivarais ", Mazon
signale le pillage en 1587 de la maison de Chantusas, à
Vinezac, appartenant à Guillaume de La Motte.
Cette similitude de toponymes et de patronymes à Villeneuve-de-Berg
et à Vinezac est une énigme qui mériterait
une explication. Elle semblerait démontrer que La Motte
de VDB porte le nom de son propriétaire Chalendar de La
Motte, Syndic du Vivarais.
On peut ajouter que le lieu de Chalendari au bord du Rounel à
St-Maurice-d'Ibie porte le nom de ce même Chalendar, son
ancien pro-priétaire du 16ème siècle.
Ebbo, dernier Helvien, en l'an 800
Dans un article de la Revue du Vivarais, j'ai émis une
hypothèse concernant la famille EBBO. La " Charta-vetus
" (vieille-charte), parle de la famille seigneuriale EBBO
qui vivait entre le 5ème et le 8ème siècle.
Elle dominait la Basse Vallée de l'Ardèche depuis
Vallon, en parti-culier la Vallée de l'Ibie et ses affluents,
dont le Rounel et le Mercoyras, dans le Pays de Berg.
Ses domaines auraient par la suite appartenu aux Montaut qui en
l'an mille étaient dits, entre autres places, seigneurs
de Berg et des Sallèles.
D'après Charrier, on trouve actuellement les sites d'Ebbo
à la Bastide-de-Virac et à Vallon-Pont-d'Arc, avec
les ruines du château d'Ebbo.
D'après Ollier de Marichard, cité par Dupraz et
Fraisse en 2001, " dans la grotte d'Ebbou de Vallon, on a
trouvé des anneaux et des bracelets en bronze, des anses
et des armes en fer, tous ces objets appartiennent à l'époque
celtique et gallo-romaine ".
Montaut, en l'an 1000
J'ai déjà parlé longuement de la famille
Montaut dans un article paru dans la Revue du Vivarais, intitulé
" MONTAUT et le PAPE URBAIN-V ", et dans mes livres
précédents, afin d'essayer de l'ex-traire du profond
oubli dans lequel elle est tombée. C'est une des familles
les plus anciennes du Pays de Berg.
Le patronyme Montaut vient de Monte-alto, le Mont-élevé
aux Salèlles. Sa graphie a beaucoup varié, on trouve
Monthault, Montaut, Montaud, Montau.
Les Montaut du Vivarais au Moyen Âge (1000-1300) étaient
dits " seigneurs de Berg et des Salèlles " et
habitaient dans leur château fort de Monte-alto, sur la
rive gauche de l'Ibie, dominant le village des Salèlles
et l'Ibie, de nos jours complètement disparu.
En face sur la rive droite de l'Ibie, vis-à-vis, se trouvait
" le château de St Jean ", dont subsiste encore
un pan de mur. Entre les deux châ-teaux, pour franchir l'Ibie,
il y avait un péage appartenant aux Montaut.
A la même époque une branche de cette famille Montaut
était im-plantée en Gévaudan (Lozère),
où elle possédait les baronnies de Grisac et de
Verfeuil. Elle est entrée par mariage dans la famille du
Pape Urbain-V, natif de Mende.
De 1367 à 1375, Raymond de Montaut, neveu du Pape, fut
un très haut et très puissant seigneur qui domina
les " Vallées des Papes d'Avignon ", l'Ardèche,
la Cèze et le Gard, avec leurs affluents, dont l'Ibie et
le Rounel et les routes qui les longeaient.
Au 17ème siècle, le chanoine de Banne a écrit
que les Montaut du Vivarais " possédaient au Moyen-Âge
le château et le mandement de Montaut aux Salelles, Berg,
St-Andéol-de-Berg, St-André-de-Mercoy-ras, une partie
de St-Jean-le-Centenier dont le Centenier, Montbrun, parties de
St-Montan, de St-Thomé, de La Baume en Coiron, de Lagorce,
de Salavas et de Vallon. Leurs possessions très importantes
s'étendaient de la vallée de l'Ibie à la
vallée du Rhône et englobaient partiellement les
vallées de la Claduègne et de l'Escoutay. Cet ensem-ble
était coupé en deux parties, d'Est en Ouest, par
les possessions des barons d'Alba ".
Ces deux branches de Montaut du Vivarais et du Gévaudan
contrô-laient ensemble une grande partie des terres, des
rivières et des routes (avec leurs péages) des Cévennes
orientales situées dans le Vivarais et le Gévaudan.
Généalogie des Montaut
Voici la généalogie que j'ai établie à
partir des notes du Chanoine de Banne et des renseignements complémentaires
que j'ai trouvés en particulier chez Montravel.
1 - " En 1035, vivait Jacques-1er de Monthault, seigneur
du château et mandement de Monthault, devenu les Salèlles,
situés dans la paroisse de St-Maurice-d'Ibie en Vivarais
".
2 - " En 1067, vivait Monthault-1er de Monthault, qualifié
de noble chevalier, lequel grade ou titre n'était donné
qu'à personnes de grande qualité ou d'éminent
mérite ".
3 -" En 1081, vivait Raymond-1er, chevalier, fils de Monthault-1er
".
4a et 4b - " En 1119, vivaient Firmin et Joachim frères
et fils de Raymond-1er. Firmin prit les armes et Joachim fut homme
d'église ".
5 - " En 1167, vivait Monthault-II, fils de Firmin. Il est
surnommé St JEAN de MONTHAULT ", car il est devenu
coseigneur de St-Jean-le-Centenier et de la forteresse de St Jean
face aux Salèlles.
6 - " En 1177, vivait Géraud-1er fils de Montaut-II
".
7 - " En 1214, vivait Raymond-II fils de Géraud-I
". Avant 1209 il a vendu une partie de ses possessions à
l'abbaye de Mazan pour constituer la Grange de Berg.
8 - " En 1243, vivait Jansselin fils de Raymond-II ".
9 - " En 1270, vivait Raymond III, fils de Jansselin, écuyer
d'honneur du Dauphin. Il fut un très vaillant, sage et
discret chevalier. Il fut très aimé du Dauphin et
du Roi de France
En 1265, il fut témoin lors de la première sentence
arbitrale sur la délimitation du territoire de Berg ".
10 - " Avant 1303, année de sa mort, vivait Raymond
IV, fils de Raymond-III. Il fut blessé à la guerre
que le roi faisait contre les Flamands. Il fut fait prisonnier
et, pour le délivrer, il fallut vendre une bonne partie
de ses biens, entre autres le Mas de la Chaumette, à St-Jean-le-Centenier
". Il fut présent à la signature de l'acte
de pariage de Villeneuve de Berg.
11a - En 1346, vivait Rostaing-1er, fils de Raymond-IV ; il fut
chanoine de Viviers.
11b- En 1333 et 1346, vivait Géraud-II, fils de Raymond-IV
et son successeur. Il acheta les parties de St-Jean-le-Centenier
qui appartenaient l'une à noble Pierre du Teil, et l'autre
à noble Pierre de Mirabel et acheta Montbrun à noble
Pierre de la Tour.
11c- En 1327 vivait Raymond V, dit damoiseau de Salavas, dans
un acte du notaire Monastier.
12a - En 1340 et 1372, vivait " Rostaing-II fils de Raymond-V.
Il fut homme de grand cur, car par sa valeur il se fit connaître
au Roi Philippe qui le fit gentilhomme de sa chambre. Il fut grandement
aimé du Dauphin. C'est à la prière de celui-ci
que le roi lui fit don de la viguerie d'Uzès. Il est écrit
que ce fut en considération des services que Rostaing et
ses devanciers ont rendu à la couronne de France.
Il épousa Brunesende de Haut-Villard, fille de Dame Angeline
d'Allègre (dont il hérita). Ils eurent trois enfants,
Isabelle, Bernard et Anthoine. Les époux moururent tous
les deux en laissant des enfants forts jeunes et sans appui, sauf
celui que Dieu leur envoya d'un ami de leur feu père. Celui-ci
mit les deux mâles dans l'abbaye de St Ruff les Valence
où beaucoup de gentilshommes mettaient leurs enfants. Là,
ils étaient instruits par les religieux, tant en la piété,
crainte de Dieu et bonnes murs, que autres. Madame de Barry
prit Isabelle et la maria ".
12b - En 1380 et 1384, vivait Raymond-VI fils de Raymond-V, coseigneur
de La Baume en Coiron. Il épousa Catherine Chautard de
Viviers.
12c - En 1375, vivait FULCON de BERG, du mas des Salèlles.
Il rendait hommage à Giraud de Lagorce de tout ce qu'il
possédait sur le territoire de Vallon, comme administrateur
de ses enfants et de noble Hermessinde Laget, dame de St Martin,
leur mère.
13a - " L'abbé de St Ruff donna un bénéfice
à Anthoine-I, fils de Rostaing-II, qui le permuta contre
le prieuré de St-Maurice-d'Ibie. Il se retira dans la maison
paternelle de St-Jean-le-Centenier, qui était presque ruinée
et fit tant par son soin qu'il la remit en bon état ".
13b - " Quand Bernard 1er, fils de Rostaing-II fut grand,
il fut donné pour gentilhomme au vicomte de Clermont de
Lodève, grand et puissant seigneur. Il se maria avec une
demoiselle du Languedoc dont nous n'avons pu savoir le nom, car
tout le début de cet article est rongé par les rats
". Ce commentaire est amusant mais hélas très
regrettable pour l'histoire. Bernard-1er eut trois fils.
14a - " Bernard II, fils de Bernard-1er vivait en 1433 et
en 1454. Estropié d'une main à la guerre, il fut
homme d'église.
14b - " Jacques II, fils de Bernard-1er fut tué à
la guerre.
14c - " Anthoine II, fils de Bernard 1er, fit longuement
la guerre pour le roi. En 1488, il se maria avec Antonia de Banne,
fille de Rostaing de Banne, seigneur de Bagnols-sur-Cèze.
Il mourut en1499 ".
De Banne poursuit cette généalogie jusqu'en 1635.
Il faut souligner que cette famille faisait partie de la noblesse
d'épée, titre qu'elle gagna sur les champs de bataille.
Nombre de ses enfants furent de vaillants soldats qui s'illustrèrent
au combat, plusieurs d'entre eux y furent tués ou estropiés
ou grièvement blessés, de l'an mille jusqu'au XVIIème
siècle. Ils furent très actifs durant les guerres
de religion, au cours desquelles Antoine, alors gouverneur de
la ville de Viviers, fut tué.
Chapitre 3
Lieudits occitans
Les Lieudits sont pour nous une source de précieux renseignements
sur l'histoire primitive de Villeneuve. Il faut les étudier
très attenti-vement et en prenant le temps de la réflexion.
Les plus anciens dérivent de mots occitans; certains ont
été franci-sés, heureusement de nombreux
autres ont survécu intacts. Cela est surtout vrai pour
Tournon, Les Serres de Berg, Manescaly, Cheyrès, qui existaient
plusieurs siècles avant la fondation de la Bastide.
Ainsi, les très expressifs: Peyre-neyre, Prat-del-rey,
Estrangoulade, Roubine, Chamarelle, Plan-del-bun, Cougogne, Gavelier.
Ils portent parfois les noms de leurs propriétaires du
Moyen-âge tels que Montaut (1100), Mossen Armand (1233),
Astars (1300), Lèdre (1347), Salivaud (1370), Charrier
(1424), Joanas et Ponhet (1438).
De nombreux domaines créés tardivement portent les
noms de leurs propriétaires du 17ème ou du 18ème
siècle, par exemple Faucon, Béchon, Gascon, Fournéry,
Rouchon.
Les terroirs, lieudits et domaines formant les limites ou frontières
de VDB appartenaient en partie à la communauté,
(paroisse civile), de VDB et ont été enlevés
à la commune lors de la Révolution.
La paroisse civile était plus étendue que la commune
actuelle. Nos contemporains pensent en toute bonne foi que ces
lieux, si souvent cités, font encore partie du territoire
de VDB : La Chaumette, Béchon, Argence, Malavas, La Blachère,
Perrotin, Le Pradel, le moulin de Béchon, Putève,
Les Bombis, Le Gua, Berg.
Voici la liste de ces lieudits, les N° de 1650 sont entre
parenthèses.
Anxa (Las), à la Javelier
Cité en 1570. En occitan, ansa, anxa, signifie anse, terrain
en forme d'anse, comme ici et dans Lansas.
Au dessus du clocher
Cité 4 fois. Expression souvent employée pour désigner
les propriétés hors les murs situées à
proximité du clocher.
Astars, à Chantusas
Cité 12 fois. Astars est parfois écrit Estards au
compoix de 1650. Vestige de l'ancien domaine des Astars du 14ème
siècle, au terroir du Plan-del- Bun, proche du ruisseau
du Poulet.
Bajel, Bagel
Grimaud fait preuve de beaucoup d'imagination pour écrire
une caco-graphie faisant dériver ce nom très bizarrement
de Pagel " paysan montagnard ".
J'ai trouvé différentes graphies de ce lieu situé
sur la rive gauche de l'Ibie au terroir de Ribo. Il dérive
de l'occitan BASEL, BACEL, signifiant bassin. En effet, il y a
toujours des bassins dans le lit de la rivière (anciennes
chauchières). Les enfants de VDB, dont je faisais parti
avec mes copains, allaient y pécher les vairons et s'y
baigner durant l'été. On disait " les bassins
de Bagel ou de Tichet ".
Ballet (Le)
Le quartier et la rue du Ballet, (70), sont devenus ceux de la
Terrasse. En occitan ballet signifie terrasse.
Barjac
Cité 10 fois. Terroir et chemin de l'ancien domaine de
la famille noble de Barjac. L'actuelle rue de la Montée
est en fait la Montée de Barjac.
Barraud, à Chaumont
En occitan, même racine que barri (rempart, mur), ici signifie
clos de murs, enclos, lieu clôturé.
Barral Rue du Barral, (voir actuelle Rue E. Froment, page 208)
En occitan, qualificatif dérivé de barry ; voir
rue Barral, rue du rempart-ouest, dans les murs, (intra-muros).
Barry, alias Barri
En occitan, barry signifie rempart. Voir rue du Barry, hors les
murs.
Béal du moulin de Chauliac
Canal d'amenée d'eau, sur la rive droite et parallèle
à l'Ibie.
Belvèze
Terroir et Grange de Belvèze cités 30 fois, dont
la Crouzette de Belvèze. En occitan signifie Bellevue.
Correspond actuellement au Mas de Pas-calon et à la Serre
de Montaud.
Belvèze (Crousette de)
Actuel carrefour des routes et chemins à La Motte de Chantusas.
Beaufort
Champ de Beaufort, voir Font Jaunette (jeunette), ancien domaine
des Saboul de Beaufort.
Beaulieu
D'après Mollier, autre nom de Laudun à Tournon,
nom d'un des anciens propriétaires, Mercoyrol de Beaulieu.
Se reporter au chapitre des " Granges et Domaines ".
Beauregard, aux Pradiers
Aux Pradiers-ouest. Beau panorama, belle vue sur la vallée
de Cla-duègne, Montfleury, Mirabel, le Coiron, les Cévennes,
Lavilledieu et Aubenas.
Blacheyrou, à Chamarelle
En occitan blaca signifie chêne blanc, et une blache est
un lieu planté de chênes blancs ou rouvres, ici petite
blache. Voir Mas de Blacheyrou, (132), ou Peyre-nègreou
Grangette.
Blache-Moynière, à St Giraud
Cité 11 fois. Blache de Moynier, lieu ayant appartenu au
notaire Moynier au début du 17ème siècle.
Souvent déformé en Blachemeunière (Blache
de la meunière).
Bonnaud, à Tichet
Cité 4 fois. Nom d'un ancien propriétaire. En 1542,
Jacques de Serres était marié avec Guillemette Bonnaud
de la famille des notaires.
Boucherie et Tour de la Boucherie
Cité 10 fois. Dans la Grand-rue, désigne la TOUR
qui abritait la bou-cherie communale.
Boudon, Bodon, à Cheyrès
Terroir, rieu et vallat à Cheyrès cité 4
fois, (100, 121, 199, 206). En occitan, d'après Alibert,
Boda, signifie bosse, enflure, rondeur, bour-souflure, gros ventre,
tumeur ; en langage commun français a donné bedon,
bedonnant, pour désigner un ventre rebondi ; en langage
local a donné Boudougne, fruit du cade qui a une forme
arrondie.
Boudounier
En 1650, Boudounier, (315,355), était le sobriquet de Pierre
Guigon. Ce sobriquet est devenu le nom de l'actuel lieu de Boudounier
à Serres, qui est une ancienne propriété
de ce Pierre Guigon, dit Boudounier.
Bos ou Bosc, à Chaumont
Cité au compoix de 1813, au bord du Rounel. Bos, bosc en
occitan signifie Bois.
Boules de Goumerle
Voir ci-après Goumerle, (390). Emplacement où se
trouvaient des bou-les de pierre servant de bornes pour délimiter
les terrains. A Villeneuve, il y avait des boules noires (basalte
noir) pour borner la commune et des boules blanches (calcaire
blanc) pour délimiter les champs. Le Terme-noir était
une de ces bornes noires.
Bouschet, à Chaumont
À Chaumont, on trouve le vallat de Bouschet, (314), qui
est le patro-nyme d'une famille notable de Valvignères.
En 1576, Jean Bouschet et Jean Delboys étaient sous-rentiers
des moines de Berg pour le devois de l'Arbre-ferré. (In
Marius Ribon).
Boyrel, à Chantuzas
Boyrel, (347), sur la rive droite du Rounel. D'après le
dictionnaire Alibert, en occitan boirel signifie " fagot
de bois, botte, tas de paille ou de foin ". Ce mot est souvent
devenu un nom de famille.
Brot et Clap, à Chantusas
En 1650, (96, 373). Termes occitans signifiant terroir couvert
de brots (taillis) et de claps (pierres).
Brout de la Coste
En 1650, (94), synonyme de Brot, lieu où poussent des taillis.
Brune, au Plan-del-Bun
Cité 21 fois. En 1650, ce terroir a une signification incertaine.
Qua-lificatif féminin, peut désigner une terre sombre,
ou le crépuscule.
Bruschet ou Brichet, à Chaumont
En 1650, Bruschet, (282), et en 1813, Brichet. A l'ouest de la
Serre de Chaumont et de Fournéry. Terroir et vallat où
poussent des bruschets, de l'occitan " bruyères à
balai ".
Bun
Cité 65 fois. Se reporter au chapitre " Avant Villeneuve
". Bun (pro-montoire), Plan-del-Bun (Plaine), Croix-del-Bun
(Croix).
Cabre, à Faugère
Vallat de la Cabre (chèvre) à Faugère aux
Pradiers, (422,429), à Louis Joffre, dit Faure.
Careyrou de la Combe, à Tournon
En 1650, (392). Même signification que Chareyrou, passage,
petit chemin.
Chabrilles
Au compoix de 1650, on trouve de nombreuses terres portant la
mention " à Monsieur de Chabrilles ", qui était
le seigneur et propri-étaire de la Javelier. Outre le domaine
de la Javelier, il possédait d'au-tres parcelles :
- une terre à Férrier, au plan de Tournon (94).
- une terre à Rouregros, près de l'Ibie (396).
- une autre terre au Plan de Tournon (407).
- un grand devois à Goumerle (390).
- le devois du Cros de Tolon (426).
- une terre à Fraisse, près de l'Ibie (454).
- une vigne à Costechaude (412, 416).
- une vigne à Vignole (435).
- un pré à Rimazel (430).
- le vallat de Rialhe (427).
Chade, Mourade du Chade, à Chaumont
Cité au cadastre de 1813. Rive droite du Rounel. Lieu où
poussent de nombreux cades (chades), encore de nos jours.
Chamarelle
Cité 96 fois. On disait autrefois Chamarelle ou "
En Chamarelles " au pluriel. C'est une grande serre allongée
et dénudée. Mot dérivé de l'occitan
Cham, sommet dénudé.
Chamas sous la Counolle, à Pégounet
Cité 7 fois. Proche du rieu de Rieusset à Chaumont.
En occitan chamas (grand cham) ; et conolhe (chanvre pour la quenouille)
.Grande serre où pousse du chanvre. Voir plus loin Pégounet.
Chambon, à Chaumont
En 1650, (62), Bon champ confrontant le rieu des Laux près
du Rounel.
Chambomenlier, aux Serres
Champ planté d'amandiers. Sont cités le ruisseau
de Chambomenlier, (79,81), et le chemin allant de St Jean à
St Philippe d'Alba formant la limite entre les territoires des
communes de St Jean et de VDB.
Chamet, à Chantusas
Chamet, (97), dérivé de cham, petite serre à
Chantusas, au bord du rieu du Rounel.
Champs-communaux, à La Javelier
Cité 20 fois. Actuellement " Champ-commun ".
Chamgrand, à Tournon
Cité 30 fois. Grand champ appartenant autrefois aux Astars
de Laudun.
Champredonde, à Brune
Cité 11fois. En 1650, Champ-rond. Actuellement, très
malheureu-sement déformé en " Serre- d'onde
".
Chanabières, à la Porte du Mazel
L'occitan chanabière signifie chenevière où
l'on cultive le chanvre, de la même famille botanique que
le cannabis. L'actuelle Place des Capucins était une chanabière
plantée de chanvre. La Canebière à Marseille
était une Chanabière. La place des Capucins était
donc la Canebière de VDB.
Chanabières, à Chamarelle
Les chanabières étaient nombreuses le long de l'Ibie,
en particulier au bas de Chamarelle.
Chantelause
Chante-alouette, de l'occitan alausa, alouette, d'après
Massot.
Chantusas
Cité 20 fois. Se reporter au chapitre 51 de ce livre consacré
aux Mas et Domaines.
Chapelle de St Giraud, à Taupuones
En 1650, (103, 210), au sommet de St Giraud, se trouvait une chapelle,
où les habitants se rendaient en pèlerinage, en
particulier pour implorer la pluie. Se reporter au chapitre 50
concernant le château de La Coste.
Chapelle St Nicolas, aux Nicolaï
Il existait, (82), une chapelle familiale, construite à
la fin du 15ème siècle, par la famille aristocratique
Nicolay. Elle était appuyée contre le mur est de
l'église, avec un passage d'accès, (toujours visible),
ouvrant sur l'actuelle place de l'Eglise St Louis. Se reporter
au chapitre 13 consacré à la famille Nicolaï-Barjac.
Chapelle des Pénitents
Cité au compoix (22). Elle a changé plusieurs fois
de place. Se reporter au livre de Jean Ribon " Reflets de
l'Ardèche " sur ce sujet. Elle a été
implantée à l'emplacement de la maison Rally dans
la Grand-rue, puis sur l'Esplanade des bufs du côté-est.
Charbonnier
Cité 9 fois.Terroir au sud de la ville sur la rive droite
de l'Ibie, qui s'étendait à l'Ouest jusqu'à
l'ancien chemin de Tournon. La rue Char-bonnier a pris le nom
du terroir qu'elle desservait et qu'elle coupait en deux parties.
Charbonnière, à Monchanet
Au cadastre de 1813, souvenir d'une charbonnière où
l'on fabriquait du charbon de bois.
Charand, au Devois
En 1813, terrain de Charand, famille originaire de St-Andéol-de-Berg,
connue dès 1534.
Chareyre, alias Charrière
Synonymes désignant une rue importante, comme dans Basse-rue
alias Basse-chareyre, employés indifféremment dans
le compoix de 1650.
Chareyrette
Désigne une rue étroite telle que l'actuelle Chareyrette
Jules Rigaud.
Chareyrou-Careyrou
Désigne une rue très étroite synonyme de
passage. Il y avait plusieurs chareyrous dans la ville, qui subsistent
encore, chareyrou du Four, du Mazel, de Basse-rue, de Tournon.
Charlon
Prénom d'homme (Charles), au bas du Devois, (18,143), proche
de la Croix-blanche et de Gascon.
Chauchières, à Chamarelle
Cité 50 fois. Chauchar en occitan signifie fouler, piétiner,
trem-per. Désigne ici des terres planes au bord de l'Ibie,
desservies par le chemin des Chauchières, qui est devenu
l'actuelle Voie de Chamarelle.
Là, il y avait des bassins pour faire tremper les peaux
et le chanvre. On faisait tremper les peaux dans la chaux pour
les transformer en cuir. Ces bassins étaient alimentés
par l'eau de l'Ibie. Près du pont de la Voie de Chamarelle
subsistent les vestiges de quelques bassins dans le jardin à
droite et dans le pré de la Paume à gauche.
Chaudecon, Chaudecourt à Laudun
Cité 8 fois. A Laudun, on trouve Chaudecon, Chaudequon,
Chau-decourt. En occitan cohn (coin), ce lieu est un coin-chaud
" confrontant à l'est le chemin qui va à St
Maurice et à l'ouest le vallat de Gam-baye ".
Chaumont
Cité 90 fois. Mont-chaud, ensoleillé, grand massif
montagneux, déli-mité à l'est par le Rounel
et à l'ouest par l'Ibie. Terroir qui a été
très disputé entre les moines de Berg, la bastide
et les seigneurs voisins, dont les de Vogué.
Au compoix de 1650, le Massif de Chaumont était divisé
en plus de 100 parcelles. Il comportait plusieurs domaines avec
granges habitées qui s'appelaient toutes Chaumont, elles
ont pris petit à petit les noms de leurs propriétaires
que certaines ont conservé jusqu'à nos jours.
Chaunois, Cros de Chaunois, à la Javelier
En 1650, (395). En occitan chasnois est un lieu planté
de chênes, une chênay.
Chauvel, Font de Chauvel
Cité 11 fois. La principale source de la ville était
située dans le vallat de Chauvel. D'après Dauzat,
" en vieux français chauveau désignait une
unité de mesure pour les liquides ; et de nos jours un
lieu dénudé, chauve ". Etant donné l'ancienneté
du nom (13ème siècle), on peut penser ici à
une indication du débit de la source.
Chauvy, à la Javellier
En 1650, (431, 438, 448, 453), Chauvy, Cros de Chauvy, endroit
chauve, dénudé.
Chemins
Chemin des Chauchières. Devenu l'actuelle Voie de Chamarelle.
Chemin allant de St Jean à St Philippe, (82), servant de
limite entre St Jean et VDB.
Chemin de Poux-Laroche, à Queyras, (434). En occitan Poux
signifie puits.
Chemin du Prieur, (410), pour le service du prieur à Tournon.
Chemin de Font Las Teullas. A côté de Lort-viel aux
Pradiers, (401), allant à St Germain. Teullas, Teulle,
tuiles. Lieu où l'on fabriquait des tuiles.
Chemin qui va à las Crottes, (112), passant près
du moulin du Claux sur l'Ibie allant aux Crottes (non identifiées).
En occitan, crota signifie grotte, cave, souterrain.
Chemin St Joseph, conduisant au Cimetière St Joseph, dit
des pauvres, actuelle Esplanade des bufs.
Cheyrès
Cité 25 fois. Dérivé du gaulois Ker, roc,
rocher, pierre, comme dans Cheyrouze, Chirouze, Chirol, Cheyron,
Queyron, Queyré, Queyras, etc. Lieu où il y a des
rochers ou des pierres.
Cheyrouses, Chirouses
Cité 10 fois. Grand devois, vallat et rieu proches de Cheyrès.
Dérivé de Ker.
Chicon
En pays occitan, ce mot n'a aucun rapport avec le Chicon du nord
de la France qui signifie laitue romaine.
Grimaud considérait que Chicon dérivait de Chicanus,
nom d'un gallo-romain propriétaire de ces lieux. J'ai moi-même
un certain temps adopté cette théorie. Mais je pense
qu'elle est erronée.
En effet, ce nom est tardif, au compoix de 1650, il n'existait
pas. D'après Cl. Fréchet, en occitan chicou, signifie
morceau ; chicoulou, chicoutou, petit morceau. Nous choisirons
morceau signifiant domaine.
Chief, à Tichet
En 1650, (88, 113, 409), gravière sur la rive gauche de
la rivière Ibie. .En occitan Chif signifie gravier, Chief
serait une variante de chif, terroir de gravier.
Cimetière actuel, à Sivéraque (26). Voir
Sivéraque.
Cimetière de Tournon
Actuelle place de Tournon, à côté de l'église.
Il existait depuis le Moyen-Âge et peut-être depuis
les Gallo-romains. Il y a quelques années, on a mis au
jour des tombes mérovingiennes lors de travaux effectués
pour EDF. Elles ont été laissées en place.
Cimetière huguenot
Alias " cimetière de ceux de la religion dite réformée
", (39,47). Il se trouvait sur l'actuelle Voie de Chamarelle
qui alors se nommait " Che-min qui va aux Chauchières
". Pour tous les détails, se reporter au cha-pi-tre
36 consacré à la Rue Neuve.
Cimetière St Louis. Actuelle Place de l'église St
Louis.
Cimetière St Joseph, dit des pauvres
Parfois dit " Cimetière des pauvres ", actuelle
Esplanade des bufs. Le chemin qui y conduisait était
dit chemin St Joseph, en 1740. La croix actuelle rappelle son
emplacement.
Claduègne
Nom actuel de la rivière. Il est d'origine incertaine et
a donné lieu à des graphies et à des interprétations
nombreuses, bizarres et fantaisistes Voici ses noms successifs.
Claguenha en 1289, Clagneuhe en 1650, Claduègne depuis
le 19ème siècle, et la cacographie Claduaigue.
Claguenha
Pour traduire ce nom de 1289, on peut se référer
simplement et logiquement à l'occitan. Les dictionnaires
languedociens de Boissier-des-Sauvages page 111, et d'Alibert,
traduisent le mot occitan CLACA par l'adjectif " qui claque,
qui produit un bruit sec et éclatant ", adjectif suivi
du suffixe péjoratif UENHA, pour former le substantif CLACUENHA
ou CLAGUENHA. Ce serait la rivière qui fait du bruit, qui
claque. Cette étymologie est la plus vraisemblable.
Clagneuhe
En 1650, (17, 169, 177, 210, 218), au compoix, on écrivait
Clagneuhe à VDB et à St-Jean-le-Centenier.
Malmazet donne comme explication " Clades ignis, traces d'un
incen-die, d'une bataille, ruine d'une ville incendiée
sur ses bords ", il ajoute un point d'interrogation. Il pense
aux ruines de la ville de Baccona qui aurait été
incendiée ?
Dans les notes (page 401) de la réédition de 1981
du " Voyage au Pays des Helviens " de Mazon, un auteur
anonyme écrit, note 109 : " dérivé de
Klak-onia, Klac (pierre) avec le suffixe Onia. L'auteur anonyme
ne précise pas en quels dialectes et la signification ?
Claduaïgue
Cité en 1930. Nom de l'actuelle Claduègne. Pendant
plusieurs décennies un panneau des Ponts et chaussées
sur le pont routier (dit de Pauline), enjambant cette rivière,
a indiqué cette cacographie très fantaisiste.
Clastre, à Tournon
En 1650, (423). En occitan : cloître, presbytère,
maison du prieur.
Claux des Richard, à la Rouveyrolle
(388, 401). À la Rouveyrolle, près de Flaugères
et du Moure-del-prieur. Nom d'une famille de St Germain, implantée
Grand-rue à VDB.
Clauzon, à Chambomenlier, aux Serres
(76-80). Clos et vallat servant de limite à Chambomenlier.
Clos des de Serres, place Barricade
Il appartenait à la famille de Serres. Ne pas le confondre
avec l'Enclos ci-dessous. Il confrontait :
-à l'est, l'avenue Dupré allant de VDB à
Tournon.
-à l'ouest, la rue du jardin public et la rue de Beaufort.
-au nord, la Place de la Barricade.
-au sud, le chemin de Tournon, près de l'oratoire de N-D
de Pietat.
Enclos des de Serres, rue de la Couronne
Au 15ème siècle, cet enclos confrontait à
l'ouest la rue de la Couronne, au nord la Montée de Barjac,
à l'est la rive droite de l'Ibie, au sud Basse-rue. En
1650, (25), il était déjà très réduit.
Clavel, au Plan de Tournon
Domaine, (469), devenu Rigaudie. En occitan, clavel signifie clou.
Colombier, à Chauvel
Pigeonnier ou colombier à Chauvel, (162), aujourd'hui disparu.
Combaud, à Laudun
Cité 8 fois. Combe ou vallon le long du chemin de Sauveplantade,
à Tournon.
Combe (Lacombe) à Tournon
Cité 25 fois, en 1650, à Tournon.
Combe de Saliveau, à St Arman
Nom de la famille noble Saliveau, qui a possédé
ce lieu à St Arman. Pour plus de détails voir ci-dessous
Saliveau.
Combette, à Chauvel
Petite combe au nord-ouest de la ville, au sommet du vallat de
Chauvel.
Combes (Les), à Chaumont
Sur la rive droite du Rounel et de la route de St Andéol.
Coste (La)
Cité 20 fois. Versant ouest de la montagne dominant la
vallée de Claduègne.
Costette de Salivau, à Chantelause
Versant sud de Chantelause, confrontant au nord la crête
de Chantelause et au sud la route de Mirabel.
Costechaude, à Laudun
(17, 124, 395), pente, ensoleillé, à la limite de
La Javelier.
Cost-Coustasses, à Cheyrouses
(6, 95). Petites et grandes pentes, au terroir de Cheyrouses,
confrontant à l'est le " rieu de Las Coustasses ou
de Las Cheyrouzes ".
Costes de Berg, aux Serres
Cité 30 fois. Elles confrontaient la Coste à l'ouest
et au sud, le vallat de Forcemale au nord, et les Serres de Chantuzas
à l'est.
Cougogne-Tour de Cougogne, (voir les Tours, page 122)
(Voir chapitre 6 " les Tours "). La Tour de Cougogne
est citée au folio 24 du compoix de 1650 et dans la livrette
de 1750. Ce nom a été déformé par
Grimaud, (cacographie), en Langogne.
Courées (Las), à Tournon.
(466), de l'occitan cort (cour, enclos), ici les enclos.
Couronne (La).
Nom d'une auberge qui a donné son nom à la rue où
elle se trouvait
Cournet, à la Rouveyrolle.
En occitan Corn signifie angle, bout, corne. Ici : petit coin
de terre.
Courtz de Charyé, aux Pradiers
En occitan Courtz (Enclos) dont l'ancien propriétaire,
Jacques Charrier, était en 1424, Bailly du Vivarais, habitant
à VDB. Confrontant à l'ouest le chemin qui va à
St Germain.
Courty (alias Montcourtoux), aux Pradiers
(429), ancien Montcourtoux, se reporter à Montcourtoux
ci-dessous.
Coyras, à Tournon
(431), C'était le nom d'une famille habitant Tournon en
1650. D'après Mollier, en occitan local " coueirou,
coyrot, couoiré, coiron signifient cuire ". Ce Coyras
devait être issu du Coiron.
Croix-blanche
Cité 15 fois, croix de carrefour en pierre calcaire, qui
a donné ce nom au terroir de Croix-blanche, au bord de
l'Ibie.
Croix de Muzit, à Pierrouby
Signification incertaine. En occitan, existe le verbe mudejar
(garder le silence) et musar (muser, flâner, attendre en
vain).
Dans le Vercors on trouve la montagne de Musan et la combe de
Musille. Montagne et combe du silence.
Ici, (163), une Croix devait marquer la limite du domaine des
moines de Berg, où s'appliquait la règle du silence
que les moines devaient respecter ? Ce serait la Croix du silence.
Croix Dorbante, à Chaudecon, à Tournon
(443). Signification incertaine. En occitan orba signifie aveugle,
cul-de-sac. Croix marquant la fin du chemin.
Croix Notre-Dame
En 1650, Croix au centre de l'ancienne Place de la Croix, devenue
Place de l'Ormeau, actuelle place de la Barricade.
Croix de Vazel à Serrelonge
Cité 7 fois, croix sur le chemin de Serrelonge qui va de
VDB à St Jean. Vazel, Vazeille dérivent de val,
vallat, avec le suffixe illis.
Cros Dalhiau ou Vidalhiau, à Chantusas
En occitan, alhiau signifie ail, et vidalhiau mauvais ail.
Cros de Darbou, à Chaumont
Cité 40 fois). Darbou (taupe en occitan). Terroir de Darbou.
On trouvait le Clos de Darbou au sommet de la Serre de Darbou.
Le Cros de Dar-bou sur les pentes était planté de
vignes, c'était un vignoble réputé, coopropriété
de nombreux habitants de Tournon.
Cros la Souche, au Devois
Cadastre 1813.Creux où il y avait une souche.
Crotte (la)
En occitan, signifie cave voûtée, en forme de grotte.
C'est l'origine des Crottes à St Thomé et de la
famille noble Lacrotte seigneur du Béage, de Tournon et
de la Javelier. Terme très employé.
Crotte et Crouton
(195), crotte et crouton, crotte et petite crotte, dans le Fort
de la ville.
Crouzette
Petit carrefour de deux routes ou chemins en forme de croix.
Crouzette, à Fantaurie, (122, 243), carrefour, à
Fantaurie, des anciens chemins de St Germain et de Tournon, encore
visible actuellement. Il était contrôlé par
un poste de garde et des soldats en cas d'alerte, (d'où
le toponyme de Gardies)
Crouzette, à Belvèze. Carrefour de Belvèze
à La Motte.
Crouzette, au chemin de St Jean, à Serrelonge.
Darcond, mas à Serrelonge
En 1700, Jean-1er Darcons, faiseur de bas, marié avec Louise
Chalamel. En 1739, Jean-II Darcond, fils, faiseur de bas, au mas
de Darcond., marié avec Jeanne Boyer.
Malgré toutes mes recherches, je n'ai trouvé qu'une
seule autre citation écrite de ce mas, faite par Pierre
Charrier. Il dit, en 1979, mas de VDB, disparu. J'ajouterai, disparu
sans laisser de trace écrite.
J'ai souvent entendu parler oralement de ce mas. Il était
situé à Serrelonge, à l'emplacement occupé
actuellement par la " filature ". Les Darcons, alias
Darcond, étaient des précurseurs. Ils ont crée
le premier atelier de fabrication de bas, ou de tissage de bas
de soie.
Il y a eu le moulin de Darcond, sur l'Ibie. Ce moulin aurait été
construit au 18ème siècle. Voir moulin de Plauzine.
Devois, Debvois, Devès, Devessou
En occitan, devois, devès, signifient pâturage réservé.
Un Devessou est un petit devois.
- Devessou au Devois en 1813.
- Devessou aux Pradiers en 1650.
- Grand Devois de la Ville (14, 128). À Chaumont-nord,
actuel Grand-devois, qui a été partagé à
la Révolution entre les habitants.
Drailles de Chamarelle, Chaumont, Roubine
En occitan dralha, signifie draye, draille, sentier, chemin rural
qui souvent a été tracé par les hommes préhistoriques.
- Draille de Chamarelle (62,71).
- Grand-draille de Chaumont.
- Draye de la Roubine allant à Gras, (440).
Dreyssine ou Dreyssière
(187,212, 348, 368), en occitan, signifie ligne droite, raccourci.
Chemin de la Dreyssine ou Dreyssierre au Plan del Bun, qui va
à Berg.
Entes, à Brune
(292, 356), actuel terroir du Boudounier. Dérivé
du verbe occitan enter qui signifie assembler deux morceaux, greffer,
raccommoder .Une variété de châtaigne s'appelle
Ente-nègre ou Noire-greffée. Ici, lieu où
il y avait des arbres greffés.
Epine, Lespine, à Cheyrès
(121, 211), sommet, pointe de montagne, un des sommets des monts
de Berg, frontière entre VDB et St Andéol, confrontant
à l'est le vallat de Boudon, à l'ouest et au nord
des terres, au sud le Rounel.
Estrade, Lestrade, à Serredonde
(443), en occitan, route ou chemin empierré, près
de la Javelier.
Eron et Vallat-del-Eron à Darbou
(142), en occitan, éron vient du verbe erar (vanner le
blé) qui a évolué en érier. Vallat-del-eron
de Darbou signifie vallat de l'aire à battre le blé
à Darbou.
Estrangoulade, à St Armand
Cité 8 fois. Combe Estrangoulade, étranglée,
étroite, resserrée, à St Armand, chemin de
Berg.
Fabrèges, à Chamarelle
Cité 20 fois. En occitan, fabréga et fabréja
signifient forge et atelier de forgeron. Lieu où se trouvaient
les ateliers d'un ou de plusieurs forgerons, au bord de l'Ibie.
Voir Ferrier.
Faïsses ou Faysses, à Chantusas
Cité 7 fois. En occitan, faisca, bande de terre soutenue
par un mur. Terre aménagée en terrasses. Ces terrasses
ont de nombreuses appel-lations variant selon les villages, tels
couolo, faysse, accol, échamp, bancel, chamba, restanque,
berre. Olivier de Serres disait couolo.
Fantaurie, alias Fente du vent
Fantaurie est cité de très nombreuses fois dans
les compoix et cadas-tres.
Dans le compoix de 1570, ce nom est toujours écrit FANTAURIE.
Dans le compoix de 1650, ce nom est écrit 20 fois FANTAURIE
et jamais FONT.
Dans le cadastre et le plan cadastral de 1813, ce nom est écrit
FANTAURIE.
FANTAURIE en occitan signifie FENTE du VENT. Fente (Fant) du vent
(Aurie).
FANT, avec la lettre A, signifie fente et FONT avec la lettre
O signifie fontaine.
AURA en occitan signifie vent, comme dans Toutes-Aures, "
Tous les Vents ".
Fantaurie est la vallée, la faille, la fissure exposée
au vent, où s'engouffre le vent. Pour le comprendre et
s'en convaincre, il suffit de s'y trouver en hiver, un jour de
vent descendant du Coiron.
La légende a déformé ce nom qu'elle a traduit
en " fontaine de l'or ". L'occitan contient une ambiguïté,
car AURA (aura, aure, aurie) signifie vent et AUR signifie or
(métal précieux).
On ignore pourquoi Albert Grimaud, par erreur, (cacographie),
a traduit " fontaine du frêne ".En latin je n'ai
pas trouvé cette signification dans le grand dictionnaire
latin Gaffiot.
Faucon, à la Rouveyrolle
Nom d'une famille qui est venue de St-Laurent-sous-Coiron habiter
ce mas, rive droite de l'Ibie.
Faugières, Flaugières, aux Pradiers
Cité 9 fois, en occitan, Faugières, Féougières,
Flaugières, Flaugères, signifient fougères.
Grand devois où poussent des fougères, le long du
chemin de Sauveplantade, confrontant à l'ouest le vallat
de La Cabre.
Faugullière, à Chantusas
(96), lieu où poussent des fougères, d'une surface
de 20 hectares environ, confrontant le chemin d'Aps.
Ferrier au Plan de Tournon
(94,164). Se reporter à Fabrèges ci-dessus. Terre
et pré au bord de l'Ibie au Plan de Tournon. En occitan,
ferrier signifie forgeron, ferron-nier. Terrain appartenant à
un forgeron ? Terrain ferrugineux ?
Fesquier
Nom des premiers propriétaires qui étaient des percepteurs
du fisc. Occitan Fesc (fisc). A St Pons, il existait en 1300 "
le domaine del Bosc del fesc ", le bois du fesquier, agent
du fisc, percepteur.
Feuillat, au Devois.
Nom du propriétaire Feuillade.
Font, Lafont, à Tournon.
La Fontaine antique, à Tournon.
Font de la ville.
Fontaine sur l'actuelle place des Capucins.
Font de Chaudefont. Source chaude.
Font La Teule, à Lort-viel, aux Pradiers.
(401). Source proche de Lort-viel. Teule signifie " tuile
".Lieu proche d'une source où l'on fabriquait des
tuiles.
Font-Jounette, à Fantaurie
Cité 6 fois. Terroir qui allait de la route de Mirabel
au nord, au ruisseau de Fantaurie au sud, à la route de
Tournon à l'ouest, à Montloubier à l'est.
On voit ici la distinction entre Font et Fant.
Fontlonge, à Chaumont.
Grande source dans le Rounel, entre Fournéry et Barraud.
Fontlonge à Laudun.
(391, 421).Grande source proche de Prat Lafont à Tournon.
Fortune, à Tournon.
(173,214). Terre riche.
Fonton, Fontou.
(185). Terroir del Fonton en 1650, dit " al Fontou "
en 1508. Lieu où se trouve une source.
Fournéry.
Nom d'un ancien propriétaire.
Fraysse, au plan de Tournon.
Cité 15 fois. Rive droite de l'Ibie, où poussent
des frênes.
Freydière, à Chief
(88). De l'occitan fred (frais, froid). A Tournon vallat frais,
appar-tenant au château de La Javellier en 1570.
Gardies (Las)
Au compoix de 1650, elles sont citées 25 fois. Occitan
gardar (garder, surveiller). Deux lieux différents sont
nommés Las Gardies :
Gardies à Fantaurie, citées 15 fois, au carrefour
des chemins d'Au-benas, de St Germain et de Tournon. Désignait
semble-t-il un poste de garde à la Crouzette de Fantaurie.
C'était un lieu stratégique pour les déplacements
à protéger en cas de danger ou de guerre.
Gardies aux Serres, citées 10 fois, confrontant à
l'ouest le chemin qui va de VDB à St Jean.