le mystère des affiches
rouges 160 pages. 12,50 euros |
Extrait
PROLOGUE
L'atmosphère était étouffante, le temps
lourd virait visiblement à l'orage. Privas, assoupie et
silencieuse, semblait pourtant insoucieuse et nonchalante. La
petite ville du Vivarais, ceinturée de monts et de contreforts,
s'imaginait prémunie contre les vicissitudes des hommes
et des cieux. Loin de l'agitation des grandes aires urbaines,
le sommeil sans souci des bienheureux Privadois semblait, comme
toujours, sans entrave. Les sombres cumulus, prêt à
éclater, qui en cette nuit estivale masquaient partiellement
la voûte étoilée et le clair de lune, étaient
pourtant annonciateurs de bien mauvais présages. L'été
1976, au-delà des aléas climatiques, allait rester
gravé dans toutes les mémoires ardéchoises.
Il devait être presque minuit quand une ombre se faufila
d'un pas déterminé dans le canevas des étroites
rues désertes de la vieille ville. Un immense chapeau de
paille noir à bords flottants dissimulait entièrement
le visage de cet étrange visiteur du soir. Il était,
en outre, revêtu d'un ample imperméable sombre à
longues manches muni d'un col claudine relevé qui paraissait
pour le moins anachronique en cette saison de canicule. A intervalles
réguliers, le sinistre spectre se livrait à un bien
curieux manège. Il trempait nerveusement une large brosse
dans un sceau qui dégoulinait d'une épaisse colle
translucide. Il en tapissait brusquement certaines surfaces planes
et y appliquait machinalement une petite affiche rougeâtre.
De part en part, tout était bon pour l'encollage. Murs
décrépis, portes et volets, vitrines de magasins.
L'ombre privadoise marquait son passage. Une ample besace en laine
pendue au cou et débordant d'affichettes, un seau dans
une main, une brosse dans l'autre, elle avançait, résolue
et sans hésitation. Dans le dédale du vieux Privas,
elle était comme chez elle, en terrain conquis. Depuis
la place de l'hôtel de ville, la fugace silhouette s'engagea
dans la minuscule artère Chambouleyron, longea les murs
de la voie Jean Aurenche, et haletante, reprit son souffle à
l'angle de la rue Pierre Filliat. Manifestement, la promenade
touchait à son but.
D'un revers de manche, l'inquiétant excursionniste, essuya
son front perlant de sueur. La moiteur ambiante semblait l'affecter
physiquement mais sa détermination restait sans faille.
Il fallait coûte que coûte mener à bien sa
mission. Malgré l'insupportable chaleur de cette nuit d'août
1976, il lui était nécessaire, quasi-vitale même,
de déposer son fardeau. Chaque affiche rouge encollée
le délestait un peu de sa souffrance. Sa douloureuse existence
trouvait là un sens nouveau. C'était comme une catharsis,
une thérapie lui permettant d'extérioriser son traumatisme.
Le temps était venu d'expier et de renaître autre.
Dans l'étouffante nuit privadoise, c'était une purification
qui s'annonçait. Le prélude d'une métamorphose
régénératrice.
Après avoir furtivement regardé de part et d'autre
de la rue Pierre Filliat, l'ombre au large chapeau poussa un faible
soupir de contentement. L'artère, comme d'habitude à
cette heure tardive, était déserte et silencieuse.
Instantanément revigoré par la quiétude nocturne
de la ville, le spectre reprit sa marche vigoureuse et résolue.
Tout retour en arrière était maintenant impossible.
Le plan parfaitement esquissé, mûrement réfléchi
depuis des années, ne pouvait échouer. Presque dix
ans, dix ans déjà que tout avait germé dans
cette âme tourmentée. Aujourd'hui, enfin, le processus
était enclenché. Un frisson parcourut l'ensemble
du corps emmitouflé et transpirant de l'inquiétante
silhouette. Les dés étaient bel est bien jetés.
A quelques pas de là, à la lueur blafarde d'un réverbère,
on pouvait distinguer la façade de l'Hôtel Fay-Gerlande
et son portail verdâtre surmonté du drapeau tricolore.
CHAPITRE 1
Ludovic Chalayaco était un brillant journaliste, mais
il craignait la chaleur et maudissait ce mois d'août 76.
Il faut dire qu'il ne se séparait jamais de ses santiags
mexicaines modèle 1968 en cuir martelé. Cet été
de canicule était donc pour lui un véritable calvaire.
Mais à l'aération plantaire, il préférait
de loin le confort de la santiag, et surtout, c'était un
homme élégant qui prenait soin de son style. Ses
cheveux, très longs, d'un noir éclatant retombaient
harmonieusement sur de solides épaules. La pratique assidue
du rugby au Sporting Club Privadois, lui avait façonné
un corps sculptural qu'il entretenait par de régulières
séances de musculation à la salle de sport du Cours
de l'Esplanade. Il portait en général des costumes
Prince de Galles à motifs de carreaux, achetés par
correspondance dans les boutiques londoniennes à la mode.
Ses multiples chemises colorées à cols larges et
pointus avaient fait sa réputation dans tous les troquets
privadois. Son doux visage, son nez aquilin et ses magnifiques
yeux ambrés étaient mis en valeur par une superbe
moustache recourbée parfaitement taillée. Et pour
ne rien gâcher, il arborait en toute occasion un sourire
éclatant qui témoignait de son éternelle
bonne humeur. Ludovic Chalayaco s'était façonné
un look qui lui seyait à merveille et qui tranchait avec
l'apparence classique de ces collègues du " Vivarais
Libre ".
Ce célibataire invétéré habitait un
loft lumineux, boulevard de la Glacière, à quelques
mètres du siège du journal. Cette proximité
lui permettait bien entendu de prolonger régulièrement
ses nuits de sommeil, mais cela le rendait aussi facilement disponible
en cas d'urgence. La rédactrice en chef du " Vivarais
Libre ", la sublime et tenace Véronique de Dreux,
faisait inlassablement appel à lui, le harcelant de coups
de téléphone au moindre fait divers qui défrayait
la chronique dans la petite préfecture de l'Ardèche.
C'était justement ce qui allait de se produire, à
l'aube, en ce premier dimanche matin d'août 76.
Après une folle soirée disco en boîte de nuit,
Ludovic Chalayaco venait à peine de se coucher quand il
fut réveillé par la sonnerie stridente de son téléphone
couleur orangé.
- Ludovic, bonjour c'est Véro
Véronique de
Dreux. Excuse-moi pour cette heure matinale, mais j'ai quelque
chose pour toi
enfin pour le journal. Je ne te dérange
pas au moins ?
Les yeux encore gonflés par les excès de la nuit,
le cerveau engourdi par les vapeurs de whisky, Ludovic Chalayaco
peinait à saisir le sens des paroles de la rédactrice
en chef du " Vivarais Libre ". D'une voix rocailleuse,
il tenta comme à l'accoutumée de se montrer la plus
agréable possible.
-
Bien sûr que non Véro, tu ne me déranges
jamais
Je suis un peu fatigué, mais je crois que
ça va aller
Qu'est ce que c'est au juste ton affaire
?
- Écoute, un truc de fou à la préfecture
de Privas, incroyable ! Un scoop, un vrai scoop et je veux qu'on
l'on soit les premiers sur le terrain. Je peux compter sur toi
? Allez, dans 15 minutes, on se retrouve au journal.
Sans même avoir eu le temps de réagir ou de donner
son avis, Ludovic se retrouvait sans interlocuteur. Le bip monotone
du téléphone résonnait à l'infini
percutant douloureusement ses neurones fragilisés par l'abus
d'alcool de la veille. Véronique de Dreux avait raccroché,
convaincue comme toujours d'avoir gain de cause. Ludovic, elle
en était certaine, la retrouverait dans un quart d'heure
au siège du journal. Il faut dire qu'elle alliait une force
de conviction naturelle et un pouvoir de séduction manifeste.
Son journaliste préféré ne restait jamais
insensible au charme ténébreux de la belle brune
et à sa bouche pulpeuse. Elle usait et abusait de ses charmes,
ce qui lui avait permis de gravir en un temps record tous les
échelons du journal. Cette ancienne coiffeuse était
entrée comme pigiste et quatre ans plus tard, elle dirigeait
d'une main ferme la rédaction du plus populaire journal
de Privas.
Aujourd'hui, elle pressentait que cette affaire de la préfecture
allait encore lui offrir une opportunité. Mais, il fallait
faire vite. Être toujours les premiers sur le coup, telle
était sa devise. Son informateur, un de ses multiples amants,
haut fonctionnaire collaborateur du préfet de l'Ardèche,
venait de l'avertir d'une affaire invraisemblable. Il y avait
du grabuge autour de la préfecture et cela sentait bon
le scoop. La rue Pierre Filliat, siège du préfet
installé dans l'ancien hôtel Fay-Gerlande, n'était
qu'à 10 minutes du " Vivarais Libre ". Avec un
peu de chance et s'il s'en donnait la peine, son reporter serait
sur place avant la police.
Ludovic Chalayaco, malgré cet inopportun appel téléphonique,
était, quant à lui, encore dans le cirage. Il avait
bien du mal à sortir de cet état semi comateux qui
l'envahissait après chacune de ses sorties nocturnes. Machinalement,
il enfila la première chemise qu'il extirpa difficilement
de sa penderie. Une superbe hawaïenne à décor
floral jaune et orange. Après avoir passé un pantalon
pattes d'éléphant en tweed à gros carreaux
gris-beige, et chaussé ses indispensables santiags, il
se munit des dernières lunettes de soleil à la mode.
Des Rayban aviateur argentées à effet miroir. Quelques
minutes plus tard, sans même avoir pris de temps de son
expresso du matin, il se retrouvait au siège du "
Vivarais Libre ", confortablement assis dans un futuriste
fauteuil coque Ball Chair. Face à lui, debout, les mains
à plat sur son bureau métallique orange laqué,
Véronique de Dreux était survoltée.
- Ludovic, merci d'être déjà là. Je
vais faire vite. Voilà le topo : dans la nuit, une vingtaine
d'affiches, de couleur rouge apparemment, ont été
collées tout autour de la préfecture. Je n'en sais
pas plus, mais le préfet, à ce qu'il paraît,
est furax. Il s'agirait d'un acte de malveillance avec quelques
connotations politiques. Acte par ailleurs non revendiqué.
Tout en racontant ce qu'elle savait de l'affaire, Véronique
de Dreux, ne cessait de s'agiter. Ludovic écoutait tant
bien que mal ce monologue, tentant de paraître intéressé
et captif. Mais derrière ses Rayban, il se souciait davantage
des courbes de sa rédactrice en chef que de ce prétendu
scoop. Des nausées acidulées lui remontaient à
intervalles réguliers dans sa gorge asséchée.
- Écoute mon chou, poursuivit-elle, ce n'est pas de gaieté
de cur que je t'ai réveillé, mais il faut
en savoir plus sur cet imbroglio. Alors, tu vas te rendre sur
place illico. Tu dois tout noter, interroger tout le monde et
surtout me ramener des infos précises sur cette fameuse
affiche. Je veux en connaître un max. Demain ça fait
la Une, alors je compte sur toi
Et je saurai te remercier
à la perfection
La voix de son interlocutrice se fit d'un coup douce et suave.
C'était l'instant de grâce. Elle réajusta
un bandeau vert dans ses cheveux d'un noir intense. Sa robe très
courte multicolore aux longues manches évasées laissait
entrevoir de fines jambes brunies par l'âpre soleil d'Ardèche.
Ludovic Chalayaco, ragaillardi, était sous le charme. Il
s'extirpa du fauteuil coque Ball Chair et prit le compact argentique
Canon qui se trouvait sur le bureau de sa rédactrice en
chef.
- Très bien Véronique, je fais faire de mon mieux.
Je te livre un papier et des photos dès que possible dans
la journée
Je te téléphone d'une cabine
dès que je tiens quelque chose et on se retrouve chez toi
pour faire le point. A tout à l'heure.
En deux temps trois mouvements, le journaliste du " Vivarais
Libre " se retrouva sur le trottoir du boulevard de la Glacière.
Son appareil photo dans les mains, un calepin et un crayon dans
la poche de son pantalon Prince de Galles. Sans trop avoir compris
le pourquoi ni le comment, il était fin prêt pour
son reportage sur les énigmatiques affiches rouges de la
préfecture. Il commençait déjà à
transpirer dans ses santiags en cuir martelé. Un soleil
de plomb pointait à l'horizon, la journée s'annonçait
encore une fois caniculaire. Il prit la direction de la vieille
ville. La rue Pierre Filliat et l'hôtel Fay-Gerlande, n'étaient
vraiment pas très loin.
C'est la fierté de la collection des
24 " Meurtre à... " que de faire confiance à
des auteurs qui connaissent parfaitement - soit qu'ils y habitent,
soit qu'ils y soient nés - les lieux où se situe
l'action de leur récit.
En même temps qu'ils se laisseront captiver par le suspense
inhérent à ce type de narration, les habitants de
Privas et des environs auront le plaisir de reconnaître,
au passage, des sites, des quartiers ou des monuments qui leur
sont familiers et même, parfois, d'en découvrir d'autres
qui ne leur sont pas connus.
Par ordre de parution :
1- Gabriel Jan. Meurtre à Jaujac.
Une enquête de Charles Khoems
Répondant à l'invitation de son ami Henri Maramont,
Char-les Khoems, détective privé, arrive à
Jaujac où l'attend une mauvaise surprise. L'Envers du Décor
pose une énigme bien sentie qui génère une
enquête que n'aurait pas boudée Maigret. À
chaque pas, le mystère s'épaissit. Et si la police
patauge dans la choucroute, Khoems aussi... Jusqu'à ce
que Dracula s'en mêle ! Un roman policier ardéchois,
machiavélique à souhait, trai---té toutefois
avec une certaine dose d'humour, ce qui ne gâche rien.
Né en 1946, dans le Pas-de-Calais, Gabriel Jan roule sa
bosse partout en France (et ailleurs) avant de s'établir
à Jaujac, en Ardèche, où il réside
depuis 2004. Animateur de radio, auteur de nombreuses nouvelles,
de sketches radiophoniques, de pièces de théâtre,
et de plus de quarante romans, publiés dans diverses maisons
d'éditions, et plus particu-lièrement au Fleuve
Noir, il nous emmène aujourd'hui au sein d'une histoire
qu'on ne lâche qu'une fois la dernière page lue.
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale :
Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas,Chomérac,
Vals-les-Bains et Thueyts.
2- Philippe Granchamp. Meurtres à
Ruoms. Le retour de Léonard Cosma.
Un matin de février, un promeneur découvre un cadavre
au bord de l'Ardèche. Une juge d'instruction nîmoise,
précédée de deux lieute-nants de police,
arrive à Ruoms. Léonard Cosma, ex-détective
privé à la dérive, devient très vite
le suspect numéro un... L'enquête, pleine de rebon-dissements,
va briser la quiétude d'une petite ville d'Ardèche
méri-dio-nale, endormie par l'hiver. Des personnages étonnants
et hauts en couleurs vont s'affronter pour tenter de résoudre
une énigme qui provoque-ra des drames inattendus.
Philippe Granchamp est instituteur à Ruoms. Ce passionné
de lecture et de nature réside à Grospierres. Auteur
de " Meurtres à Grospierres ", il nous propose
une histoire dans la plus pure tradition du roman policier français.
Le suspense ne prend fin qu'une fois le livre refermé.
3- Gabriel Jan. Meurtres à Valence.
Une étrange affaire.
Chère lectrice, cher lecteur,
Vous pensiez être bien tranquille dans votre petit coin
? Vous avez le droit de le croire, mais c'est un leurre.
Car laissez-moi vous dire que, non loin de vous, peut-être
même sous votre nez, il se passe des choses étranges.
Les jour-naux n'en parlent pas. La télévision non
plus. Parce qu'on ne veut pas vous effrayer. Si toutefois vous
ne craignez pas les cauchemars, faites le pas : accompagnez Yvon
Roland et Christophe Dalentin dans leur enquête... Mais
je vous aurai prévenu !
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale :
Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas,Chomérac,
Vals-les-Bains et Thueyts.
4- Raymond Pascal. Meurtre à Annonay.
Le noyé de la Cance.
Premier dimanche de juin, jour de la commémoration du pre-mier
envol d'un plus léger que l'air, un couple de personnes
âgées est témoin du meurtre d'un passant sur
le pont de Cance. Le S.R.P.J. de Lyon à qui est confiée
l'enquête se rend sur les lieux. Les recherches conduiront
les enquêteurs aux confins de la commune en limite du département
de la Loire. Là, dans une ferme rénovée,
près d'un hameau excentré par rapport à la
ville d'Annonay, ils tomberont sur un réseau mettant en
cause des personnalités connues. Qui et pourquoi avoir
commandité un professionnel pour abattre le pianiste d'un
groupe de rock ? Une minutieuse enquête et, au final, un
dénouement pour le moins inattendu. À ne déflorer
sous aucun prétexte.
Du laboratoire de recherche Aéronautique, à l'indus-trie
infor-matique, puis à la direction d'entreprise, Raymond
Pascal, né à Saint-Étienne a trou-vé
en Ar-dèche un écrin de verdure où poser
ses bagages. Il est l'au-teur de deux romans : " Julia "
(1999) et " Le ca-lendrier de l'Avent ".
5- Frances Harper. Meurtre aux Vans. Un
fauteuil pour la mort.
2014. Les urnes ont apporté certains changements à
la petite ville des Vans en Basse Ardèche, mais la vie
du bourg se poursuit tranquillement pour la plupart de ses habitants,
comme Christophe Weetsen, instituteur, et son épouse Pauline,
secrétaire, et leurs enfants David et Tiphaine. Mais bientôt
la mort vient frapper au cur de la ville, une fois, deux
fois
Des accidents de la vie à première vue
Dans l'entourage de Pauline et de Christophe, c'est la consternation.
David et ses amis ont leur petite idée, mais jusqu'où
ira l'hécatombe avant qu'on adhère à leur
hypothèse ?
Née Outre-Manche au milieu du siècle dernier, Frances
Harper a fait sien le pays des Chtis en 1970, y exerçant
les métiers de secrétaire et enseignante en formation
permanente avant de s'établir au Pays des Vans en Ardèche
en 1998, où sa plume alimente les colonnes de la presse
locale depuis quelques années. Elle a déjà
publié une trilogie de " Petits meurtres " (au
jardin, en forêt et dans la plaine) où la fantastique
se mêle au terroir. Cette fois, toujours avec un regard
décalé teinté d'humour, elle plonge le lecteur
au cur de " la plus belle commune de France "
pour une histoire rocambolesque où pleuvent des morts.
6- Gérard Bouchet. Meurtre à
Nyons. Une énigme au pays des olives.
En grand tenue d'apparat, Norbert de Boisjevol des Bruyères,
chevalier de la légion d'honneur, Grand-Maître de
la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier, est affalé
sur son bureau. Il a le crane éclaté. Le sang qui
s'est écoulé de sa tempe s'est coagulé sur
les feuillets du discours qu'il devait prononcer à l'issue
du repas solennel du 200ème chapitre. La grande fête
du début de l'été à Nyons s'achève
par un drame.
Pourquoi ce meurtre, au soleil de l'été commençant,
dans une ville plus souvent présente à la rubrique
des séjours de rêve qu'à celle des faits divers
macabres ? L'enquête, conduite par l'adjudant-chef Moulin
et, parallè-lement, par deux jeunes journalistes de la
presse départementale, nous con-duit dans le monde complexe
de l'appellation d'origine contrôlée : " huile
d'olive de Nyons " et nous entraîne vers celui, louche
et interlope, d'étranges trafics internationaux.
Gérard Bouchet, natif de Nyons, ancien professeur de philosophie
et présentement adjoint au maire de Valence, était
jusqu'ici connu pour ses travaux sur la laïcité (deux
publications aux Editions Armand Colin), pour ses écrits
sur L'école dans la Drôme (1830-1880, Cinquante années
qui ont fait l'école aux éditions E et R) et pour
ses activités publiques. On ne l'attendait pas dans le
domaine du roman policier. Avec cette première livraison,
il ouvre un nouveau chapitre de sa production littéraire
qu'on espère voir bientôt s'enrichir de nouveaux
ouvrages.
7- Gabriel Jan. Meurtre à Aubenas.
Les crocs de la nuit
La mort a cent visages et elle prend parfois les aspects les plus
inattendus. C'est le cas dans cette affaire qui plonge les habitants
d'Aubenas et ceux de sa région dans une atmos-phère
de plus en plus pesante. Une enquête difficile, pleine de
rebondissements pour les policiers. Suspens garanti !
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale :
Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas,Chomérac,
Vals-les-Bains et Thueyts.
8- David Vinson. Meurtre à Crussol
& l'énigme p6.
Un notable sauvagement assassiné, une inscription mystérieuse,
un énig-ma-tique moine, un secret ancestral, le bucolique
et légendaire châ-teau de Crussol est le théâtre
d'une effrayante scène de crime.
À la fois roman à suspens et intrigue à décoder,
ce policier drô-mar-dé-chois exploite également
les méandres tortueux du passé et met en scène
des personnages aux sensibilités bien trempées.
Les ombres du passé et les affres des temps présents
planent en effet dange-reusement sur cette sordide et énigmatique
affaire. Aux environs de l'orgueilleuse falaise de Crussol, de
part et d'au-tre du Rhône, l'obscure et ténébreux
capitaine John Sutton est chargé de l'enquête. Entre
Saint-Péray, Guilherand-Granges et Valen-ce, entouré
de personnages tru-culents et pittoresques, il va devoir déjou-er
les dédales d'un crime mys--térieux et résoudre
l'énigme " p.6 ". Une intrigue envoûtante
à déchiffrer qui comblera les amateurs du genre,
les passionnés d'histoire, les adeptes du suspens et tous
ceux qui aiment leur magnifique et pittoresque région.
David Vinson, professeur d'histoire-géographie à
Valence s'essaye pour la première fois au genre policier.
Cet historien, après avoir entre autre publié sa
thèse de doctorat (" Les Arméniens dans les
récits des voyageurs français du XIXe siècle
", 2004) et un recueil de textes (" La Drôme à
la Page ", 2008), nous livre maintenant un ouvrage palpitant.
Avec panache, il a su délaisser pour un temps la rigueur
critique des sciences historiques au profit de l'énigme,
du mystère et du suspense. Son roman, sur un fond de terroir
régional, nous entraîne ainsi dans les profondeurs
de l'âme humaine.
9- Jean-Marc Gardès. Meurtre à
Peyrebeille. Privas au cur du mystère.
Le 2 octobre 1833, trois têtes tombaient sous la lame de
la guillotine ins--tallée devant l'auberge de Peyrebeille.
Ainsi prenait fin, pensait-on, l'histoire criminelle de Pierre
Martin, Marie Breysse et Jean Rochette, les tenanciers du lieu
Et pourtant jamais fait divers n'aura autant inspiré commen-tateurs
et chercheurs : de Paul d'Albigny à de Montgros, de Régis
Sahuc à Thierry Boudignon, tous se sont posé et
nous ont posé la lancinante question : les aubergistes
étaient-ils vraiment les assassins d'Enjolras, le voyageur
égaré des hauts plateaux ? C'est aussi la question
que se pose Gérard, jeune fonctionnaire ardéchois
en vacances à Privas, en découvrant dans un journal
de l'époque un indice sensationnel. Il mènera une
enquête périlleuse dans les sous-sols de la ville
préfecture et manquera d'y laisser sa vie. On ne découvre
pas impunément le terrible secret de Peyrebeille
Dans ce roman policier - sans commissaire ni détec-tive
privé mais où rode le crime - Jean-Marc Gardès
propose, tout en promenant le lecteur au cur du Privas de
2010, une formidable réponse à l'énigme de
l'auberge sanglante. De la pure fiction ? Pas si sûr
Jean-Marc Gardès est établi à Privas depuis
de nombreuses années. Au fil d'une quinzaine d'ouvrages,
du " Secret de la légende de la cloche aux pièces
d'or de l'Abbaye de Mazan " à " L'Ardèche
à la page ", " Issarlès, un lac majeur
" et " Sur l'antiquité du plateau ardéchois
", il s'est fait un nom parmi les écrivains régionaux.
Il signe ici son premier roman policier.
10- Jean Nito. Meurtres à Privas
et le d'Indy code.
Un crime se commet lors du siège de Privas, en 1629, qui
reste inexpliqué. Deux autres assassinats viennent bouleverser
la vie paisible de la capitale du marron glacé, en 2009.
Un code mystérieux, incompré-hensible, trouvé
sur une partition de Vincent d'Indy (Vivarois célèbre)
près du corps d'une des victimes, constitue le seul indice.
Un enquêteur parisien, mais enfant du pays, va débrouiller
l'écheveau, découvrir le lien qui relie ces deux
affaires, à quatre siècles d'intervalle, et résoudre
les deux énigmes.
L'auteur, Jean Nito, dont toute la famille, du côté
paternel, est originaire de Rochessauve, en Coiron, n'est pas
un spécialiste du polar mais un écrivain de romans
historiques et d'aventures. Dans cet ouvrage - un coup d'essai
- il est parvenu à renouveler les règles du genre,
en y mêlant habilement récits historiques et intrigues
policières.
11- Raymond Pascal. Meurtre à Davézieux.
Le passager de saint Blaise.
Deux faits divers apparemment sans relation entre eux, la décou-verte
d'un cadavre en amont de la station d'épuration et l'incendie
de la SIDC, entreprise implantée dans le quartier de Vidalon
à Davézieux et spécialisée dans la
fabrication de composants électroniques, défrayent
la chronique locale. La police est chargée de l'enquête.
Alexandre Perbet, gérant de la SIDC, et que tout accuse
d'être l'auteur de l'incendie de l'usine de Vidalon, a disparu.
Sa cavale va le conduire dans la vallée du Doux, elle prendra
fin à Pailharès, village moyenâgeux proche
de Saint-Félicien. Mais, pour quelle raison la cloche de
l'église Sainte Marie a-t-elle tinté ? Seule l'intervention
de la brigade de gendarmerie de Saint-Félicien permettra
de mettre un terme à la folle décision d'Alexandre.
Auteur de Meurtre à Annonay.
12- Roland Brolles. Meurtre à Montélimar.
Du ririfi à la Trésorie.
Pénétrez dans l'univers impitoyable du ministère
des Finances et de ses succur-sales, les trésoreries et
recettes des finances, appelées plus commu-né-ment
perceptions.
Menaces de mort, tortures morales et insultes des contribuables
envers les agents côtoient au quotidien amourettes et coucheries
entre fonction-naires mais aussi entre agents et femmes de contribuables
prêtes à tout pour obtenir des délais de paiement
pour leurs impôts ou une remise gracieuse des majorations
de 10%.Tout semble, malgré tout, allait tant bien que mal
jusqu'au jour où tout s'emballe, où tout prend une
sale tournure et où la mort frappe à la porte de
la recette des finances.
Dans son quinzième ouvrage, après l'histoire de
la Drôme Provençale, la poésie, les contes
et les finances municipales, Roland Brolles aborde ici un nouveau
genre littéraire, le roman policier. Son passé d'inspecteur
du Tré-sor l'a beaucoup aidé à rédiger
ce livre dans lequel tout ce qui semble vrai est faux et inversement.
13- Yohann Fourey. Meurtres à Tournon.
Le lycée ensanglanté.
Tournon-sur-Rhône, la tranquille sous-préfecture
ardé-choi--se, se trouve en-san-glantée par un crime
brutal. Le corps d'une enseignante est retrouvé, mort.
Pourquoi un professeur sans histoire est ainsi aussi horriblement
assassi-né ? Les lieutenants Vasseur, du SRPJ de Lyon,
et Pichon, de la gendarmerie tournonaise, sont char-gée
de l'enquête, une enquête qui les mènera dans
les lieux historiques de la ville. De fausses-pistes en rebondissements,
plongez avec eux au cur du mystère dans cette histoire
au dénouement inattendu.
Yohann Fourey est ardéchois et vit à Mauves. Auteur
de " Personnages Merveilleux en Drôme-Ardèche
" et de " Petites histoires de fantômes et autres
créatures en Drôme-Ardèche ", il délaisse
le merveilleux régional pour nous livrer son premier polar.
14- Chris Escot. Meurtre à Crest.
Les gendarmes sont au parfum.
Lorsque le lieutenant Anne Sorel est nommée à Crest,
pour diriger la brigade, elle éprouve, en son for intérieur,
un certain mépris pour cette petite ville coincée
entre sa tour et sa rivière. Elle imagine son chemin de
brillante gendarmette semé de vols de poules, de batailles
d'ivrognes et de querelles de voisinage, d'ennui profond, en somme.
Alors que le maire l'introduit dans ses nouvelles fonctions, l'annon-ce
d'un homicide vient troubler la cérémonie. Anne
aimerait se consacrer totalement, avec l'aide de sa brigade, à
l'élucidation de cet assassinat. Mais le quotidien d'une
gendarmerie de campagne est fait de mille délits qu'il
ne faut pas ignorer, car comme l'écrit Diderot : "
Abolir le délit, c'est abolir la loi ". Qu'il s'agisse
d'un cambriolage, d'un accident ou de la perte d'un chien. Au
cours de cette enquête, constamment interrompue par les
aléas de la vie et les exigences d'une administration souvent
aveugle, Anne Sorel succombera rapidement aux charmes de sa ville.
Chris Escot vit à Crest. Professeur de lettres, elle signe
ici son premier policier après avoir publié les
fameuses " Recettes de la feignasse ".
15- Gabriel Jan. Meurtres à Chomérac.
Le mort qu'il faut assassiner.
Les gens croient savoir " des choses ". Mais, derrière
les renseignements qu'on veut bien leur jeter en pâture,
derrière les quelques gouttes de vérité habi-lement
mêlées de men-songes qu'on leur donne pour qu'ils
s'en gargarisent, derrière les reliefs d'intellec-tualisme
qu'on leur distribue pour qu'ils se masturbent l'esprit, il y
a ceux qui tirent les ficelles, ceux qui profitent, ceux qui dirigent,
ceux qui manipulent, ceux qui corrompent et qui tuent !
Auteur de plus de quarante romans appartenant à des genres
littéraires différents (policier, historique, fantastique,
science-fic-tion), Gabriel Jan signe également de nombreuses
nouvelles, des sketches radiophoniques pleins d'humour et des
pièces de théâtre. Son tout premier roman
" Au seuil de l'enfer " voit le jour aux Éditions
Fleuve Noir en juin 1973. Depuis, il n'a pas cessé d'écrire.
Il est déjà l'auteur de 6 ouvrages dans cette collection
régionale : Auteur de 6 ouvrages dans cette collection
régionale : Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas,Chomérac,
Vals-les-Bains et Thueyts.
16- Gabriel Jan. Meurtres à Vals-lès-Bains.
Histoires de femmes
Femmes à histoires.
Si vous avez la curiosité d'aller flâner du côté
du " premier cimetière ", à la sortie
de Vals, sur la route de Chirols, vous trou-verez sans peine l'endroit
exact ou fut assassiné l'un des personnages de ce roman.
Car ainsi débute cette histoire.De bien curieuses transactions
se déroulent, une nuit, aux portes du royaume des allongés.
Ravi de voir du monde, Félix s'approche d'une démarche
mal assurée et propose d'aller boire un coup. Cela va lui
coûter la vie. Si vous désirez connaître la
suite, faites place au suspense et au mystère. Allez d'abord
vous promener dans le parc du casino, dans cet écrin de
verdure qui cache ses fontaines et sa source inter-mittente. Imprégnez-vous
bien de ce décor en-chanteur. Profitez de sa quiétude,
de sa beauté. Puis plongez-vous dans ce roman. L'auteur
vous souhaite d'agréables frissons.
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale :
Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas, Chomérac,
Vals-les-Bains et Thueyts.
17- Nito. Meurtre à Alissas. La Triade
gauloise.
Un crime, qui ressemble fort à un meurtre rituel, est commis
à Alissas.
On retrouve la tête d'un homme dans la grotte de N.D. des
Roches. Puis c'est le tour du tronc, qui gît dans une tombe
antique de Veyras. Et, pour finir, les membres sont découverts
dans le fameux dolmen de Rochessauve.
S'agit-il d'un sacrifice humain tel qu'en commettaient les Gaulois
à une époque reculée ? Le commandant Cordier
qui, alors qu'il était encore capitaine, avait résolu,
l'année précédente, l'affaire du " d'Indy
code ", à Privas, va être chargé de l'enquête.
" Un polar au cur de cette antique Alésia ",
René Saint-Alban.
L'auteur, Jean Nito, dont toute la famille, du côté
paternel, est originaire de Rochessauve, en Coiron, n'est pas
un spécialiste du polar mais un écrivain de romans
historiques et d'aventures. Auteur de Meurtre à Privas,
il récivide aujourd'hui avec avec cette nouvelle intrigue
policière.
18- Claude Ferrieux. Meurtres à Romans.
La disparition de Fadimé.
Il fait bon vivre à Romans-sur-Isère, ville moyenne
d'aspect tranquille. Pourtant les apparences sont trompeuses :
les statistiques dénombrent plus d'un délit par
jour. L'histoire racontée par Claude Ferrieux place le
lecteur face à une disparition inquiétante, celle
d'une jeune étudiante d'origine turque prénommée
Fadimé. Maryse Ancelin, commandant de police fraîchement
nommée à Romans mène l'enquête. Ce
personnage n'est pas une inconnue pour les lecteurs du précédent
roman : Commissaire Bourbonnais, puisqu'elle y figurait comme
enquêteur en second. Sur les traces de Fadimé, Maryse,
aidée de son équipe, recherche un à un tous
les éléments du puzzle qui reconstitue la vie de
la jeune disparue : fréquentations, amitiés, intérêts.
Peu à peu on découvre sa personnalité attachante.
Et l'enquêtrice en profite pour connaître Romans,
son patrimoine, sa diversité, ses communautés, son
tissu industriel et social. Parfois la nostalgie la gagne et elle
se remémore sa vie dans l'Allier, à Vichy et ses
environs. Mais le stress lié à l'enquête reprend
vite le dessus : quelle issue pour Fadimé ? Une intrigue
qui met en scène des femmes modernes dans leur dimension
humaine, fortes mais fragiles.
Originaire de Varennes-sur-Allier, Claude Ferrieux
a terminé sa carrière de professeur agrégé
d'italien au lycée du Dauphiné à Romans.
Auteur de récits et de romans historiques ou policiers
situés en ses lieux d'origine (Bourbonnais, Berry), ou
dans un environnement méditerranéen, il aborde pour
la première fois le contexte dans lequel il réside
depuis une décennie. Et son plaisir à évoquer
Romans transparaît au fil des pages.
Un " Romans "...policier ! René Saint-Alban.
19- Jean Nito. Meurtre à Coux. Une
étrange affaire.
Après " Meurtres à Privas ", policier
en partie historique et " Meurtres à Alissas ",
plus purement axé sur une intrigue trépi-dante,
ce " Meurtre à Coux ", troisième volet
du polar privadois, met davantage l'accent, à l'instar
des romans de Simenon, sur la psychologie des personnages.
Un homme de couleur, transplanté en Ardèche, un
petit orphelin goguenard, une femme ardente et inassouvie sont
mêlés à des drames qui allument la conscience
populaire des gens bien de chez nous.
L'auteur a aussi signé Meurtre à Privas et à
Alissas
LE DERNIER VOLET DE LA TRILOGIE DU POLAR PRIVADOIS, RENÉ
ST-ALBAN.
20- Gabriel Jan. Meurtres à Thueyts.
Signé Arsène
Qui a tué Marguerite dans la nuit du dimanche au lundi
? Et pourquoi ? Pas pour son argent ; elle n'en possédait
pas. Elle faisait partie de ces nouveaux pauvres, victimes de
la vie " moderne ". Elle n'avait de secret pour personne.
Pourtant, on n'a pas hésité à l'égorger.
On la retrouve sur un trottoir de Thueyts, alors que le jour n'est
pas encore levé. Ce crime abominable met le village en
émoi. Les gendarmes se mobilisent, le lieutenant Claire
Béran-ger à leur tête. Mais ils ne seront
pas seuls à mener l'enquête. Un touriste, friand
de faits divers, se lance lui aussi sur la piste de l'assassin.
Un " polardéchois " qui, comme une charade à
tiroirs, ménage quelques surprises.
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale :
Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas, Chomérac,
Vals-les-Bains et Thueyts.
21. Anny Blaise Resnik. Meurtre à
Bourg-lès-Valence. Le feu qui semble éteint...
Quentin Brido, nommé depuis peu dans la Drôme, enquête
sur le meurtre d'un ancien instituteur de l'école Sainte
Marie, découvert assassiné dans sa maison, rue des
Réservoirs à Bourg-Lès-Valence. L'intrigue
psychologique, qui a pour ca-dre la région valentinoise,
met en scène le jeune lieutenant de police et son grand-père
au caractère bien trempé, une équipe de choc
qui ne manque pas de nous étonner et que nous retrouverons
prochainement pour d'autres énigmes rhônalpines.
Anny Blaise Resnik originaire de Montélimar, vit à
Valence. Elle a effectué des études universitaires
de Lettres modernes et de Psychologie clinique, qui lui ont permis
d'exercer durant 10 ans le métier d'enseignante, puis ensuite
celui de psychologue. À présent, elle se consacre
entièrement à ses activités artistiques et
litté-raires, notamment comme artiste peintre, exposant
dans de nombreux pays (Italie, Belgique, Suisse, Ukraine...) et
plusieurs fois par an en Chine. Elle est membre de l'Académie
Rhodanienne de Lettres et de la Société des Gens
de Lettres de Paris.
22-Philippe Granchamp. Meurtres à
Vallon-pont-d'Arc. La malédiction de la combe d'Arc.
Un matin de février, un promeneur découvre un cadavre
au bord de l'Ardèche. Une juge d'instruction nîmoise,
précédée de deux lieutenants de police, arrive
à Ruoms. Léonard Cosma, ex-détective privé
à la dérive, devient très vite le suspect
numéro un ... L'enquête, pleine de rebondissements,
va briser la quiétude d'une petite ville d'Ardèche
méridionale, endormie par l'hiver. Des personnages étonnants
et hauts en couleurs vont s'affronter pour tenter de résoudre
une énigme qui provoquera des drames inattendus. "
UN ROMAN HALETANT ET SOMBRE, UNE INTRIGUE PARFAITEMENT MAÎTRISÉE
QUI RAVIRA UN LARGE PUBLIC ". RENÉ SAINT-ALBAN. Philippe
Granchamp est l'auteur de Meurtre à Ruoms.
23- Chris Escot. Meurtre à Die. Les
gendarmes y voient clair(ette)
Rachida Bougherra, la stagiaire de " Meurtre à Crest
", est désormais gendarme à part entière.
Elle vient d'être nommée à Die, dans cette
Drôme qu'elle a appris à aimer. A peine installée,
elle est confrontée à une mort étrange qui
a tout l'air d'un crime. Pourtant les mille tâches qui incombent
aux gendarmes, de la querelle de voisinage, au braquage de bijouterie
en passant par le saccage de camions, requièrent son attention
immédiate. Il lui faut toute son obstination et la clairvoyance
de ses collègues, Dewaere, Chevallier et Belot pour trouver
l'auteur de ce meurtre. Et aussi d'un deuxième pendant
qu'on y est ! " CLAIRETTE, AMOUR ET JALOUSIE... À
CONSOMMER SANS MODÉRATION !" RENÉ SAINT-ALBAN.
Chris Escot, professeur de lettres à la retraite vit à
Crest. Après avoir publié les fameuses " Recettes
de la feignasse " et son inoubliable " Meur-tre à
Crest ", elle signe ici son deuxième roman policier.
24- Gérard Bouchet. Meurtres dans les Baronnies. Le manuscrit de Sainte Jalle.
" Tu n'ouvriras ni ne feras ouvrir ce
coffret. Ce qu'il contient est trop grand pour toi comme pour
moi. Tu le remettras, ou tu le feras remettre, à un Commandeur
de l'ordre dans une de nos maisons. Avec l'aide de Dieu, il saura
que faire." En 1188, à Jérusalem, Amaury de
Mévouillon, jeune croisé, a reçu mission
de rapporter en France un " trésor " que lui
a confié frère Thierry avant la chute de la ville.
En 2014, ce " trésor " réapparaît
dans les Baronnies provençales.
Gérard Bouchet, natif de Nyons, docteur en philosophie
était jusqu'ici connu pour ses différents travaux
sur la laïcité et pour ses écrits sur l'école
dans la Drôme (1830-1880, Cinquante années qui ont
fait l'école). Après Meurtre à Nyons qui
eut un beau succès de librairie, il signe ici son deuxième
roman policier régional.