DE LA GARDE IMPÉRIALE
384 pages. Tiré sur bouffant ivoire. Couverture en couleurs pelliculée. 16 x 24 cm. 25 euros.
Valence, Éditions et Région, La Bouquinerie, 2016. 25 euros. Cliquez ici pour plus de renseignements Diffusion exclusive : Éditions et Régions. La Bouquinerie, 77, avenue des Baumes. 26000 Valence EAN : 9782847942194 www.labouquinerie.com BULLETIN DE COMMANDE
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article Dauphiné Libéré page Drôme Ardeche dimanche 3 avril 2022
UN LIVRE TOUT A FAIT EXCEPTIONNEL... Consultez cette page jusqu'à la fin pour visonner les index dont index des lieux et index des noms classés par armes !!!
TABLE DES MATIERES
PRÉFACE
AVANT-PROPOS
HISTORIQUE DES PRINCIPAUX CORPS DE LA GARDE
Le régiment des dromadaires
L'infanterie de la Garde
La cavalerie de la Garde
L'artillerie à cheval de la Garde
L'artillerie à pied de la Garde
Le génie de la Garde
Le train des équipages de la Garde
Les ouvriers d'administration de la Garde
Les gendarmes d'ordonnance
La gendarmerie d'élite
Le bataillon d'instruction des grenadiers de la Garde
Les vélites de la Garde impériale
Les vétérans des grenadiers à pied de la
Garde
Les fusiliers-grenadiers de la Garde impériale
Le corps royal des grenadiers de France redevenus grenadiers à
pied de la Garde impériale lors des Cent-Jours
Les pupilles de la Garde impériale
LISTE DES DRÔMOIS AYANT SERVI DANS LA GARDE IMPERIALE DE
1799 À 1815
INDEX DES NOMS PAR COMMUNE DE NAISSANCE
INDEX DES NOMS CLASSÉS PAR ARMES
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIES
Sources manuscrites
Bibliographie
Références des registres individuels consultés
REMERCIEMENTS
PRÉFACE
La Garde impériale, fer de lance de la Grande Armée,
est associée à la lé-gende napoléonienne.
Elle n'a cessé de fasciner, immortalisée - entre
au-tres - par Victor Hugo. En véritable chef de corps,
Napoléon n'a pas arrêté de veiller sur elle.
Au corps d'origine, celui de la Garde consulaire, il a ajouté
de nouveaux corps d'élite.
À la Vieille Garde vinrent s'adjoindre la Moyenne Garde
puis la Jeune Garde. On y distinguait l'infanterie, la cavalerie,
l'artillerie, le train des équipages, les sapeurs et même
les marins. Cette composition a suscité de nombreux travaux
avec une prédilection marquée pour les uniformes.
Le rôle de la Garde impériale dans les batailles
de l'Empire a lui aussi été très étudié.
La Vieille Garde donne rarement, sauf à Eylau où
ses cavaliers s'immortalisent dans une charge héroïque
conduite par Murat. La dernière charge de la Garde sera
pour le Mont-Saint-Jean en juin 1815. On croyait donc tout savoir
de cette Garde et pourtant on en ignorait l'essentiel : qui étaient
ces grenadiers et ces chasseurs à pied, ces chevau-légers
et ces ar-tilleurs ? Ces héros restaient anonymes !
Il faut remercier Jean-Claude Banc, président de la dynamique
et savante association " Bonaparte à Valence ",
de les sortir de l'ombre. Impossible de les ressusciter tous.
Ils furent plus de 55 000. Mais voici les Drômois : leurs
dates de naissance, leurs origines sociales, leurs états
de service et leurs fins quand elles sont connues.
Chaque notice établie par Jean-Claude Banc pourrait donner
naissance à un véritable roman. Les précisions
réunies montrent l'étendue des recherches de l'auteur,
d'une érudition sans faille. On lui doit la résurrection
de ces grognards qui firent trembler l'Europe.
Concluons avec Théophile Gautier dans Les Vieux de la Vieille
:
" Ne les raillez pas, Camarade,
Saluez plutôt chapeau bas,
Ces Achille d'une Iliade
Qu'Homère n'inventerait pas ! "
Professeur Jean Tulard
de l'Académie des Sciences Morales et Politiques
AVANT-PROPOS
Bien loin des clichés
colportés par l'imagerie populaire, les soldats de la Garde
ne sont ni des aventuriers ni des courtisans privilégiés.
Ce sont avant tout des hommes dévoués à leur
Empereur et honorés de servir sa cause. 1 471 Drômois
ont fait partie de cette prestigieuse cohorte avec des carrières
très dissemblables. Certains, à l'image d'André
Germain, ont servi de 1793 à 1815 sur tous les champs de
bataille, d'autres, tel Antoine Guilhot, quelques semaines seulement
avant Waterloo.
Pour établir la liste des soldats de la Garde, j'ai consulté
près de 400 000 fiches individuelles, sachant qu'à
chaque changement d'affectation une nouvelle fiche était
rédigée, ce qui signifie que cer-tains soldats disposent
de trois, quatre ou cinq états de service différents.
Cette multiplication des sources et des retranscriptions a donné
lieu à de nombreuses méprises. Il peut également
exister certains décalages entre les dates de nomination,
de transcription, d'admission, de prise de fonc-tion et d'arrivée
sur le poste. L'orthographe des noms de famille et des noms de
lieux est parfois incertaine car la transmission des données
était essentiellement orale. Les variantes de noms propres
sont signalées entre parenthèse. Le nom des départements
est parfois écorché puisqu'on trouve le Puy-de-Drôme,
et le département de la Dôme.
Les états de service sont établis d'après
les registres officiels du SHAT (Service Historique de la Défense)
à Vincennes. Ces informations sont parfois fragmentaires,
incomplètes ou incertaines. Les dates de naissan-ces sont
changeantes car 30 % des dossiers de la base Léonore qui
re-cense les membres de la Légion d'honneur ont disparu
dans l'incendie de 1871 ou ont été incomplètement
reconstitués. Lorsque certaines pé-riodes d'activité
ne sont pas renseignées, j'ai pris le parti de ne pas les
mentionner, d'où certains trous dans les états de
service. En cas d'incertitude et faute d'éléments
précis, j'ai toujours privilégié les fiches
matricules officielles.
Une confusion reste possible entre les frères et les pères
car les prénoms sont souvent identiques. La mention "
sort incertain " comprend les dé-sertions, les décès
dus aux combats, aux blessures, aux maladies, au froid, aux disparus
restés en arrière, aux prisonniers non rentrés,
aux usurpations d'identité. Au niveau national on recense
plus de 16 000 militaires sur 55 000 qui meurent dans des hôpitaux
après avoir été faits prisonniers en Russie,
Prusse ou Pologne. À l'inverse, certains soldats déclarés
morts réapparaissent au bout de quelques mois, voire de
plu-sieurs années.
On peut toutefois extraire plusieurs chiffres significatifs de
cette com-pilation difficile qui n'a été rendue
possible que par le confinement dû à la Covid ! Ils
raviront les amateurs de statistiques. 88 soldats originaires
de la Drôme ont le visage marqué par la petite vérole,
mais ce chiffre est probablement inférieur à la
réalité. 309 ont été prisonniers ou
présumés prisonniers, 376 sont morts ou présumés
morts, 120 ont déserté au moins une fois, surtout
après la chute de Napoléon, ce qui prouve leur attache-ment
à l'Empereur, 381 ont été blessés
au moins une fois. Nombre d'entre eux ont servi dans plusieurs
pays et participé à de multiples ba-tailles. Sur
les 1 471 Drômois étudiés, 63 ont servi en
Égypte, 320 en Russie, 325 en Espagne, 232 en Saxe et 145
étaient présents à Waterloo.
Sans tenir compte des " sorts incertains " dont les
mensurations sont évidemment inconnues, et en se focalisant
sur les 981 soldats dont la taille est mentionnée dans
leur fiche personnelle, la stature moyenne des soldats de la Garde
issus de la Drôme ressort à 1,68 mètre. C'est
exac-tement la taille de Napoléon qui n'était pas
petit contrairement à la lé-gende puisque la taille
moyenne des Français était de 1,60 mètre.
Le plus grand, Antoine Béranger engagé dans les
grenadiers, mesure 1,93 mètre. Les plus petits servent
dans les vélites : Pierre Badoye mesure 1,33 mètre,
Jean-Antoine Parassot 1,34 mètre et Laurent Corbet 1,35
mètre. 14 soldats ont une taille inférieure à
1,50 mètre, 69 mesurent en-tre 1,51 et 1,60 mètre,
502 entre 1,61 et 1,70 mètre, 360 entre 1,71 et 1,80 mètre,
34 entre 1,81 et 1,90 mètre et seuls 2 mesurent plus de
1,91 mètre.
De la même façon, l'âge moyen enregistré
au moment du décès ressort à 67 ans avec
de fortes disparités liées aux différentes
participations et affectations. Si les plus jeunes, Jean-François
Hugon et Jean-Joseph Le-blanc décèdent à
l'hôpital à 17 ans, le plus âgé, Jacques
Arnoux, meurt dans son lit à 100 ans. Il n'est pas le seul
à faire preuve d'une résistance hors du commun :
François Leydier et François Ramus décèdent
à 96 ans, Jean-Pierre Drogue à 95. Deux drômoises
sont enregistrées dans les effectifs de la Garde impériale
: Marie Cluze de Chabeuil qui sert en qualité de cantinière
et de couturière jusqu'à la chute de l'Empire et
Louise Chalvin morte de fièvre à Perpignan.
Nombre de soldats ont servi dans la Garde depuis sa création
en novem-bre 1799 jusqu'à sa disparition en juin 1815.
D'autres, plus jeunes, se sont contentés d'un service limité
à l'image de Jean-Louis Magnet qui ne sert officiellement
que du 5 au 21 juillet 1815. La mise à jour des effectifs
intervenait après chaque campagne d'où l'importance
du nom-bre de tués ou de disparus enregistrés le
31 décembre 1812 pour l'expédition de Russie alors
que les pertes s'étalaient sur plusieurs mois.
Napoléon a toujours considéré la Garde comme
son ultime recours d'où sa réticence à l'engager
dans les combats. Lorsqu'après une bataille les effectifs
avaient été malmenés, ils étaient
complétés par l'affectation provisoire de soldats
de la Ligne qui retrouvaient leur corps d'origine à la
fin des combats. Ces " intérimaires " sont rarement
comptabilisés dans les effectifs officiels de la Garde
mais une partie de ce livre est consacré à ces soldats
dont il ne subsiste que les relevés mortuaires ef-fectués
par les autorités civiles ou militaires et conservés
aux archives départementales de la Drôme. Ces extraits
sont plus limités que les états de service puisqu'ils
ne comportent, avec de nombreuses approxima-tions, que l'état-civil,
le corps dans lequel le récipiendaire servait au moment
de sa mort, ainsi que le lieu d'enregistrement et le motif du
dé-cès.
Jean-Claude Banc
HISTORIQUE DES PRINCIPAUX CORPS DE LA GARDE
La Garde impériale est créée à partir
de la Garde des Consuls, elle-même formée par la
Garde du Corps législatif et celle du Directoire. Peu après
le coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799), la Garde
des Consuls est organisée par le décret du 3 janvier
1800, comme suit : Pour l'infanterie : deux bataillons de grenadiers
à six compagnies, une com-pagnie de chasseurs, soit 1 304
hommes ; pour la cavalerie : deux esca-drons de grenadiers à
cheval et une compagnie de chasseurs à cheval, soit 604
hommes ; pour l'artillerie : une compagnie d'artillerie à
cheval, soit 110 hommes. Plus de 2 000 hommes formaient donc la
Garde des Consuls à son origine.
Le commandement de la Garde est laissé à un officier
général portant le titre de Commandant en chef et
inspecteur général de la Garde des Consuls. Murat
est le premier à occuper ce poste jusqu'en avril 1800,
date à laquelle Lannes lui succède. L'infanterie
et la cavalerie sont pla-cées sous l'autorité des
généraux Frère et Ordener. Le capitaine Couin
reçoit le commandement de la compagnie d'artillerie. Un
article du dé-cret d'organisation fixe le mode de recrutement
: " La Garde des Consuls sera recrutée parmi les hommes
qui se seront distingués sur le champ de bataille ! ".
Pour être admis dans les grenadiers à pied, il faut
justifier de cinq ans de service, avoir participé à
deux campagnes, et mesurer 5 pieds 5 pouces soit 1,76 m.
Le 21 janvier 1804, la Garde est augmentée par la création
de deux corps de vélites de 800 hommes, le premier rattaché
à l'infanterie, le second à la cavalerie. Les vélites
sont des jeunes soldats destinés à de-venir de futurs
gradés. La Garde devant servir de modèle à
l'armée, elle se transforme progressivement en unité
combattante d'élite et devient la réserve ultime
de l'armée. Elle est utilisée, en dernier ressort,
pour don-ner le coup de grâce ou débloquer une situation
périlleuse, à l'instar de la Garde prétorienne
romaine. La mission principale de la Garde est la protection de
l'Empereur mais elle devient rapidement un corps d'armée
de premier ordre. Le 18 mai 1804, la Garde devient impériale.
Réserve de l'armée, elle forme son épine
dorsale et doit être irréprochable. Passi-vement,
elle sert également à encadrer les autres troupes
et renforce la cohésion au sein de toutes les unités
par sa seule présence et son com-portement.
La Garde accompagne l'Empereur dans ses déplacements en
campagne et il n'est pas rare de la voir courir à marche
forcée sur les traces de l'Empereur pour le rejoindre à
tel ou tel bivouac prévu. Le 15 avril 1806, la Garde reçoit
une nouvelle organisation. Le corps des grenadiers à pied,
comme celui des chasseurs à pied, est formé de trois
régiments comptant chacun deux bataillons. Les deux premiers
régiments sont composés de soldats ayant dix ans
de service dans la ligne, le troisième est formé
de deux bataillons de vélites.
Le commandement est désormais assuré par des colonels
généraux atta-chés directement au service
de l'Empereur. Dès lors et jusqu'à la fin de l'Empire,
Napoléon en sera le chef unique, l'organisant et la réorgani-sant
selon les nécessités et n'hésitant pas à
s'occuper lui-même du rè-glement des détails.
Par décrets successifs, l'Empereur crée de nombreu-ses
unités qui vont former la Moyenne et la Jeune Garde. La
Vieille Garde désigne dorénavant les corps ayant
constitué la Garde d'origine. Par la suite, différents
corps d'élites vont s'y amalgamer. Véritable ar-mée
dans l'armée, la Garde regroupe toutes les armes : infanterie,
cavale-rie, artillerie, train d'artillerie, train des équipages,
marins, sapeurs, ouvriers pontonniers. Un hôpital, au Gros-Caillou
à Paris, lui est aussi rattaché le 8 mars 1802 avec
le baron Sue comme médecin en chef et le baron Larrey comme
chirurgien en chef.
Ainsi les effectifs de la Garde ne cessent de croître sous
le Consulat et l'Empire, passant de 2 089 hommes en l'an VIII
à 9 775 hommes en l'an XII, 15 470 hommes en 1806, 31 924
hommes en 1809, jusqu'à atteindre théoriquement
55 946 hommes en 1812, 76 306 hommes en 1813 et 97 656 hommes
en 1814 pour retomber à 28 301 hommes en 1815. D'unité
de réserve, la Garde devient unité de combat à
part entière à partir de 1809. Par ordonnance du
12 mai 1814, les deux régiments de grenadiers fusionnent
avec les fusiliers-grenadiers pour former le corps royal des grenadiers
de France. À cette date, la Jeune Garde est incorpo-rée
dans les régiments de ligne tout comme les éclaireurs.
La Garde est officiellement dissoute les 14 avril 1814 et 7 juillet
1815.
Le régiment des dromadaires
Le 1er juillet 1798, l'armée d'Orient commandée
par Bonaparte débarque à Alexandrie avec 30 000
soldats. La cavalerie est démontée, seuls les officiers
ont pu embarquer leurs montures. On avait assuré au général
en chef que la remonte serait facile. Or, les mamelouks ont fui,
en emme-nant tous les chevaux. Les quelques bêtes que l'on
trouve sont mal en point, trop fines pour le harnachement réglementaire
et surtout, hors de prix. Bonaparte se rend vite compte que les
dromadaires, même lourde-ment chargés, peuvent parcourir
60 kilomètres par jour en plein désert sans fourrage
ni eau. Comme l'armée d'Orient a besoin de cavaliers, il
décide de les utiliser à des fins militaires. Le
19 janvier 1799, il crée, en collaboration avec Desaix,
une unité spéciale composée de 389 cava-liers,
appelée régiment des dromadaires sur le principe
des dragons, à savoir de l'infanterie montée avec
deux escadrons de quatre compagnies sous le commandement de Cavalier.
En dehors de ce nouveau régiment, une grande partie de
l'armée utilisera les dromadaires comme montures ou bêtes
de bât. Le chirurgien Larrey les convertit ainsi en ambulances.
Le général Kléber, successeur de Bonaparte,
prend grand soin de cette troupe, lui ajoutant un troisième
escadron et la rééquipant à neuf. En 1801,
l'armée est rapatriée en France. Par arrêté
des Consuls, le régi-ment est dissous le 5 septembre 1801
et les effectifs restants, soit 283 hommes, sont versés
dans la gendarmerie et la Garde des Consuls.
L'infanterie de la Garde
Elle est composée, à l'origine, de grenadiers à
pied et de chasseurs à pied. D'un seul au début
de l'Empire, le nombre de régiments de grena-diers à
pied est porté à deux en 1806, ramené à
un en 1808, avant de passer à trois en 1811, avec l'intégration
de l'ex-régiment de grenadiers à pied de la Garde
hollandaise. À l'instar des grenadiers, un seul régi-ment
regroupe les chasseurs à pied au début de la période.
L'année 1806 voit la création d'un deuxième
régiment. D'autres unités augmentent progressivement
les rangs de l'infanterie. Le décret du 15 décembre
1806 crée un régiment de fusiliers grenadiers à
la suite des grenadiers à pied et un régiment de
fusiliers chasseurs à la suite des chasseurs à pied.
Le recrutement de ces nouvelles unités se fait dans les
bataillons de vé-lites de la Vieille Garde à pied.
L'année 1809 voit la création de quatre régiments
de tirailleurs et de quatre régiments de voltigeurs. La
même année sont créés les régiments
de vélites de Turin et de Florence. En 1811, un régiment
de la Garde nationale est encore créé. Le régiment
des pupilles de la Garde est formé en 1811 avec les vélites
royaux hol-landais. Par ailleurs, les termes de flanqueurs et
fusiliers sont remplacés par ceux de tirailleurs, à
la suite des grenadiers à pied, et de voltigeurs, à
la suite des chasseurs à pied. À ces différentes
unités d'infanterie créées au sein de la
Garde, s'ajoutent une compagnie de vétérans composée
des anciens et un bataillon d'instruction créé en
1813 à Fontainebleau, pour former des sous-officiers. Après
la première abdication, un bataillon appelé bataillon
de l'île d'Elbe est créé le 21 mai 1814 et
dissous le 20 mars 1815.
La cavalerie de la Garde
Elle est, comme l'infanterie, composée, à l'origine,
de grenadiers et de chasseurs, formant chacun deux régiments.
À la suite de ces régiments sont créés
des régiments de vélites. Rattachée aux corps
des chasseurs à cheval, une compagnie de mamelouks est
également organisée. Avec l'instauration de l'Empire,
de nouvelles unités se forment. Un régiment de dragons
apparait en 1806, ainsi que trois régiments de lanciers.
Aux unités de grenadiers à cheval, de chasseurs
à cheval, de chevau-légers, de lanciers et de dragons
qui composent la Vieille Garde, s'ajoute la gendarmerie d'élite
de la Garde impériale constituée en compagnie à
cheval. La Jeune Garde voit la création en son sein de
trois régiments d'éclaireurs. Chacun de ces régiments
est rattaché à un corps distinct : le premier aux
grenadiers à cheval, le deuxième aux dragons, le
troisième aux lanciers polonais. La cavalerie de la Garde
se compose enfin des quatre régiments des gardes d'honneur
créés en 1813. Le recrutement de ces régiments
s'effectue auprès des jeunes hommes de familles aisées,
capables de financer eux-mêmes leur équipement, et
auxquels est assuré le grade de sous-lieutenant au bout
d'un an de service. Le 1er régiment des gardes d'honneur
est rattaché aux chasseurs à cheval, le 2e aux dra-gons,
le 3e aux grenadiers à cheval et le 4e aux lanciers.
L'artillerie à cheval de la Garde
L'histoire de l'artillerie à cheval de la Garde commence
en mai 1797 lorsque le général Bonaparte crée
une section composée de 30 canon-niers provenant de ses
compagnies de guides d'escorte. Satisfait de cette organisation
qui allie puissance de feu et mobilité, il réitère
l'opération à l'armée d'Orient, formant cette
fois une demi-compagnie de 60 hommes. Après le coup d'État
du 18 brumaire, Bonaparte crée la Garde des Consuls, qui
comprend notamment une compagnie d'artillerie à cheval,
qui se distingue aux batailles de Montebello et de Marengo. Les
artil-leurs à cheval sont portés à la taille
d'un escadron, après qu'une seconde compagnie a vu le jour
le 25 août 1802, incorporant les derniers guides-canonniers
de l'armée d'Orient. Le 29 juillet 1804, la Garde impériale
est constituée par décret impérial, intégrant
l'escadron d'artillerie à che-val. Ce dernier prend part
à la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805, où
il appuie l'attaque de la cavalerie de la Garde avec 16 pièces
réparties en deux batteries. Le 15 avril 1806, un régiment
à trois escadrons de deux compagnies voit le jour, puis
le 3 janvier 1807 le général Lariboi-sière
est nommé commandant de l'artillerie de la Garde avant
que trois nouvelles compagnies y soient attachées en 1809.
Une section d'ouvriers d'artillerie et d'employés des parcs
complète l'artillerie à cheval. L'année 1808
marque la création de quatre compagnies à pied.
En 1810, le nombre de ces compagnies est doublé et, en
1813, un régiment est créé. À la suite
de l'artillerie se trouvent rattachés une compagnie de
canonniers vétérans, un corps de vélites
canonniers et le train d'artillerie. Ce dernier, d'abord composé
en bataillon, se constitue à partir de 1813 en régiment.
Toute l'artillerie de la Garde représente 198 pièces
réparties en 26 batteries. Pour être admis dans l'artillerie
à cheval de la Garde il faut avoir huit ans de service
et mesurer 1,76 m.
L'artillerie à pied de la Garde
Par décret impérial du 29 juillet 1807, l'école
d'artillerie de La Fère est entièrement destinée
à former les artilleurs de la Garde. Le 7 avril 1808, quatre
compagnies d'artillerie à pied sont incorporées
dans l'artillerie de la Garde. Elles sont portées à
huit en 1810, à neuf en 1812 et le tout or-ganisé
en un régiment. L'année suivante, on crée
un deuxième régiment que l'on attache à la
Jeune Garde. Versée dans l'artillerie de ligne en 1814,
l'artillerie à pied de la Garde, reconstituée ne
compte plus que six compagnies en 1815. Les artilleurs à
pied s'illustrent dans la plupart des grandes batailles de l'Empire
comme à Wagram, où ils font partie de la grande
batterie chargée d'écraser le centre autrichien,
la Moskova, Lützen, Bautzen, Leipzig, Hanau, pendant la campagne
de France et en-fin à Waterloo. Lors de la Première
Restauration, l'artillerie à pied de la Garde est licenciée.
Elle compte alors six compagnies à pied de la Vieille Garde,
seize de la Jeune Garde et une d'ouvriers-pontonniers. Le 12 mai
1814, l'artillerie de la Garde est versée dans celle de
la ligne. Aux Cent-Jours, elle est recomposée avec six
compagnies de Vieille Garde et une d'ouvriers-pontonniers. L'artillerie
à pied est définitive-ment dissoute le 29 octobre
1815. Elle était casernée au château de Vin-cennes.
Pour être admis dans l'artillerie à pied de la Garde
il fallait avoir six ans de service et mesurer 1,76 m.
Le génie de la Garde
Lors de l'expédition d'Égypte, Bonaparte dispose
pour ses cinq divi-sions de 42 officiers et sept adjoints à
l'état-major sous les ordres du général Cafarelli.
À chaque division sont attachés deux officiers du
gé-nie et 50 sapeurs sous les ordres d'un officier. L'équipage
de ponts se compose de deux officiers du génie, un adjoint
et 150 sapeurs. Il y a en outre une compagnie d'aérostiers.
Le 25 octobre 1804, le corps des in-génieurs militaires
prend le titre de Corps impérial du génie. On y
trouve un état-major, cinq bataillons de sapeurs, deux
bataillons de mineurs, un bataillon du train du génie et
des gardes du génie. Après un incendie au palais
de Saint-Cloud, une compagnie de sapeurs est créée
le 16 juillet 1810. " Il sera créé avant le
1er janvier 1811 une compagnie de sapeurs qui fera partie de la
Garde impériale et sera sous les ordres du com-mandant
du Génie. Cette compagnie sera chargée du service
des pom-pes dans les palais impériaux ! " De plus,
la Garde reçoit dans ses rangs un corps d'ouvriers-pontonniers,
ainsi qu'une compagnie d'armuriers. À sa création,
l'unité se compose de 139 hommes : trois officiers, 15
sous-officiers et caporaux, deux tambours et 104 sapeurs. Six
ouvriers et dix conducteurs sont chargés du service des
huit pompes à eau placées à la suite du corps.
Par la suite, l'effectif augmente à 400 sapeurs en 1813,
puis à 600 en 1814. Le 2 mai 1815, pendant les Cent-Jours,
seule une compagnie de 200 sapeurs-mineurs est recomposée
au sein de la Garde impériale. Le rôle civil des
sapeurs de la Garde se limite au service des pompes à eau
pour la sécurité incendie des palais impériaux.
En campa-gne, le corps remplit les missions réservées
au génie.
Le train des équipages de la Garde
Par décret du 26 mars 1807, Napoléon crée
les équipages de transports militaires en huit bataillons
de quatre compagnies. Chaque compagnie possède 34 caissons,
une prolonge, une forge de campagne, sept chevaux de selle, 144
chevaux de trait et huit haut-le-pied. Au complet, chaque bataillon
comprend 386 hommes, 654 chevaux et 144 voitures. Il faut attendre
les préparatifs de la campagne de Russie pour voir l'organisation
d'un bataillon autonome des équipages de la Garde. En application
du décret du 21 décembre 1811, ce bataillon doit
posséder au complet un effectif de six compagnies soit
18 officiers, 771 hommes, 1179 chevaux et 252 voitures. On compte
30 fourgons, 12 forges des corps de la Garde, 28 ambulances, 52
fourgons de vivres, 120 voitures de nouveau modèle, six
forges et quatre prolonges. La 1e compagnie est spécialement
affectée au transport de la caisse et des papiers de chaque
corps, la 2e au transport des voitures de quatre ambulances, la
3e possède 40 fourgons, une prolonge et une forge, les
4e, 5eet 6e possèdent 40 cha-riots de nouveau modèle,
une prolonge et une forge. Lors de la campa-gne de Russie de 1812,
le bataillon du train des équipages de la Garde est placé
sous les ordres du capitaine-commandant Gubert. La 1e com-pagnie
est affectée à la 1e division d'infanterie de la
Jeune Garde, La 2e compagnie est affectée à la 2e
division de la Jeune Garde, la 3e compa-gnie est affectée
à la 3e division d'infanterie de la Vieille Garde, les
4e, 5e et 6e compagnies sont affectées au parc de la Garde
impériale. L'effectif complet du bataillon est alors de
14 officiers, 897 hommes, 1 263 chevaux et 252 voitures. Le 26
janvier 1813, à la suite des pertes considérables
enregistrées en Russie, un décret réorganise
le bataillon et le complète à 6 compagnies. Le 8
mars 1813, le nombre des compagnies est porté de six à
huit, puis de huit à dix le 6 avril et de dix à
douze le 24 avril. En 1814, le bataillon est licencié.
Lors du retour de Napoléon, un décret du 8 avril
1815 réorganise un escadron du train des équipages
de la Garde. Le 2 juin, l'Empereur lui remet au Champ de Mars
un étendard dont la garde est confiée au 1er escadron
de l'arme. Le bataillon reste caserné à Vincennes.
Les ouvriers d'administration de la Garde
Le décret du 1er mai 1806 réorganise l'administration
de la Garde impé-riale en remplaçant les employés
des régies par 4 officiers d'administration appelés
adjudants pour les vivres, pour les fourrages, pour l'habillement
et pour l'hôpital. Le décret prescrit la création
de cinq compagnies d'ouvriers qui sont composées chacune
de cinq ser-gents, 12 caporaux, 52 boulangers, 15 bouchers, 15
fourrageurs-botteleurs, 20 infirmiers, 42 soldats du train des
ambulances, un trom-pette et deux maréchaux-ferrants. En
temps de guerre, la compagnie de boulangers comporte 165 hommes
dont 108 boulangers-pétrisseurs. Ces compagnies sont réorganisées
et augmentées les 20 septembre 1806 et 29 août 1808.
Elles sont formées en bataillon placés sous les
ordres d'un commissaire ordonnateur par décret du 18 février
1810. Dans le cadre des préparatifs de la future campagne
de Russie, un nouveau décret du 24 août 1811 réorganise
le bataillon en six compagnies comprenant 771 hommes, 1 179 chevaux,
et 252 voitures. Les effectifs sont complétés à
302 hommes dont 165 boulangers, 55 bouchers et botteleurs ainsi
que 82 infirmiers. Les 252 voitures portent un million de rations
ce qui consti-tue le nécessaire de 50 000 hommes pendant
20 jours indépendamment de ce que les fourgons et autres
voitures attachés au corps porteront. Le bataillon compte
30 fourgons, 18 forges, 28 ambulances, 52 fourgons de vivres,
120 voitures et quatre prolonges. Le 26 janvier 1813, les compa-gnies
de boulangers, de bouchers et d'infirmiers sont réorganisées
puis, le 12 mai 1814, une ordonnance royale ramène l'administration
générale à 500 hommes. Le 8 avril 1815, l'administration
de la Garde subit une nouvelle modification avec la création
d'un escadron de 8 compagnies mais les évènements
ne permettent pas la mise en application de ces me-sures.
Les gendarmes d'ordonnance
Aux différents corps qui constituent la Garde impériale,
il faut ajouter celui des gendarmes d'ordonnance, composé,
à partir du 24 septembre 1806, d'un détachement
à pied et d'un détachement à cheval. Un décret
du 1er octobre stipule que ce corps fera partie de la Garde impériale.
Destiné à rallier les fils de famille riches et
distingués dans une unité de prestige, car l'équipement
restait à la charge des gendarmes, ce corps rencontre un
succès mitigé. Dès le début de leur
existence, les gendar-mes d'ordonnance sont jalousés et
mal vus de l'armée car beaucoup d'anciens nobles ont rejoint
ce corps. Le comte de Montmorency com-mande la 1e compagnie, le
comte d'Arberg la 2e, le duc de Choiseul la 3e, le prince de Monaco
la 4e, le prince de Salm-Salm la 5e, etc
L'organisation
est identique à celle des chasseurs à cheval de
la Garde. Chaque compagnie comprend : un capitaine, deux lieutenants
en 1er, deux lieutenants en 2e, un maréchal des logis chef,
quatre maréchaux des logis, un fourrier, huit brigadiers,
105 gendarmes et un trompette. La compagnie à pied, également
formée à Mayence le 26 décembre 1806, est
dissoute le 28 avril 1807 avec moins de 50 hommes car seules les
troupes à cheval attiraient les jeunes nobles. Les gendarmes
combattent au cours de la campagne de 1806/1807 et sabrent à
Guttstadt, Heilsberg et Friedland. Ils sont passés en revue
par Napoléon à Tilsit. Les 475 sur-vivants sont
licenciés par le maréchal Bessières à
Königsberg le 12 juil-let 1807 et intégrés
dans d'autres unités de la Garde impériale.
La gendarmerie d'élite
La gendarmerie d'élite est un corps de gendarmerie créé
le 13 juillet 1801 par Napoléon Bonaparte. Incorporée
en 1803 à la Garde consu-laire, elle conserve son appellation
à l'avènement du Premier Empire au sein de la nouvelle
Garde impériale. La gendarmerie d'élite est spécia-lement
chargée du maintien de la sûreté publique
et de la police dans le lieu où réside le gouvernement.
Elle est organisée en deux escadrons de deux compagnies
chacun et un ½ bataillon de deux compagnies soit 632 gendarmes.
La gendarmerie assure les déplacements de l'Empereur et
la protection des lignes de communication. À partir de
1806, il ne reste que deux escadrons alignant 456 cavaliers montés
sur des chevaux noirs. En 1808, la légion est envoyée
en Espagne. Chargée de lutter contre la guérilla
en plus de son service habituel de force publique, elle fait éga-lement
office de cavalerie lourde comme à Medina de Rioseco. Rappelée
de la péninsule en 1812 pour la campagne de Russie, les
gendarmes de la Garde se battent à la Bérézina,
puis à Leipzig et Montmirail. Sous la restauration, la
gendarmerie d'élite se voit attribuer la dénomination
de gendarmerie des chasses, mais elle reprend son ancien nom durant
les Cent-Jours où une compagnie prend part à la
campagne de Belgique. Le corps est définitivement dissous
à Châtellerault le 23 avril 1814. Pour être
admis dans la gendarmerie d'élite de la Garde il faut être
célibataire et mesurer 1,78 m.
Le bataillon d'instruction des grenadiers de la Garde
Le 31 décembre 1810, un bataillon de sergents et deux bataillons
de ca-poraux formés de 12 compagnies tirées des
fusiliers, tirailleurs et volti-geurs de la Garde impériale
sont réunis à Fontainebleau. Les quatre compagnies
d'élite des quatre régiments de tirailleurs forment
le batail-lon des tirailleurs-caporaux. Les quatre compagnies
d'élite des quatre régiments de voltigeurs forment
le bataillon des voltigeurs-caporaux. Les quatre cinquièmes
compagnies des deux bataillons de chaque régi-ment forment
le bataillon des fusiliers-sergents. Il s'agit de former un bataillon
d'instruction destiné à compléter les futurs
cadres de la Garde et de la ligne en sous-officiers instruits
et expérimentés. Le 29 janvier 1811, le général
Christiani est nommé colonel commandant le bataillon qui
compte 3 094 hommes. Cinquante sous-lieutenants sortant de Saint-Cyr
sont char-gés de leur instruction pendant six mois. Pour
être admis dans les compa-gnies de voltigeurs-caporaux ou
de tirailleurs-caporaux de la Garde, il faut savoir lire, écrire,
chiffrer passablement, être bon sujet, avoir au moins un
an de service et être à l'école du bataillon.
Le bataillon est complété par des élèves
tirés des lycées, par des appelés, des conscrits
et par des hommes tirés des régiments de Croatie.
Une partie des hommes existant à cette épo-que est
entrée au corps royal des grenadiers formé le 1er
juillet 1814. L'autre partie a formé le dépôt
de l'ex-Garde, lequel a été licencié le 1er
décembre 1814.
Les vélites de la Garde impériale
Entre 1804 et 1806, Napoléon crée une école
militaire de terrain en for-mant des bataillons de vélites
à pied et à cheval. Le terme de vélite est
emprunté aux légions romaines, velitare, dont ils
forment une fraction légèrement armée destinée
aux escarmouches. Le 21 janvier 1804, un arrêté impérial
crée deux corps de vélites de la Garde de 800 hommes
chacun, un est attaché aux chasseurs à pied et le
second aux grenadiers à pied. Les premiers tiennent garnison
à Écouen et les seconds à Fontai-nebleau.
Napoléon cherche avec ce corps particulier à attirer
dans l'armée via la Garde impériale les jeunes gens
instruits, issus de la petite bourgeoisie du royaume afin de rapidement
fournir l'armée en officiers. Pour entrer dans les vélites
il faut théoriquement mesurer entre 1,67 et 1,73 mètre
et justifier d'un revenu de 200 francs par an. Le 19 septembre
1805, Napoléon décrète la formation d'un
corps de 800 vélites à cheval composé avec
des conscrits des trois dernières années à
raison de six par département, volontaires ou désignés
par le préfet. Comme les premiers vélites, ils sont
attachés aux chasseurs et aux grenadiers à pied
de la Garde. Le 19 septembre 1806, Napoléon décide
de réunir le 1er bataillon de grenadiers-vélites
et le 1er bataillon de chasseurs-vélites au sein d'un régiment
qui prend le nom de régiment des vélites de la Garde.
Ce der-nier est attaché aux grenadiers à pied et
devient 2e régiment des fusiliers de la Garde le 15 décembre
1806.
Les vétérans des grenadiers à pied de la
Garde
La compagnie des vétérans de la Garde des Consuls
est formée par l'arrêté des consuls du 12
juillet 1801. Elle comprend un capitaine, un lieutenant, deux
sous-lieutenants, un sergent-major, quatre sergents, un fourrier-écrivain,
huit caporaux, deux tambours et 120 vétérans. Les
vé-térans sont pris parmi les hommes de la Garde
hors d'état, par leurs in-firmités, leurs blessures
ou leur âge, d'y continuer un service actif. Le 8 mars 1802,
la composition de la compagnie de vétérans est réglementée.
En 1806, l'encadrement de la compagnie comprend un chef de bataillon,
un capitaine, deux lieutenants en 1er, deux lieutenants en 2e.
À partir du 25 mars 1800, il existe également 287
compagnies de vétérans impé-riaux et 13 compagnies
de vétérans canonniers qui forment dix demi-brigades
à trois bataillons de six compagnies. Le décret
du 17 mai 1805 organise un corps de vétérans impériaux
divisés en 100 compagnies. Il faut, pour entrer dans les
vétérans, être âgé de 40 ans
au moins, compter 24 ans de service ou avoir été
victime de blessures de guerre. Les ba-taillons de vétérans
sont répartis dans les places fortes en Italie, Hol-lande
et le long du Rhin. Ils gardent également Paris et les
arsenaux de Brest, Anvers, Lorient, Rochefort et Toulon. À
compter du 3 février 1811, les trois premières compagnies
de vétérans font le service à Brême,
Ham-bourg, Lübeck et Osnabrück. À titre d'exemple,
au 1er janvier 1814, le camp de Juliers compte 375 vétérans,
345 femmes et six enfants. Celui d'Alexandrie accueille 253 vétérans,
240 femmes et 350 enfants. À la chute de l'Empire, les
vétérans deviennent des vétérans royaux
et pendant les Cent-Jours leur effectif tombe à 8 209.
Les fusiliers-grenadiers de la Garde impériale
Le Régiment de fusiliers-grenadiers de la Garde impériale
a été créé par décret du 15
décembre 1806. Il est formé à partir du régiment
des vélites de la Garde et par un appel fait sur la conscription
de 1807. Il est égale-ment complété par des
hommes tirés des divers régiments de tirailleurs,
des cohortes de la Garde nationale, ainsi que des conscrits destinés
à la Garde. Pour être admis dans les fusiliers-grenadiers
ou les fusiliers-chasseurs, il faut avoir servi au moins deux
ans dans les tirailleurs de la Garde et savoir lire et écrire.
Le régiment a fait les campagnes de 1807 en Prusse et Pologne,
1808 en Espagne, 1809 en Autriche, 1810 et 1811 en Espagne, 1812
en Espagne puis en Russie, 1813 en Saxe et 1814 en France. Il
a participé aux batailles de Helsberg, Eylau, Friedland,
Es-sling, Wagram ainsi qu'aux différentes batailles de
la campagne de Rus-sie en 1812 et de Saxe en 1813. Le 8 janvier
1814, chaque régiment de fusiliers est composé de
trois bataillons qui font la campagne de France sous les ordres
du maréchal Mortier. Le régiment des fusiliers-grenadiers
est dissous le 30 juin 1814 et les hommes existant à cette
époque sont transférés au corps royal des
grenadiers de France le 1er juillet suivant. Après les
Cent-Jours, les régiments de fusiliers-grenadiers et de
fusiliers-chasseurs sont licenciés le 23 septembre 1815
et se retrouvent derrière la Loire.
Le corps royal des grenadiers de France redevenus grenadiers à
pied de la Garde impériale lors des Cent-Jours
Le corps royal des grenadiers de France est organisé le
1er juillet 1814 à Fontainebleau à partir des régiments
composant l'ex-Vieille Garde, à savoir les 1er et 2e régiments
de grenadiers à pied de l'ex-Garde impé-riale, le
régiment de fusiliers-grenadiers de la Garde et le bataillon
d'instruction de Fontainebleau. Il est dissous le 19 avril 1815
à Courbe-voie et rétabli Garde impériale
en trois régiments dont la nomination est 1er, 2e et 3e
régiments de grenadiers à pied (Vieille Garde).
Le même jour, le bataillon de la Garde de Napoléon
à l'Île d'Elbe est incorporé au 1er régiment.
Par décret du 19 mai 1815, un 4e régiment de grenadiers
à pied est créé. Ces quatre régiments
font la campagne de 1815 en Belgi-que et assistent aux batailles
de Ligny le 16 juin et de Mont-Saint-Jean (ou Waterloo) le 18
juin. Le 1er juillet 1815, le 4e régiment est incorporé
au 3e de même arme. Les grenadiers à pied de la Vieille
Garde sont li-cenciés comme suit : le 1er régiment
à Bourges (Cher) le 10 septembre 1815, le 2e à Issoudun
(Indre) le 16 et le 3e à Châteauroux (Indre) le 24.
Les pupilles de la Garde impériale
En Hollande, sous le règne de Louis Bonaparte deux bataillons
de véli-tes royaux composés des enfants de militaires
morts en service sont créés. Comme ce mode de recrutement
est insuffisant, les orphelins et enfants trouvés complètent
les effectifs. En octobre 1808, le roi de Hol-lande réorganise
le corps des pupilles en deux bataillons de quatre com-pagnies.
Les enfants sont admis dès sept ans dans les pupilles et
passent à 15 ans dans les vélites. Ils restent deux
ans dans la compagnie avant d'être incorporés dans
le régiment. En 1811, à la suite de la réunion
de la Hollande à la France, les pupilles suivent les grenadiers
hollandais et prennent garnison à Versailles. Impressionné
par la conduite et les ma-nuvres de ces jeunes gens, Napoléon
décide qu'ils seront affectés à la Garde.
Le 30 mars 1811, le régiment des vélites hollandais
prend le nom de régiment des pupilles de la Garde communément
appelé Garde du roi de Rome. Administré par le 2e
régiment de grenadiers de la Garde, il est composé
de deux bataillons à six compagnies de fusiliers. Chaque
com-pagnie comporte trois officiers, un sergent-major, quatre
sergents, huit caporaux et 221 hommes âgés de 15
ans tirés ou sortis des hospices de l'Empire. Le 19 octobre
1811, un nouveau décret réorganise les pupilles
en huit bataillons plus un de dépôt. La taille imposée
est fixée à 1,62 mètre mais les exemptions
sont nombreuses (cf pages de registre ci-après, source
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/). L'âge
minimum est de 16 ans mais les moustaches ne sont pas obligatoi-res
! Le 27 février 1812, les pupilles passent de Versailles
à Fontaine-bleau. Lors de la défense de Paris en
1814, ils combattent courageusement à la barrière
de Clichy. La première Restauration disperse le régiment,
la plu-part de ces petits soldats préfèrent rentrer
chez eux plutôt que de servir un autre maître. Le
29 juin 1814, les survivants obtiennent la permission de rentrer
en Hollande avec armes et bagages.
LISTE des DRÔMOIS
AYANT SERVI dans la GARDE IMPERIALE de 1799 à 1815
1. ACHARD Étienne né à Mirabel le 19 novembre
1790. Fils de Jean et de Marie Bratal. Taille 1,65 m. Entré
au service auprès de la 24e cohorte de la garde nationale
le 13 mai 1812. Passé à la 2e compagnie du 2e ba-taillon
du 2e régiment de voltigeurs de la Garde le 1er octobre
1812 avec le matricule 4 390. Renvoyé à la 24e cohorte
le 7 novembre puis muté à la 1e compagnie du 3e
bataillon du 145e régiment de ligne le 19 mars 1813 avec
le matricule 1 436. Hospitalisé pour fièvres le
3 juillet 1814 puis rayé pour trop longue absence le 27
juillet. Sort incertain.
2. ACHARD Jean-Pierre-François-Noé né à
Crest le 7 décembre 1789. Fils de Jean-Pierre (1756-1826)
et d'Henriette Bérenger (1763-1835). Taille 1,72 m. Volontaire
admis à la 8e compagnie du 3e escadron du 4e régiment
des gardes d'honneur faisant partie de la cavalerie de la Garde
impériale le 19 juin 1813 à Lyon avec le matricule
444. Congédié le 31 mai 1814. Épouse, en
qualité de rentier, Adèle Craponne (1790-1828) le
21 novembre 1819 à La-Motte-Chalancon. Devenu veuf, se
remarie avec Sophie Vieux le 10 mars 1836 à Aouste-sur-Sye
où il décède le 16 fé-vrier 1846.
3. ACHARD Pierre né à Saint-Jean-en-Royans le 18
juillet 1781. Fils de Jacques et de Marie-Anne Rony. Taille 1,73
m. Entré au service au-près du 12e régiment
de dragons le 7 juin 1800. Admis à la 4e compagnie du régiment
des dragons de la Garde le 1er juin 1807 avec le matricule 521.
Passé dans le 11e régiment de cuirassiers de la
Garde puis sert dans la gendarmerie impériale et rayé
des contrôles le 10 avril 1811. Reçoit la médaille
de Sainte-Hélène en 1857 à Romans.
4. ADAM Jean-Pierre à Mirmande le 17 février 1790.
Extrait mor-tuaire. Fils de Jean-Pierre et de Marie Espenel. Sert
dans les pionniers de la Garde. Mort de fièvre à
l'hôpital d'Alexandrie (Piémont) le 6 décem-bre
1812.
5. AGERON Étienne né à Montmiral le 6 août
1790. Fils d'Antoine et de Rose Bresson. Taille 1,68 m avec cicatrice
au front. Entré au service auprès de la 1e compagnie
de la 7e cohorte des conscrits-grenadiers de la Garde impériale
le 4 avril 1809 avec le matricule 3 775. Passé comme soldat
au 3e régiment de tirailleurs de la Garde le 11 avec le
matricule 210 puis comme canonnier à la 6e compagnie du
3e régiment d'artillerie à pied de la Garde. A servi
en Autriche et en Espagne. Hospitalisé à Burgos
(Espagne) le 6 mars 1813 pour blessures. Décédé
sur place le 24 mars.
6. AGERON Jean-Pierre né à Arthémonay en
1792. Extrait mortuaire. Canonnier auprès du 3e bataillon
principal du train d'artillerie de la Garde. Décédé
de fièvre à l'hôpital militaire permanent
de Metz (Mo-selle) le 21 avril 1812.
7. AGUITON François né à Ponet-Saint-Auban
le 25 juin 1786. Fils de François et de Marie Poudrel.
Entré au service au dépôt général
des conscrits de la Garde impériale le 17 juin 1809. Passé
comme soldat au 4e régiment de tirailleurs de la Garde
le 19 avec le matricule 1 132. Muté comme fourrier auprès
du 115e régiment de ligne le 4 août 1814. A servi
en Autriche puis en Espagne 2 ans.
8. AINÉ Jean-Louis né à Saint-Marcel-lès-Sauzet
le 14 avril 1789. Fils de Jean-Louis (1734-1816) et de Marie Granger
(1765-1822). Entré au service auprès du 29e régiment
d'infanterie de ligne le 22 avril 1808. Passé comme soldat
au 3e régiment de tirailleurs de la Garde le 23 mars 1812
puis au 2e régiment de grenadiers à pied de la Garde
impériale le 29 avril. Campagne de Russie. Resté
en arrière lors de la retraite, pré-sumé
prisonnier et confirmé mort en Russie le 31 décembre
1812.
9. ALLAIS Joseph né à Vesc. Extrait mortuaire. Enregistré
comme chasseur auprès de la 3e compagnie du 7e régiment
des chasseurs à che-val de la Garde. Décédé
par suite de maladie vénérienne à l'hôpital
mi-litaire Saint-Sever d'Erfurt (Allemagne) le 1er octobre 1813.
10. ALLARD Primidi né à Saillans le 7 janvier 1794.
Fils de Jean-Paul et d'Élisabeth Granon. Entré au
service au dépôt général des conscrits
de la Garde impériale le 30 avril 1813. Passé comme
soldat au 8e régiment de tirailleurs de la Garde le 1er
mai avec le matricule 496. A servi en Saxe en 1813. Enregistré
comme absent le 17 octobre 1813 au 2e jour de la bataille de Leipzig.
Présumé prisonnier et mort sur place.
11. ALLÈGRE Jean-Baptiste né à Valence le
12 janvier 1791. Fils de Jean-Pierre, plâtrier, et de Gabrielle
Morel. Taille 1,66 m. Entré au ser-vice auprès de
la 24e cohorte de la garde nationale le 23 juin 1812. Passé
à la 1e compagnie du 1er bataillon du 4e régiment
de voltigeurs de la Garde le 4 mars 1813 avec le matricule 4 604.
Campagnes de Saxe et de France. Admis pour fièvre à
l'hôpital civil de l'Hôtel-Dieu à Paris le
19 mars 1814. Mort sur place le 7 avril 1814.
12. ALLEMAND Jean-Antoine né à Bourg-de-Péage
le 17 janvier 1789. Fils de Jean, charpentier (1762-1811), et
de Marie Drogue (1758-1819). Taille 1,74 m. Entré au service
auprès du 45e régiment d'infanterie de ligne le
16 février 1808. Passé à la 2e compagnie
du 2e escadron des chevau-lanciers de la Garde royale d'Espagne
le 9 avril 1810 avec le matricule 776. Fait prisonnier de guerre
à Baylen lors de la reddition du général
Dupont le 19 juillet 1808. Après échange, est versé
dans le 17e régiment de dragons le 31 décembre 1813.
Arrivé à Orléans le 30 janvier 1814 puis
transféré à Paris et incorporé dans
le 2e régiment d'éclaireurs de la Jeune Garde.
13. ALLEMAND Jean-Pierre-Charles né à Montmeyran
le 9 octobre 1787. Fils de Jean-Antoine et de Marie Servant. Taille
1,76 m. Entré à la 2e compagnie du 1er bataillon
des fusiliers-grenadiers de la Garde le 25 juin 1807 avec le matricule
687. Passé au 50e régiment d'infanterie de ligne
le 20 novembre 1808 puis au 3e régiment comme sergent-major
le 15 avril 1809. A fait les campagnes de 1807 en Prusse et Pologne,
de 1808 en Espagne et de 1809 en Autriche.
14. ALLEMAND Joseph-Nicolas né à Saint-Nazaire-en-Royans
le 15 septembre 1768. Fils d'André-Pascal, marchand, et
de Julie Terrot. Entré au service le 1er février
1792 comme volontaire au 2e bataillon de la Drôme incorporé
dans la 118e demi-brigade de bataille devenue 32e demi-brigade
d'infanterie de ligne. Nommé lieutenant en avril 1793 puis
capitaine des grenadiers de la 32e demi-brigade en Italie par
Bonaparte le 4 mai 1797. Promu aide de camp du général
Brune le 1er avril 1798 puis chef d'escadron sur le champ de bataille
le 19 septembre 1799 pour avoir fait 800 prisonniers anglais en
Hollande. Passé chef de brigade le 8 octobre 1799, il rejoint
les troupes stationnées en Cisalpine le 27 janvier 1801
puis devient adjudant-général à l'état-major
général de l'armée le 24 août. Chef
d'état-major de la 18e division militaire à Dijon
le 28 jan-vier 1803 il est nommé chevalier de la Légion
d'honneur le 14 juin 1804. Promu officier de la Légion
d'honneur le 3 juillet puis admis dans le collège électoral
de la Côte d'Or. Chef d'état-major de l'armée
à Boulogne le 7 septembre 1805, il assure la liaison avec
la Garde impé-riale puis devient chef d'état-major
des troupes de la Confédération du Rhin au sein
du 4e corps en Espagne le 9 octobre 1808. Mis en disponi-bilité
le 15 novembre 1811, il retrouve, en qualité de commandant,
la 18e division militaire le 15 septembre 1812. Blessé
à 8 reprises au cours de diverses charges de cavalerie
menées en Italie et en Espagne. A servi en Savoie, puis
à Toulon et en Italie, Helvétie, Batavie, Océan,
Autriche, Pologne, Espagne et France. Tué à Sens
lors de l'attaque de la ville par les troupes wurtenbourgeoises
le 11 février 1814.
15. ALLIAND Jean-Mathieu né à Saint-Paul-Trois-Châteaux
le 25 janvier 1786. Fils de Jean, cultivateur, et de Catherine
Terras. Taille 1,76 m. Entré au service à la 4e
compagnie du 1er bataillon des fusiliers-grenadiers de la Garde
le 25 janvier 1807 avec le matricule 696. Resté en arrière
en Russie à Smolensk le 18 août 1812 et présumé
prisonnier. Retrouve son régiment le 21 février
1813 puis passe au 1er régiment des grenadiers à
pied de la Garde le 1er juin. Muté à la 5e compagnie
du 1er bataillon du corps royal des grenadiers de France le 20
janvier 1815 avec le matricule 2 328. Blessé d'une balle
à la main droite, d'un coup de boulet à la cuisse
droite et d'un coup de feu au bras gauche à Water-loo le
16 juin 1815. Déserté le 23 juin et rayé
des contrôles le 2 août. A combattu en Prusse, Pologne,
Espagne, Autriche, Russie, Saxe, France et Belgique. Reçoit
la médaille de Sainte-Hélène à Saint-Paul
en 1857.
16. ALLIBERT Claude né à La Touche le 11 mars 1777.
Extrait mor-tuaire. Fils de Claude et de Jeanne-Marie Brun. Taille
1,67 m. Admis à la 1e compagnie des chasseurs de la Garde
des Consuls avec le matricule 1 809 le 19 décembre 1800.
Réformé le 12 août 1801.
17. ALLIER Jean-André né à Clansayes le 2
février 1786. Fils de Jean et de Marie Sauverge. Taille
1,68 m. Entré au service le 19 juin 1809 auprès
du 4e régiment de voltigeurs de la Garde avec le matricule
662 puis passé aux voltigeurs-caporaux. Admis à
la 1e compagnie du 2e ba-taillon du 3e régiment de fusiliers-chasseurs
de la Garde le 29 avril 1812 avec le matricule 5 754. Resté
en arrière lors de la retraite, présumé pri-sonnier
le 13 décembre 1812 et confirmé mort en Russie le
31 décembre 1812. En réalité il est détenu
comme prisonnier à Königsberg du 5 jan-vier 1813 au
2 février 1815. Incorporé aux chasseurs à
pied de France puis aux chasseurs à pied de la Garde avec
le matricule 3 986 le 1er avril 1815. Campagnes d'Allemagne, Espagne
2 ans, Russie et Belgique. Pré-sent à Waterloo où
il est à nouveau fait prisonnier le 18 juin 1815. Sort
incertain d'après son dossier militaire.
18. ALLIER Louis né à Arnayon le 15 août 1795.
Fils de Daniel, culti-vateur et maire d'Arnayon (1765-1840), et
de Rose Bompard (1777-1841). Taille 1,70 m, cultivateur, petite
vérole. Admis à la 2e compagnie du 2e bataillon
du 8e régiment de tirailleurs de la Jeune Garde basé
à Lyon le 5 juillet 1815 avec le matricule 6 750. Porté
comme déserteur le 21 juillet. De retour au pays, épouse
à Arnayon Marie-Magdeleine Allier (1801-1880) qui lui donnera
11 enfants. Reçoit la médaille de Sainte-Hélène
en 1857 à Arnayon où il décède le
6 mars 1877 âgé de 81 ans.
19. ALLIER Victor né à Charpey le 17 octobre 1792.
Fils de Jacques et d'Anne Champey. Taille 1,65 m. Entré
au service à la 4e compagnie du 2e régiment des
conscrits-chasseurs de la Garde le 19 juin 1809 avec le matricule
2 080 puis passé au 4e régiment de voltigeurs de
la Jeune Garde le 26 décembre 1813 avec le matricule 3
509. Blessé et resté en arrière à
Champaubert (Marne) le 10 février 1814. Entré à
l'hôpital de Troyes (Aube) le 12 février. Présumé
mort sur place et rayé des contrô-les de l'armée
le 31 mars.
20. ALLONCLE Pierre (Aloncle) né à Geyssans le 9
janvier 1780. Fils de Victor et de Jeanne Poncin. Taille 1,76
m. Entré au service auprès du 2e régiment
d'artillerie à pied de la Garde comme 2e canonnier le 18
août 1803 avec le matricule 127. Passé à la
6e compagnie dans l'artillerie à cheval de la Garde le
26 octobre 1808. A servi en Italie, Dal-matie et Russie. Resté
en arrière au cours de la retraite et présumé
prison-nier le 6 décembre 1812 à Vilna. Confirmé
mort sur place et rayé des contrôles le 31 décembre
1812.
21. ALLOVON Antoine né à La-Baume-Cornillane le
28 janvier 1791. Fils de Louis et de Marie-Anne Billière.
Taille 1,65 m avec une verrue sur la joue gauche. Entré
au service auprès de la 24e cohorte de la garde nationale
le 4 mai 1812 puis passé à la 2e compagnie du 2e
bataillon du 2e régiment de voltigeurs de la Garde le 1er
octobre avec le matricule 4 413. Renvoyé à la 24e
cohorte le 24 novembre 1812.
22. AMORIC François né à Grâne le 10
mars 1789. Fils de Jacques et d'Anne Brahi. Taille 1,73 m. Admis
comme vélite auprès des dragons de la Garde le 13
décembre 1808 avec le matricule 840. Arrivé au corps
le 20 décembre. Passé comme officier au 124e régiment
de ligne le 30 avril 1812. A servi en Espagne 2 ans et en Russie.
Sort incertain.
23. AMORIC Jacques-Philippe (Amoris) né à Grâne
le 30 avril 1793. Fils de Jean-Joseph (1739-1822) et de Jeanne
Liotard. Taille 1,64 m. Engagé volontaire comme maréchal-ferrant
auprès de la 5e compagnie du 5e escadron du 4e régiment
des gardes d'honneur faisant partie de la cavalerie de la Garde
impériale à Lyon le 24 juillet 1813 avec le matri-cule
106. Campagnes de Saxe, France et Belgique. De retour au pays,
épouse Madeleine-Catherine Brousset le 8 juillet 1817 à
Nyons où il reçoit la médaille de Sainte-Hélène
en 1857 et où il décède le 28 janvier 1869
à l'âge de 75 ans.
24. AMORIC Joseph (Amauric) né à Grâne le
20 décembre 1790. Fils de Jean-Joseph (1739-1822) et de
Jeanne Liotard. Taille 1,71 m. Entré au service au dépôt
général des conscrits de la Garde impériale
le 13 avril 1813. Passé comme fusilier-grenadier au 8e
régiment de tirailleurs de la Garde le 15 avril avec le
matricule 640 puis aux flanqueurs-grenadiers. A servi en Saxe
en 1813. Hospitalisé à Elsenach (Saxe) le 16 octobre
1813 puis à l'hôpital de la Tuilerie à Leipzig
où il décède le 27 décembre 1814.
25. ANDREVET Joseph (Endrevet) né à Rochefort-Samson
le 22 mai 1788. Fils de Jean-François (1734-1815) et de
Françoise Guironnet (1745-1815). Taille 1,65 m, tisserand.
Entré au service auprès de la 24e cohorte de la
garde nationale le 18 avril 1812. Passé à la 2e
compagnie du 1er bataillon du 2e régiment de voltigeurs
de la Garde le 1er octobre 1812 avec le matricule 4 281. Transféré
au 54e régiment de ligne le 8 juillet 1814. De retour au
pays, épouse Marie Bousson (1791-1845) le 27 novembre 1816
à Beauregard-Baret. Décédé à
Meymans le 22 septem-bre 1849.
..............
1 464. VINCENT Jean-Étienne né au Poët-Laval
le 27 avril 1769. Fils d'Étienne et de Marie Bonnard. Taille
1,78 m. Entré au service le 8 oc-tobre 1791 au 1er bataillon
de la Drôme faisant partie de la 85e demi-brigade de ligne
et nommé caporal le 15 février 1793. Grièvement
blessé lors des combats du Pont du Diable en Suisse contre
les Russes de Sou-vorov le 25 septembre 1799. Admis à la
3e compagnie du 1er régiment des chasseurs à pied
de la Garde le 26 janvier 1801 avec le matricule 107. Passé
à la compagnie des vétérans le 16 décembre
1806 avec le matricule 387 puis congédié avec pension
de retraite le 1er mars 1808. Reprend du service auprès
du 1er régiment des voltigeurs de la Garde le 8 février
1809 puis devient caporal auprès du bataillon d'instruction
des voltigeurs de la Garde le 27 mars 1811. Nommé chevalier
de la Légion d'honneur le 7 mai 1811 (Dossier disparu).
Passé comme caporal à la 3e compagnie du 1er bataillon
de fusiliers-chasseurs de la Garde le 18 jan-vier 1813 avec le
matricule 1 081 puis au 2e régiment des voltigeurs le 1er
février. Versé comme caporal au bataillon d'instruction
des fusiliers de la Garde à Fontainebleau le 1er mars 1813
puis comme sergent au 1er régiment des tirailleurs le 29
avril. Nommé lieutenant en 2e au bataillon d'instruction
de la Garde à Fontainebleau le 22 janvier 1814 avec le
matricule 19 puis admis comme demi-solde au dépôt
général de la Garde le 1er décembre. Retrouve
le dépôt des grenadiers le 3 juin 1815 puis est licencié
le 24 septembre. A servi en Suisse, Italie puis en Hollande, Au-triche,
flottille de Boulogne, Espagne, Allemagne et France. Perçoit
sa pension militaire de lieutenant d'un montant de 833 francs
au Poët-Laval pour 46 ans de service à partir du 8
octobre 1821.
1 465. VINCENT Jean-Joseph né à Châteauneuf-de-Bordette
le 28 mars 1792. Fils de Jean-Joseph (1757-1824) et d'Anne Girard
(1756-1824). Entré au service au dépôt général
des conscrits de la Garde à Courbevoie le 8 mars 1813 puis
muté comme soldat au dépôt des flan-queurs-grenadiers
de la Jeune Garde. Passé à la 4e compagnie du 2e
ba-taillon du régiment des flanqueurs-chasseurs de la Jeune
Garde le 10 mars 1813 avec le matricule 1 825. Campagne de Saxe.
Blessé à Wachau le 16 octobre 1813, présume
prisonnier de guerre le 21 et mort sur place.
1 466. VINCENT Jean-Louis né à Suze-la-Rousse le
20 février 1780. Fils de Claude et de Marie-Rose Baudouin.
Taille 1,81 m, petite vérole. Entré au service auprès
du 2e régiment d'artillerie à pied de la Garde comme
2e canonnier le 18 août 1803 avec le matricule 112. Passé
à la 5e compagnie dans l'artillerie à cheval de
la Garde le 26 octobre 1808. A servi en Italie, Dalmatie et Russie.
Resté en arrière et présumé prison-nier
le 28 novembre 1812 à Mojaïsk. Sort incertain.
1 467. VINCENT Louis-Laurent né à Grignan le 23
septembre 1792. Fils de Jean-Laurent, moulinier en soie, et de
Victoire Delaye. Taille 1,78 m, petite vérole, sellier.
Entré au service à la 2e compagnie du dé-pôt
des conscrits de la Garde à Courbevoie le 3 avril 1812
avec le matri-cule 5 212. Passé à la 4e compagnie
du 2e bataillon du 4e régiment de voltigeurs de la Garde
le 7 avril avec le matricule 3 387. Campagne de Russie. Blessé
et resté en arrière à Moscou le 20 octobre
1812. Présumé prisonnier et mort sur place. Rayé
des contrôles le 31 décembre 1812.
1 468. VINCENT Pierre né à Bourg-de-Péage
en 1786. Extrait mor-tuaire. Tirailleur à la 2e compagnie
du 1er bataillon du 4e régiment des tirailleurs de la Garde.
Décédé de fièvre à l'hôpital
Saint-Jean de Burgos (Espagne) le 22 février 1812.
1 469. VINCENT Pierre né à Valence. Extrait mortuaire.
Canonnier à la 12e compagnie du 4e régiment d'artillerie
à pied de la Garde servant à la division Verdier
de l'armée de Catalogne. Décédé de
blessures à l'hôpital d'ambulance de Tarragone (Espagne)
le 25 juin 1806.
1 470. VIODON André né à Tulette le 14 septembre
1781. Fils de Jo-seph et de Jeanne Viodon. Taille 1,70 m. Entré
au service auprès du 24e régiment de dragons le
30 octobre 1802. Admis à la 2e compagnie du 2e escadron
des chevau-légers de la Garde royale d'Espagne le 1er août
1806 avec le matricule 182. Campagnes de Naples et d'Espagne 3
ans. Prisonnier de guerre le 5 novembre 1810 en Espagne puis rayé
des contrôles pour trop longue absence le 9 novembre 1811.
Présumé mort sur place.
1 471. VITAUX Froment (Vitou) né à La-Roche-de-Glun
le 3 mai 1795. Fils de Jean et de Marguerite Violet. Taille 1,66
m. Admis à la 3e compagnie du 1er bataillon du 8e régiment
des tirailleurs de la Jeune Garde basé à Lyon le
5 juillet 1815 avec le matricule 6 636. Porté comme déserteur
le 21 juillet.
INDEX des NOMS par COMMUNE de NAISSANCE
Notes : Les fiches sont répertoriées dans la commune
de naissance mais dans le cas des enfants naturels, ils sont référencés
dans la commune où ils ont été enregistrés.
Certaines communes ne sont pas renseignées dans les registres.
Enfin, quelques personnes ne sont pas nées dans la Drôme
mais y ont fait leur carrière ou s'y sont établies.
· Drôme sans précision : 84, 92, 292, 466,
500, 553, 844, 869, 912, 1 292, 1 328, 1 343, 1 348.
· Hors Drôme ou sans précision : 461, 906,
953, 1 413.
· Albon : 1 406.
· Alixan : 144, 603, 752, 804, 916, 1 060, 1 081, 1 314,
1 318, 1 319, 1 440.
· Allan : 1 240.
· Allex : 52, 232, 404, 470, 753, 829, 870, 1 250.
· Ancône : 384.
· Andancette : voir Albon.
· Anneyron : 61, 88, 1 185.
· Aouste-sur-Sye (Aouste) : 67, 587, 1 188, 1 278, 1 387.
· Arnayon : 18, 210.
· Arpavon : 1 144.
· Arthémonay : 6, 205, 845, 1 213.
· Aubres : 515, 861.
· Aucelon : 716.
· Aulan : 1 443, 1 450, 1 459.
· Aurel : 71, 149, 575, 576, 867, 943, 978.
· Ballons : 326, 710, 1 330.
· Barbières : 458.
· Barcelonne : 1 027, 1 344.
· Barret-de-Lioure (Barret) : 237, 572.
· Bathernay : 669.
· Bâtie-Rolland (La) : 1 296.
· Baume (La, sans précision) : 176.
· Baume-Cornillane (La) : 21, 195.
· Baume-d'Hostun (La) : 429, 689, 704, 1 244, 1 396.
· Baume-de-Transit (La) : 231, 318, 320, 424, 496, 1 210.
· Beaufort-sur-Gervanne (Beaufort) : 638.
· Beaumont-en-Diois (Beaumont) : 57, 240, 241, 746.
· Beaumont-lès-Valence : 156, 157, 300, 443, 505,
819, 1 049, 1 190, 1 265.
· Beaumont-Monteux : 477, 1 279.
· Beauregard-Baret (Beauregard) : 491, 552, 952, 970, 1
258, 1 315, 1 316, 1 362.
· Beaurières : 773, 958, 1 169, 1 312.
· Beauvallon : 36, 934, 1 094.
· Beauvoisin : 1 376.
· Bégude-de-Mazenc (La) : 118, 211, 619, 650, 962.
· Bellegarde-en-Diois (Bellegarde) : 285, 971, 972.
· Bénivay-Ollon : 34, 730, 767.
· Bésayes : voir Charpey.
· Bouchet : 193, 514, 1 068, 1 179.
· Bourdeaux : 64, 66, 364, 645, 933, 942.
· Bourg-de-Péage : 12, 170, 270, 273, 275, 369,
457, 588, 593, 608, 639, 671, 848, 882, 884, 937, 965, 1 057,
1 061, 1 127, 1 175, 1 259, 1 327, 1 392, 1 422, 1 468.
· Bourg-lès-Valence : 40, 167, 184, 217, 339, 427,
568, 594, 596, 727, 841, 1 076, 1 102, 1 112, 1 254, 1 264.
· Bouvante : 296, 631, 707, 709.
· Bouvières : 640, 919.
· Bren : 445.
· Buis-les-Baronnies (Le-Buis ou Buis) : 214, 623, 766,
930, 948, 981, 1 070, 1 082, 1 095, 1 284, 1 421.
· Chabeuil : 125, 143, 245, 303, 358, 377, 405, 472, 524,
532, 578, 597, 598, 632, 677, 678, 717, 722, 818, 828, 897, 908,
915, 1 018, 1 059, 1 069, 1 139, 1 166, 1 199, 1 272, 1 288, 1
304, 1 349, 1 354, 1 366, 1 412, 1 423, 1 462.
· Chabrillan : 406, 761, 1 249, 1 294, 1 409.
· Chamaret : 282.
· Chanos-Curson : 114, 223, 308, 371, 956, 1 009, 1 248,
1 290, 1 356.
· Chantemerle-lès-Grignan (Chantemerle) : 779, 1
229.
· Chapelle-en-Vercors (La) : 249, 268, 1 104.
· Charce (La) : 509.
· Charens : 812.
· Charmes-sur-l'Herbasse (Charmes) : 1 030, 1 067, 1 096,
1 121.
· Charpey : 19, 103, 110, 111, 112, 191, 277, 454, 465,
467, 602, 803, 907, 1 148, 1 380.
· Chastel-Arnaud : 31, 209, 325, 1 116, 1 400.
· Châteaudouble (La-Baume-sur-Véore) : 180,
251, 302, 344, 806, 817.
· Châteauneuf de-Mazenc : voir Bégude-de-Mazenc
(La).
· Châteauneuf-de-Bordette : 1 465.
· Châteauneuf-de-Galaure : 265, 266, 1 162, 1 189.
· Châteauneuf-du-Rhône : 348, 642, 681, 879,
1 028, 1 119, 1 435.
· Châteauneuf-sur-Isère (Châteauneuf-d'Isère)
: 153, 437, 440, 675, 676, 748, 764, 1 091, 1 107, 1 460.
· Chatillon-en-Diois : 657, 905, 909, 991, 992.
· Chatillon-Saint-Jean (anciennement Saint-Jean d'Octavéon)
: 522, 772, 794, 1 105.
· Chatuzange-le-Goubet (Chatuzange) : 117, 499, 585, 600,
654, 1 191, 1 446.
· Chauvac : 769.
· Chavannes : 353, 516, 1 325.
· Clansayes : 17, 397, 927, 1 015.
· Claveyson : 294, 824.
· Cléon-d'Andran : 407, 771, 783, 1 040, 1 152.
· Clérieux : 201, 590, 789, 1 455, 1 456.
· Cliousclat : 968, 1 084.
· Colonzelle : 512, 687.
· Combovin : 133, 141, 628.
· Comps : 99.
· Condillac : 51, 56.
· Condorcet : 109.
· Cornillon-sur-l'Oule (Cornillon) : 641, 724, 890.
· Coucourde (La) : 583.
· Crépol : 551, 1 165.
· Crest : 2, 93, 100, 101, 126, 140, 148, 161, 187, 222,
260, 263, 267, 332, 420, 430, 494, 501, 510, 525, 586, 611, 660,
661, 740, 798, 826, 832, 846, 847, 853, 873, 939, 960, 1 133,
1 134, 1 147, 1 153, 1 207, 1 209, 1 228, 1 266, 1 268.
· Crozes-Hermitage : 1 358.
· Crupies : 582, 1 087.
· Curnier : 168.
· Die : 35, 46, 239, 242, 247, 328, 345, 359, 374, 419,
528, 536, 595, 762, 809, 860, 891, 900, 901, 945, 999, 1 125,
1 158, 1 215, 1 230, 1 234, 1 293, 1 453.
· Dieulefit : 60, 169, 399, 423, 456, 545, 618, 713, 793,
796, 797, 875, 941, 947, 1 085, 1 174, 1 206, 1 335, 1 424, 1
425, 1 427.
· Donzère : 147, 150, 224, 236, 349, 362, 1 016,
1 120, 1 331, 1 332, 1 339, 1 373.
· Épinouze : voir Moras.
· Érôme : 324, 703, 786, 1 032, 1 358.
· Espeluche : 361, 815.
· Espenel : 813.
· Étoile-sur-Rhône (Étoile) : 221,
284, 714, 854, 969, 1 269, 1 270, 1 306, 1 307, 1 414.
· Eurre : 264, 750, 1 036, 1 233, 1 461.
· Eygalayes : 720, 741, 743.
· Eygluy-Escoulin (Eygluy) : 33, 317.
· Eymeux : 685.
· Fiancey : 643.
· Francillon-sur-Roubion : voir Saoû.
· Garde-Adhémar (La) : 261, 400, 449, 450, 488,
530, 700, 701.
· Génissieux : voir Peyrins.
· Gervans : voir Érôme.
· Geyssans : 20, 791, 1 186, 1 447.
· Gigors-et-Lozeron (Gigors) : 1 098, 1 451.
· Grand-Serre (Le) : 614, 878, 911, 1 089, 1 090, 1 109,
1 309, 1 321, 1 326, 1 359.
· Grâne : 22, 23, 24, 307, 310, 311, 403, 487, 609,
651, 1 017, 1 058, 1 150.
· Granges-Gontardes (Les) : 529, 1 302, 1 303.
· Granges-lès-Beaumont : voir Beaumont-Monteux.
· Grignan : 79, 129, 390, 464, 702, 763, 985, 986, 1 438,
1 467.
· Hauterives : 174, 190, 391, 520, 523, 557, 1 039, 1 108,
1 141.
· Hostun : 438, 1 323.
· Jaillans : voir Beauregard et Meymans.
· Laborel : 215, 770.
· Lachau : 225, 856, 1 170, 1 398.
· Larnage : 554, 555.
· Laupie (La) : 1 021.
· Laval-d'Aix : 733, 820.
· Lens-Lestang : 473, 1 106, 1 135, 1 225.
· Livron-sur-Drôme (Livron) : 58, 177, 350, 433,
526, 546, 664, 694, 765, 892, 1 020, 1 041, 1 054, 1 083, 1 291.
· Loriol-sur-Drôme (Loriol) : 29, 105, 123, 152,
162, 213, 226, 227, 250, 252, 335, 366, 392, 417, 448, 511, 533,
534, 617, 792, 917, 936, 1 075, 1 097, 1 128, 1 138, 1 140, 1
183, 1 198, 1 463.
· Luc-en-Diois (Luc) : 233, 736, 790, 1 313.
· Lus-la-Croix-Haute : 621, 653, 924, 1 002, 1 163, 1 164.
· Malataverne : 72, 1 384.
· Malissard : voir Chabeuil.
· Manas : 961.
· Mantaille : voir Anneyron.
· Manthes : voir Moras.
· Marches : 354, 355.
· Margès : 742, 980, 1 372.
· Marignac-en-Diois : 1 181.
· Marsanne : 674, 855, 923, 1 143, 1 382, 1 437.
· Marsaz (Marsas) : 497, 1 110, 1 402.
· Menglon : 243, 726, 909, 1 132.
· Mercurol-Veaunes : 521, 622, 711, 1 136.
· Mévouillon : 287, 780, 865, 1 195, 1 449.
· Mirabel-aux-Baronnies (Mirabel) : 1, 291, 379, 380, 527,
604, 1 196, 1 301.
· Mirabel-et-Blacons : 871.
· Miribel (Saint-Sevest) : 565, 822, 866.
· Mirmande : 4, 69, 321, 373, 577, 1 065, 1 086, 1 168.
· Mollans-sur-Ouvèze (Mollans) : 567, 715, 1 458.
· Montauban-sur-l'Ouvèze (Montauban) : 410, 412,
413, 435, 502, 1 114, 1 171.
· Montboucher-sur-Jabron : 235, 1 145.
· Montbrison-sur-Lez : 541, 1 411, 1 452.
· Montbrun-les-Bains (Montbrun) : 234, 360, 696, 732, 830,
1 050, 1 241, 1 311, 1 352, 1 367.
· Montchenu : 1 062, 1 224.
· Montéléger : 610, 659, 719, 734, 1 336.
· Montélier : 158, 198, 402, 872, 920, 1 156.
· Montélimar : 47, 50, 74, 76, 91, 192, 208, 216,
257, 289, 333, 343, 347, 401, 446, 482, 506, 558, 626, 627, 695,
712, 857, 955, 973, 1 005, 1 007, 1 013, 1 022, 1 111, 1 122,
1 124, 1 131, 1 149, 1 151, 1 184, 1 193, 1 218, 1 222, 1 247,
1 251, 1 283, 1 333, 1 370, 1 388, 1 410, 1 436.
· Montferrand-la-Fare : 893, 922.
· Montfroc : 833.
· Montlaur-en-Diois : 946.
· Montmaur-en-Diois : 394, 988, 990.
· Montmeyran : 13, 62, 197, 504, 644, 877, 1 025, 1 047,
1 238, 1 347, 1 357.
· Montmiral : 5, 782, 896, 1 261, 1 363.
· Montoison : 87, 387.
· Montréal-les-Sources (Montréal) : 949,
1 300.
· Montrigaud : 290, 1 045, 1 146, 1 161.
· Montségur-sur-Lauzon (Montségur) : 346,
439, 679, 850, 1 130, 1 428.
· Montvendre : 199, 363, 768, 1 353.
· Moras-en-Valloire (Moras) : 274, 280, 338, 431, 544,
615, 692, 721, 831, 840, 904, 1 031, 1 046, 1 227, 1 355, 1 404,
1 441, 1 439.
· Mornans : 228, 489, 785, 1 267.
· Motte (La, sans précision) : 63.
· Motte-Chalancon (La) : 45, 78, 517, 518, 825, 859, 876,
994, 1 072, 1 154, 1 277.
· Motte-Fanjas (La) : 396, 562, 775, 1 051, 1 080.
· Nyons : 27, 43, 104, 172, 295, 336, 357, 519, 624, 655,
706, 888, 1 216, 1 340, 1 341, 1 394.
· Oriol-en-Royans (Oriol) : 121, 145, 507.
· Parnans : 474, 1 361.
· Pègue (Le) : 1 019.
· Peyrins : 85, 119, 194, 535, 668, 821, 935, 944, 1 078,
1 079, 1 176, 1 273.
· Peyrus : 96, 1 310.
· Piégon : 749, 834.
· Piégros-la-Clastre : 278, 323, 1 053, 1 342, 1
391.
· Pierrelatte : 42, 309, 351, 352, 441, 647, 1 024, 1 034,
1 052, 1 219, 1 260, 1 305, 1 389, 1 442.
· Pilles (Les) : 182, 612, 1 374, 1 375, 1 377.
· Pizançon : 984.
· Plaisians : 462, 938.
· Plan-de-Baix : 1 000.
· Poët-Laval (Le) : 202, 365, 415, 629, 898, 1 464.
· Poët-Sigillat (Le) : 108, 1 351.
· Ponet-et-Saint-Auban (Ponet) : 7, 70, 735.
· Ponsas : 356, 895.
· Pontaix : 151, 186, 823, 1 182, 1 246.
· Pont-de-Barret : 381, 810.
· Pont-de-l'Isère : voir Roche-de-Glun (La).
· Portes-lès-Valence : voir Étoile, Fiancey
et Valence.
· Poyols : 98, 493.
· Pradelle : 894, 1 010.
· Propiac : 728, 729.
· Puygiron : 258.
· Puy-Saint-Martin : 55, 160, 306, 418, 718.
· Rac : voir Malataverne.
· Ratières : 1 221, 1 257.
· Réauville : 81, 82.
· Recoubeau-Jansac (Recoubeau) : 163, 885.
· Reilhanette : 73, 1 113, 1 115, 1 237.
· Rémuzat : 164, 416, 469, 754, 918, 1 043.
· Répara-Auriples (La) : 1 008.
· Rimon-et-Savel : 288.
· Rochebrune : 166, 171, 503, 814.
· Rochechinard : 370, 690, 756, 1 001, 1 364, 1 405.
· Roche-de-Glun (La) : 699, 951, 1 101, 1 317, 1 471.
· Rochefort-en-Valdaine (Rochefort) : 807.
· Rochefort-Samson : 25, 26, 95, 115, 134, 136, 385, 1
100, 1 236, 1 262.
· Rochefourchat : 312, 315.
· Rochegude : 574, 737, 1 026, 1 337, 1 430.
· Roche-Saint-Secret-Béconne (Roche-Saint-Secret,
La) : 616, 903, 926.
· Roche-sur-le-Buis (La) : 463, 1 256, 1 408.
· Rochette-du-Buis (La) : 102, 1 242.
· Romans-sur-Isère (Romans) : 86, 89, 94, 120, 127,
154, 175, 178, 196, 203, 204, 206, 253, 269, 272, 279, 304, 322,
330, 383, 393, 411, 414, 432, 444, 447, 478, 486, 495, 566, 569,
579, 589, 636, 684, 691, 725, 744, 758, 835, 852, 858, 864, 880,
881, 883, 889, 902, 966, 987, 996, 997, 998, 1 011, 1 023, 1 029,
1 063, 1 177, 1 187, 1 285, 1 299, 1 322, 1 324, 1 365, 1 371,
1 407, 1 416, 1 432, 1 433, 1 434.
· Rottier : 1 281.
· Roussas : 556, 682.
· Rousset-les-Vignes (Rousset) : 271, 580, 1 157, 1 167,
1 245.
· Roynac : 159, 708, 731.
· Sahune : 931, 1 415.
· Saillans : 10, 97, 122, 124, 378, 693, 811, 1 172, 1
379, 1 390, 1 393.
· Saint-Agnan-en-Vercors (Saint-Agnan) : 329, 492, 759,
1 275, 1 276.
· Saint-Auban-sur-l'Ouvèze (Saint-Auban) : 53, 436,
547, 548, 549, 887.
· Saint-Avit : 1 226.
· Saint-Bardoux : 805.
· Saint-Barthélemy-de-Vals : 281, 372, 484, 954.
· Saint-Benoit-en-Diois : 316, 319.
· Saint-Bonnet-de-Valclérieux : 1 064, 1 066.
· Saint-Donat-sur-Herbasse (Saint-Donat) : 37, 38, 39,
75, 90, 155, 368, 538, 550, 1 123, 1 287, 1 369, 1 401.
· Sainte-Cécile-les-Vignes : 673, 1 038.
· Sainte-Croix-en-Diois : 977, 1 202.
· Sainte-Eulalie-en-Royans (Sainte-Eulalie) : 1 194.
· Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze (Sainte-Euphémie)
: 843, 1 035.
· Saint-Germain : voir Hauterives.
· Saint-Gervais-sur-Roubion (Saint-Gervais) : 670, 1 346.
· Saint-Jean-en-Royans : 3, 59, 106, 138, 139, 173, 189,
218, 244, 276, 340, 341, 560, 633, 648, 649, 656, 776, 914.
· Saint-Julien-en-Quint : 581, 1 192.
· Saint-Julien-en-Vercors : 327.
· Saint-Laurent-en-Royans : 386, 471, 561, 959.
· Saint-Mamans : 137.
· Saint-Marcel-lès-Sauzet (Saint-Marcel) : 8, 838,
886, 929, 1 298.
· Saint-Marcel-les-Valence : voir Alixan, Bourg-lès-Valence,
Châ-teauneuf-sur-Isère et Valence.
· Saint-Martin-en-Vercors : 1 173.
· Saint-Maurice-sur-Eygues (Saint-Maurice) : 212, 513,
1 368.
· Saint-May : 666.
· Saint-Nazaire-en-Royans : 14, 220, 573, 630, 688, 1 231,
1 320, 1 445, 1 457.
· Saint-Nazaire-le-Désert (Saint-Nazaire) : 181,
207, 483, 658, 1 044.
· Saint-Pantaléon-les-Vignes (Saint-Pantaléon)
: 107, 116.
· Saint-Paul-lès-Romans : 238, 395, 591, 592, 910,
1 426.
· Saint-Paul-Trois-Châteaux : 15, 188, 200, 305,
367, 398, 451, 452, 485, 537, 539, 613, 620, 665, 686, 983, 1
178, 1 220, 1 399.
· Saint-Rambert-d'Albon : voir Albon.
· Saint-Restitut : 584, 1 160, 1 180, 1 211, 1 419, 1 420.
· Saint-Romain-d'Albon : 475.
· Saint-Roman : 28, 774, 868.
· Saint-Sauveur-Gouvernet : 1 071, 1 395.
· Saint-Sorlin-en-Valloire (Saint-Sorlin) : 1 200, 1 429.
· Saint-Vallier : 135, 230, 254, 256, 476, 559, 607, 778,
787, 874, 964, 974, 1 103, 1 223, 1 253, 1 255, 1 403, 1 431.
· Saint-Vincent-la-Commanderie : voir Charpey.
· Salles-sous-Bois (Salles) : 839.
· Saoû : 179, 389, 434, 490, 816, 979, 993, 995,
1 048, 1 381, 1 383, 1 386, 1 444.
· Saulce-sur-Rhône : voir Mirmande.
· Sauzet : 41, 1 243.
· Savasse : 44, 54, 777, 1 014.
· Séderon : 570, 571, 1 073, 1 329.
· Serves-sur-Rhône : voir Érôme.
· Solérieux : 842.
· Souspierre : 1 378.
· Soyans : 634, 836.
· Suze-la-Rousse (Suze) : 49, 80, 262, 705, 1 289, 1 466.
· Suze-sur-Crest : 540, 1 235.
· Tain-l'Hermitage (Tain) : 132, 468, 599, 672, 757, 1
006, 1 077, 1 092, 1 129, 1 232, 1 274, 1 345.
· Taulignan : 259, 481, 800, 1 056.
· Tersanne : voir Hauterives.
· Teyssières : 799.
· Tonils (Les) : 957.
· Touche (La) : 16.
· Tourrettes (Les) : 342, 975, 1 360.
· Treschenu-Creyers : 652, 683, 1 012, 1 208, 1 385.
· Triors : 1 454.
· Tulette : 409, 1 155, 1 470.
· Upie : 65, 68, 314, 376, 680.
· Vache (La) : voir Beauvallon.
· Valaurie : 83, 286, 663, 1 334.
· Valdaine : 625.
· Valdrôme : 375, 747, 950, 1 042.
· Valence : 11, 30, 113, 130, 142, 146, 183, 219, 229,
246, 255, 283, 293, 301, 313, 331, 334, 382, 388, 408, 421, 425,
426, 428, 442, 455, 459, 460, 479, 498, 531, 542, 543, 563, 564,
601, 605, 606, 635, 637, 646, 697, 723, 738, 739, 745, 751, 755,
760, 781, 795, 801, 802, 808, 827, 837, 849, 851, 862, 863, 899,
913, 928, 932, 940, 963, 967, 976, 982, 989, 1 033, 1 093, 1 099,
1 117, 1 118, 1 126, 1 137, 1 142, 1 159, 1 197, 1 201, 1 203,
1 204, 1 205, 1 212, 1 214, 1 217, 1 239, 1 252, 1 263, 1 271,
1 282, 1 286, 1 297, 1 308, 1 338, 1 397, 1 417, 1 448, 1 469.
· Varses (mentionnée en Drôme) : 662.
· Vassieux-en-Vercors (Vassieux) : 131, 453.
· Vaunaveys-la-Rochette (Vaunaveys) : 299, 1 037.
· Veaunes : 48, 185.
· Venterol : 128, 165, 508, 925.
· Vercheny : 422, 784, 1 350, 1 418.
· Verclause : 480.
· Vercoiran : 921.
· Véronne : 1 295.
· Vesc : 9, 337, 788, 1 004, 1 055, 1 088.
· Villeperdrix : 1 003.
· Vinsobres : 77, 248, 297, 298, 667, 698, 1 074.
· Volvent : 1 280.
INDEX des NOMS classés par ARMES
· Artilleurs à cheval : 20, 34, 47, 67, 93, 146,
219, 251, 254, 256, 335, 339, 382, 405, 435, 516, 591, 684, 812,
833, 848, 867, 883, 976, 984, 1 011, 1 027, 1 063, 1 079, 1 126,
1 129, 1 151, 1 186, 1 217, 1 316, 1 339, 1 349, 1 408, 1 466.
· Artilleurs à pied : 5, 20, 68, 84, 87, 162, 167,
242, 251, 258, 270, 276, 292, 319, 380, 384, 399, 455, 480, 510,
532, 540, 559, 573, 580, 586, 604, 682, 691, 732, 736, 758, 790,
791, 800, 812, 820, 845, 875, 899, 1 047, 1 068, 1 071, 1 079,
1 091, 1 101, 1 129, 1 176, 1 211, 1 227, 1 295, 1 357, 1 395,
1 396, 1 405, 1 466, 1 469.
· Chasseurs à cheval et mamelouks : 9, 29, 49, 58,
109, 131, 138, 139, 147, 181, 221, 243, 281, 311, 348, 350, 353,
403, 436, 439, 495, 506, 607, 629, 654, 697, 746, 754, 762, 770,
829, 835, 859, 861, 895, 898, 902, 903, 928, 966, 968, 1 006,
1 007, 1 032, 1 074, 1 114, 1 117, 1 123, 1 136, 1 165, 1 255,
1 256, 1 270, 1 278, 1 285, 1 371, 1 428.
· Chasseurs à pied : 16, 17, 44, 51, 123, 132, 161,
179, 185, 189, 191, 212, 218, 240, 249, 250, 252, 268, 282, 295,
303, 355, 386, 398, 400, 407, 417, 445, 452, 498, 511, 538, 548,
556, 587, 597, 602, 611, 630, 631, 643, 675, 702, 781, 819, 826,
832, 839, 842, 909, 912, 920, 923, 956, 971, 973, 996, 997, 1
015, 1 018, 1 031, 1 049, 1 058, 1 086, 1 140, 1 148, 1 152, 1
174, 1 184, 1 185, 1 210, 1 214, 1 216, 1 220, 1 259, 1 273, 1
291, 1 296, 1 298, 1 310, 1 337, 1 360, 1 370, 1 380, 1 388, 1
464.
· Chasseurs à pied-voltigeurs : 252, 398, 445, 511,
630, 826, 832, 909, 912, 920, 1 086, 1 140, 1 184, 1 214, 1 220,
1 291, 1 370.
· Chasseurs et bataillon de l'Île d'Elbe : 213, 732,
831, 1 108, 1 211, 1 239, 1 432.
· Conscrits-chasseurs : 19, 169, 224, 241, 267, 271, 314,
358, 367, 378, 379, 420, 429, 450, 451, 474, 484, 488, 508, 519,
522, 536, 585, 622, 642, 649, 667, 713, 720, 764, 844, 856, 864,
873, 896, 921, 947, 970, 982, 991, 1 004, 1 014, 1 016, 1 039,
1 058, 1 085, 1 143, 1 168, 1 317, 1 330, 1 366, 1 393, 1 437,
1 440.
· Conscrits-grenadiers : 5, 228, 253, 759, 1 269, 1 304,
1 401.
· Cuirassiers : 3, 29, 45, 54, 148, 172, 177, 193, 213,
237, 255, 322, 427, 479, 701, 719, 959, 1 000, 1 119, 1 142, 1
196, 1 219.
· Dragons : 3, 12, 22, 79, 92, 158, 239, 373, 427, 444,
459, 475, 493, 495, 596, 619, 620, 638, 662, 697, 701, 703, 719,
724, 751, 871, 881, 954, 1 001, 1 032, 1 139, 1 161, 1 166, 1
189, 1 196, 1 352, 1 367, 1 382, 1 429, 1 470.
· Dromadaires : 188, 304, 313, 357, 438, 781, 957, 1 009,
1 066, 1 072, 1 104.
· Éclaireurs : 12, 359, 408, 495, 638, 954.
· Flanqueurs-chasseurs : 274, 288, 294, 363, 370, 388,
391, 422, 431, 434, 442, 481, 529, 583, 599, 628, 650, 710, 715,
735, 893, 905, 909, 922, 977, 1 002, 1 067, 1 132, 1 141, 1 200,
1 203, 1 225, 1 237, 1 264, 1 274, 1 329, 1 355, 1 422, 1 452,
1 465.
· Flanqueurs-grenadiers : 24, 154, 288, 294, 331, 363,
370, 422, 431, 476, 517, 529, 583, 599, 715, 735, 893, 955, 977,
1 067, 1 081, 1 179, 1 225, 1 274, 1 329, 1 355, 1 422, 1 465.
· Fusiliers-chasseurs : 17, 39, 44, 62, 71, 75, 103, 123,
126, 135, 140, 155, 163, 182, 211, 214, 231, 246, 249, 250, 268,
286, 297, 358, 389, 420, 421, 429, 433, 434, 437, 446, 485, 517,
519, 522, 530, 557, 585, 611, 623, 635, 639, 652, 656, 657, 661,
709, 734, 764, 857, 892, 941, 951, 952, 991, 992, 994, 1 015,
1 020, 1 024, 1 034, 1 042, 1 060, 1 148, 1 152, 1 174, 1 188,
1 259, 1 300, 1 313, 1 331, 1 332, 1 341, 1 359, 1 366, 1 386,
1 393, 1 394, 1 415, 1 426, 1 427, 1 435, 1 451, 1 454, 1 464.
· Fusiliers-grenadiers : 13, 15, 24, 48, 57, 61, 80, 105,
113, 150, 152, 227, 307, 328, 360, 377, 415, 446, 449, 473, 489,
523, 536, 543, 564, 571, 623, 659, 718, 794, 816, 818, 831, 870,
927, 931, 942, 975, 1 030, 1 057, 1 088, 1 090, 1 092, 1 095,
1 096, 1 097, 1 105, 1 116, 1 134, 1 147, 1 170, 1 174, 1 202,
1 209, 1 242, 1 250, 1 253, 1 289, 1 306, 1 308, 1 374, 1 375,
1 389, 1 406, 1 413, 1 421, 1 438, 1 460.
· Gardes d'honneur : 2, 23, 42, 43, 45, 85, 114, 176, 277,
287, 299, 300, 301, 346, 347, 351, 356, 365, 408, 428, 443, 461,
465, 512, 518, 528, 545, 563, 605, 606, 610, 633, 634, 636, 644,
689, 738, 745, 762, 766, 775, 778, 847, 878, 882, 884, 900, 901,
914, 917, 985, 995, 1 013, 1 051, 1 054, 1 080, 1 125, 1 131,
1 146, 1 153, 1 165, 1 172, 1 212, 1 271, 1 284, 1 305, 1 321,
1 328, 1 335, 1 390, 1 410, 1 433, 1 462.
· Gendarmes d'élite : 91, 195, 322, 383, 533, 840,
1 072, 1 136, 1 139, 1 181, 1 194, 1 278, 1 392, 1 411.
· Gendarmes d'ordonnance : 109, 255.
· Génie de la Garde (mineurs, pionniers, pontonniers
et sapeurs) : 4, 28, 66, 88, 94, 217, 248, 298, 409, 539, 581,
637, 775, 837, 1 059, 1 121, 1 260, 1 334, 1 417,
· Grenadiers à cheval : 35, 158, 177, 193, 213,
353, 408, 449, 479, 495, 701, 719, 762, 788, 798, 854, 881, 891,
902, 959, 985, 1 000, 1 048, 1 119, 1 166, 1 181, 1 196, 1 286,
1 348, 1 371, 1 411.
· Grenadiers à pied : 8, 15, 26, 27, 32, 36, 51,
52, 143, 147, 150, 173, 175, 266, 279, 284, 293, 296, 297, 302,
307, 326, 352, 354, 396, 415, 440, 443, 466, 473, 482, 487, 504,
521, 542, 553, 568, 576, 592, 594, 601, 615, 646, 653, 655, 657,
665, 700, 712, 782, 801, 816, 831, 838, 851, 863, 870, 876, 879,
882, 890, 892, 929, 935, 938, 939, 987, 993, 1 031, 1 070, 1 076,
1 084, 1 087, 1 094, 1 095, 1 096, 1 106, 1 108, 1 109, 1 130,
1 173, 1 178, 1 198, 1 202, 1 204, 1 222, 1 247, 1 249, 1 253,
1 254, 1 302, 1 303, 1 307, 1 308, 1 319, 1 338, 1 359, 1 373,
1 375, 1 377, 1 389, 1 407, 1 418, 1 432.
· Grenadiers de France : 15, 27, 77, 110, 120, 152, 178,
235, 236, 253, 266, 285, 295, 359, 360, 367, 440, 482, 487, 523,
541, 594, 659, 673, 676, 704, 816, 876, 879, 939, 1 036, 1 084,
1 130, 1 163, 1 173, 1 174, 1 178, 1 222, 1 244, 1 302, 1 307,
1 373, 1 389, 1 432.
· Lanciers (chevau-lanciers, chevau-légers-lanciers,
lanciers de France, lanciers-garde d'honneur) : 12, 238, 283,
287, 322, 365, 368, 612, 620, 686, 852, 853, 895, 924, 967, 1
165, 1 195, 1 278, 1 328, 1 424, 1 445.
· Légion d'honneur : 14, 29, 44, 45, 51, 76, 81,
98, 110, 113, 154, 161, 179, 212, 213, 217, 256, 265, 266, 275,
279, 284, 286, 293, 295, 303, 307, 346, 359, 367, 392, 395, 396,
405, 407, 408, 412, 413, 428, 447, 452, 460, 466, 473, 485, 493,
495, 498, 509, 531, 534, 542, 547, 548, 549, 587, 591, 595, 602,
617, 636, 646, 654, 655, 657, 669, 687, 702, 705, 712, 725, 732,
739, 744, 757, 771, 781, 801, 819, 834, 839, 851, 871, 876, 880,
881, 895, 938, 960, 972, 997, 999, 1 000, 1 006, 1 007, 1 011,
1 013, 1 015, 1 018, 1 032, 1 046, 1 049, 1 084, 1 087, 1 099,
1 108, 1 127, 1 136, 1 140, 1 142, 1 151, 1 152, 1 170, 1 171,
1 185, 1 196, 1 197, 1 212, 1 233, 1 253, 1 259, 1 264, 1 285,
1 286, 1 303, 1 305, 1 307, 1 310, 1 327, 1 375, 1 377, 1 388,
1 392, 1 413, 1 417, 1 432, 1 448, 1 464.
· Marins et artillerie de marine : 108, 154, 341, 682,
771, 781, 849, 875, 911, 972, 1 013, 1 059, 1 128, 1 129, 1 295,
1 395.
· Musiciens (fifres, tambours, trompettes et tambours-majors)
: 27, 46, 91, 178, 191, 250, 273, 347, 415, 455, 459, 463, 508,
534, 673, 781, 787, 929, 950, 996, 1 118, 1 124, 1 152, 1 184,
1 222, 1 308, 1 383, 1 413.
· Ouvriers d'administration : 156, 457, 1 059, 1 133, 1
262, 1 314.
· Pupilles : 50, 74, 89, 118, 130, 187, 192, 204, 229,
289, 333, 343, 401, 411, 478, 486, 558, 660, 795, 832, 841, 885,
940, 963, 998, 1 005, 1 033, 1 079, 1 111, 1 122, 1 124, 1 187,
1 201, 1 205, 1 252, 1 282, 1 283, 1 322, 1 434, 1 448.
· Tirailleurs : 5, 7, 8, 10, 18, 24, 26, 37, 40, 46, 50,
53, 56, 61, 64, 72, 83, 90, 95, 99, 100, 101, 104, 111, 113, 115,
118, 124, 125, 129, 130, 143, 147, 157, 164, 165, 168, 169, 180,
183, 186, 187, 192, 194, 197, 199, 204, 206, 211, 222, 223, 225,
232, 235, 241, 244, 253, 257, 263, 266, 272, 282, 289, 290, 299,
305, 307, 312, 315, 321, 324, 326, 328, 329, 337, 343, 344, 352,
353, 364, 367, 371, 375, 377, 390, 393, 395, 414, 423, 426, 440,
441, 443, 447, 448, 449, 451, 454, 458, 460, 463, 470, 473, 476,
477, 478, 490, 491, 497, 504, 515, 520, 524, 526, 553, 558, 568,
574, 575, 576, 578, 588, 593, 600, 603, 609, 614, 615, 628, 639,
640, 645, 646, 647, 649, 653, 665, 675, 676, 677, 678, 679, 685,
688, 695, 700, 705, 710, 711, 722, 723, 727, 740, 743, 744, 750,
752, 756, 757, 761, 763, 765, 768, 772, 783, 787, 794, 797, 802,
804, 808, 814, 818, 822, 824, 827, 828, 830, 831, 838, 846, 850,
862, 863, 865, 866, 868, 870, 879, 886, 887, 889, 894, 906, 910,
921, 925, 926, 932, 933, 935, 936, 937, 943, 944, 945, 946, 948,
949, 950, 961, 962, 965, 969, 993, 1 008, 1 016, 1 019, 1 022,
1 026, 1 028, 1 029, 1 030, 1 031, 1 035, 1 038, 1 046, 1 055,
1 056, 1 061, 1 062, 1 064, 1 073, 1 075, 1 076, 1 077, 1 078,
1 079, 1 090, 1 094, 1 105, 1 106, 1 108, 1 109, 1 110, 1 112,
1 134, 1 138, 1 150, 1 152, 1 155, 1 164, 1 169, 1 170, 1 174,
1 175, 1 177, 1 182, 1 197, 1 198, 1 205, 1 206, 1 207, 1 218,
1 222, 1 224, 1 229, 1 230, 1 232, 1 235, 1 236, 1 242, 1 243,
1 249, 1 251, 1 252, 1 253, 1 254, 1 257, 1 258, 1 263, 1 267,
1 268, 1 269, 1 272, 1 277, 1 279, 1 281, 1 287, 1 288, 1 292,
1 293, 1 299, 1 302, 1 304, 1 306, 1 311, 1 312, 1 323, 1 333,
1 345, 1 353, 1 354, 1 361, 1 363, 1 374, 1 375, 1 377, 1 378,
1 389, 1 391, 1 398, 1 401, 1 402, 1 413, 1 418, 1 431, 1 434,
1 436, 1 439, 1 444, 1 447, 1 448, 1 454, 1 455, 1 456, 1 460,
1 464, 1 468, 1 471.
· Train d'artillerie : 6, 78, 153, 205, 208, 220, 256,
278, 291, 309, 334, 369, 445, 447, 565, 574, 579, 679, 680, 729,
733, 747, 774, 809, 858, 897, 972, 999, 1 045, 1 115, 1 127, 1
158, 1 199, 1 213, 1 223, 1 227, 1 233, 1 261, 1 266, 1 276, 1
286, 1 347, 1 368, 1 399, 1 441, 1 453.
· Train des équipages militaires : 111, 134, 166,
245, 247, 278, 310, 374, 419, 492, 496, 502, 509, 535, 569, 572,
668, 681, 696, 698, 708, 711, 728, 860, 980, 1 050, 1 052, 1 102,
1 103, 1 234, 1 425, 1 449.
· Vélites : 22, 29, 55, 158, 198, 240, 246, 286,
302, 350, 368, 373, 452, 462, 485, 493, 531, 542, 548, 577, 592,
632, 638, 657, 686, 739, 801, 852, 853, 891, 924, 938, 962, 986,
1 049, 1 093, 1 166, 1 170, 1 202, 1 270, 1 360, 1 371, 1 375,
1 377, 1 424.
· Vétérans : 53, 308, 349, 507, 584, 669,
673, 692, 697, 719, 849, 960, 1 152, 1 216, 1 246, 1 407, 1 432,
1 463, 1 464.
· Voltigeurs et chevau-légers : 1, 11, 17, 19, 21,
25, 31, 33, 38, 41, 59, 60, 63, 65, 69, 70, 73, 89, 98, 102, 106,
107, 111, 112, 117, 119, 121, 122, 123, 126, 127, 129, 133, 136,
141, 142, 145, 159, 166, 169, 170, 171, 174, 182, 189, 190, 191,
199, 200, 201 , 202, 207, 209, 211, 215, 216, 218, 224, 226, 234,
241, 247, 248, 250, 252, 259, 260, 262, 263, 264, 265, 268, 271,
273, 274, 280, 286, 306, 314, 316, 317, 320, 325, 327, 330, 332,
335, 336, 338, 342, 358, 362, 366, 367, 376, 378, 379, 385, 387,
394, 397, 398, 402, 404, 406, 410, 418, 420, 424, 429, 430, 432,
443, 445, 447, 450, 451, 456, 462, 464, 467, 469, 471, 474, 483,
484, 488, 499, 503, 505, 508, 511, 513, 514, 522, 525, 527, 536,
544, 546, 550, 551, 552, 554, 555, 557, 561, 568, 585, 587, 589,
590, 595, 596, 600, 608, 613, 618, 621, 625, 626, 627, 630, 641,
642, 648, 649, 651, 657, 658, 663, 664, 666, 667, 670, 672, 674,
681, 683, 690, 693, 694, 699, 702, 707, 709, 713, 714, 716, 717,
721, 724, 726, 730, 731, 741, 742, 748, 749, 753, 762, 764, 767,
769, 773, 776, 779, 780, 781, 783, 784, 785, 786, 788, 792, 793,
798, 799, 802, 803, 806, 807, 810, 811, 815, 817, 821, 825, 826,
832, 836, 849, 854, 855, 856, 862, 863, 864, 872, 888, 896, 904,
907, 908, 909, 912, 915, 916, 920, 921, 930, 934, 953, 958, 964,
973, 978, 979, 981, 982, 983, 988, 990, 991, 992, 996, 1 004,
1 010, 1 012, 1 014, 1 016, 1 017, 1 020, 1 023, 1 025, 1 037,
1 039, 1 041, 1 042, 1 043, 1 048, 1 053, 1 061, 1 069, 1 076,
1 082, 1 083, 1 086, 1 089, 1 098, 1 107, 1 113, 1 115, 1 118,
1 120, 1 135, 1 137, 1 140, 1 144, 1 145, 1 149, 1 154, 1 156,
1 157, 1 159, 1 160, 1 162, 1 167, 1 168, 1 171, 1 180, 1 183,
1 184, 1 188, 1 190, 1 191, 1 192, 1 197, 1 198, 1 214, 1 215,
1 220, 1 226, 1 228, 1 231, 1 238, 1 240, 1 241, 1 245, 1 248,
1 254, 1 261, 1 265, 1 268, 1 281, 1 290, 1 291, 1 294, 1 299,
1 300, 1 301, 1 309, 1 313, 1 314, 1 315, 1 317, 1 318, 1 320,
1 326, 1 336, 1 342, 1 343, 1 344, 1 346, 1 348, 1 350, 1 351,
1 356, 1 362, 1 364, 1 366, 1 369, 1 370, 1 372, 1 376, 1 379,
1 381, 1 383, 1 384, 1 385, 1 387, 1 393, 1 397, 1 400, 1 403,
1 404, 1 409, 1 414, 1 418, 1 420, 1 423, 1 430, 1 437, 1 440,
1 442, 1 448, 1 454, 1 457, 1 459, 1 461, 1 464, 1 467, 1 470.
SOURCES et BIBLIOGRAPHIES
Sources manuscrites
Archives départementales de la Drôme, Valence
· L 342 à 344 : Volontaires nationaux.
· L 363 : Registres contenant les doubles des certificats
des militaires blessés au service de la République
retirés dans les communes du district de Valence.
· L 374 à 375 : Garde nationale, personnel et officiers
(1793-an VIII).
· L 436 à 43 : Personnel de la gendarmerie 1791-an
VIII.
· L 449 à 463 : Avis de décès dans
les hôpitaux, retournés au départe-ment.
· L 997 : Garde nationale. Organisation 1792-an III.
· 2 M 13 : Fonctionnaires nommés par Bonaparte.
· 4 M 2 à 30 : Commissaires et personnels de la
gendarmerie impériale de la Drôme.
· 1 P 20 : Pensionnés et rentiers de l'État.
· 2 R 171 à 177 : Militaires responsables de la
Drôme du Consulat aux Cent-Jours.
· 2 R 370 : Militaires blessés.
· 2 R 447 à 457 : Militaires décédés
en France et à l'étranger de 1799 à 1815.
Extraits mortuaires et bulletins de décès classés
par ordre al-phabétique.
· Archives municipales de Valence
· 4 Q 2. Secours accordés par Napoléon III
à l'Asile Napoléon de Va-lence.
Bibliographie
· Archives Nationales de France, Base de données
Eléonore sur la Légion d'honneur. Dossiers individuels
des 80 700 patronymes. www.culture.gouv.fr.
· Banc Jean-Claude, Dictionnaire des Drômois de Napoléon
ayant occupé des postes à responsabilité
sous la Révolution et l'Empire, Éditions Bouquinerie,
Valence 2016.
· Bernard (Jean-Pierre), Magnan (Claude), Sauvageon (Jean),
Serre (Robert), Seyve (Claude), Seyve (Michel), Pierre (Roger),
Les Drô-mois sous Napoléon 1800-1815. Éditions
Notre Temps, Valence, 1999.
· Brun-Durand Justin, Dictionnaire biographique et biblio-iconographique
de la Drôme, Librairie Dauphinoise, Grenoble, 2 tomes parus
en 1900 et 1901.
· Brunet (Maurice), Chénier (Robert), Les Médaillés
de Sainte-Hélène du département de la Drôme.
ACMN, Paris, 1996
· Chénier Robert, Quelques Drômois de la Garde
impériale. ACMN, Paris, 1996 et 2005.
· Croyet Jérôme, Historique du 4e régiment
de Gardes d'honneur 1813-1815. SEHRI, 2009.
· Funcken Liliane et Fred, L'uniforme et les Armes des
soldats du Premier Empire. Casterman, Paris, 1969.
· Garcin Michel, La Patrie en danger. Histoire des bataillons
de vo-lontaires (1791-1794) et des généraux drômois.
Éditions Nigel Gau-vin, Étoile, 1991.
· Lachouque Henry (commandant), La Garde impériale,
Éditions Charles Lavauzelle, Limoges, avril 1982.
· Lapray Olivier. Dictionnaire des Officiers de Cuirassiers
du Premier Empire. Histoire et Collections, Paris, 2008.
· Lefebvre (Mathieu), Dictionnaire biographique des Invalides
déco-rés de la Légion d'honneur sous Napoléon.
Éditions SPM, Paris, 2008
· Magnan (Claude), Les Cavaliers d'offrande de la Drôme-1813.
Re-vue drômoise N° 550. Imprimerie Jalin, Valence, 2013
· Lievyns, Verdot et Regat, Fastes de la Légion
d'Honneur avec la biographie de tous les décorés.
5 tomes imprimés par le bureau de l'Administration, Paris,
1844 consultables sur Gallica.bnf.fr.
· Marco de Saint-Hilaire (Emile), Histoire de la Garde
impériale, Pa-ris, 1847, consultable sur Gallica.com.
· Martinien Aristide, Tableau par corps et par batailles
des officiers tués et blessés pendant les guerres
de l'Empire. Paris, 1899.
· Mehliss GC, Liste des 16 000 militaires Français
ou au service de la France faits prisonniers de guerre de 1810
à 1814 et qui sont morts en Russie, en Pologne et en Allemagne.
Henri Guillemé et compa-gnie, Paris, 1826 consultable sur
Gallica.com.
· Molières (Michel), Griffon de Pleineville (Natalia),
Dictionnaire des Braves de Napoléon. Le Livre chez Vous,
Paris, 2004.
· Notice historique sur l'Organisation de l'armée
depuis la Révolution jusqu'à nos jours, Paris, Imprimerie
nationale, 1902.
· Peloux, colonel, Rapport de la Commission de surveillance
de l'Asile-Napoléon pour les Médaillés de
Sainte-Hélène à M. le Préfet de la
Drôme. Imprimerie de Chenevier et Chavet, Valence, avril
1860.
· Perrot (A) et Amoudru (CL), Histoire de l'Ex-Garde impériale,
Edi-tions Ares, Toul, 2020.
· Pierre (Roger), Bernard (Jean-Pierre), Magnan (Claude),
Sauvageon (Jean), Serre (Robert), Seyve (Claude), Seyve (Michel),
240 000 Drômois. De Robespierre à Bonaparte. Éditions
Notre Temps, Valence, 1996.
· Pigeard Alain, La Garde impériale 1804-1815, Tallandier,
Paris, 2005.
· Pigeard Alain, La Garde impériale dans le Nouveau
dictionnaire de la Grande Armée, Éditions Heimdal,
Saint-Martin-des-Entrées, 2019.
· Quintin (Bernard), Quintin (Danielle), Dictionnaire des
colonels de Napoléon. Éditions SPM, Paris, 1996
· Ravel Jean-Paul, L'Asile Napoléon à Valence
(1859-1869) dans Étu-des Drômoises N° 71, octobre
2017.
· Tranié Jean, La Garde impériale, dans Dictionnaire
Napoléon, Paris, Fayard, 1988, 1866.
· Tulard Jean, La Garde impériale dans le Dictionnaire
Napoléon, Li-brairie Arthème Fayard, Paris, 1987.
· Villard (Marius), Les Valentinois morts pour la Patrie.
Librairie Dauphinoise, Grenoble, 1902
Références des registres individuels consultés
Site internet du ministère des Armées :
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
· Registres matricules de la Garde impériale SHD/GR
20 YC 1 à 217.
· Registre YC 1 pour le régiment des dromadaires
présents en Égypte de 1799 à septembre 1801
avec 389 matricules.
· Registre YC 2 pour les gardes du général
en chef de l'armée d'Italie de 1799 à 1804 avec
432 matricules.
· Registre YC 3 pour la Garde des Consuls du 3 janvier
1800 à no-vembre 1803 avec 350 matricules.
· Registre YC 3 bis pour le Bataillon d'instruction des
grenadiers de la Garde de 1813 et 1814 avec 2 144 matricules.
· Registre YC 4 pour la gendarmerie d'élite de la
Garde des Consuls devenue impériale avec 1 937 matricules.
· Registre YC 4 bis pour les officiers des états-majors
et compagnies y compris celle des mamelouks de 1806 à 1809
avec 1 716 matricules.
· Registres YC 5 à 6 pour le 1er régiment
de grenadiers à pied de la Garde impériale du 6
janvier 1800 au 21 septembre 1813 avec 7 265 matricules.
· Registres YC 7 et 8 pour le 1er régiment de grenadiers
à pied de la Garde impériale du 21 septembre 1813
au 19 juin 1814 avec 3 900 matricules.
· Registres YC 9 et 10 pour le 2e régiment de grenadiers
à pied de la Garde impériale du 18 mai 1811 au 15
mai 1814 avec 4 218 matri-cules.
· Registre YC 11 pour le 3e régiment de grenadiers
à pied de la Garde impériale et de l'ancienne Garde
hollandaise du 1er octobre 1810 au 29 mai 1812 avec 1 953 matricules.
· Registre YC 12 pour les vélites des grenadiers
à pied de la Garde impériale du 5 mars 1804 au 1er
juin 1807 avec 1 423 matricules.
· Registres YC 13 et 14 pour le corps royal des grenadiers
de France redevenu grenadiers à pied de la Garde impériale
lors des Cent-Jours du 1er juillet 1814 au 24 septembre 1815 avec
4 990 matricules.
· Registres YC 15, 16 et 17 pour les fusiliers-grenadiers
du 13 janvier 1807 au 30 juin 1814 avec 10 271 matricules.
· Registres YC 18, 19 et 20 pour les tirailleurs des grenadiers
à pied de la Jeune Garde du 1er mai au 1er août 1815
avec 6 954 matricules.
· Registres YC 21 à YC 35 pour les flanqueurs et
tirailleurs des grena-diers de la Jeune Garde. 1809-1814 avec
74 754 matricules.
· Registre YC 36 pour les vétérans de la
Garde impériale de l'an XII à 1815 arrêté
au 2 septembre 1817 avec 470 matricules.
· Registre YC 37 pour les chasseurs de la Garde consulaire
devenue 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde
du 3 juillet 1799 au 9 décembre 1807 avec 2 808 matricules.
· Registre YC 38 pour le 1er régiment des chasseurs
à pied de la Garde impériale du 9 décembre
1807 au 31 décembre 1812 avec 2 922 matri-cules.
· Registres YC 39 et 40 pour le 1er régiment des
chasseurs à pied de la Garde impériale du 1er janvier
1813 au 15 juin 1814 avec 3 053 matri-cules.
· Registre YC 41 pour le 2e régiment des chasseurs
à pied de la Garde impériale du 8 mai 1811 au 10
juillet 1812 avec 2 022 matricules.
· Registres YC 42 et 43 pour le 2e régiment des
chasseurs à pied de la Garde impériale du 1er juillet
1811 au 30 juin 1814 avec 2 668 matricu-les.
· Registres YC 44 à 46 pour les chasseurs à
pied de la Garde et divers corps du 21 avril 1815 au 11 octobre
1815 avec 5 187 matricules.
· Registre YC 47 pour le corps royal des chasseurs à
pied de France du 1er juillet 1814 au 8 mars 1815 avec 2 671 matricules.
· Registre YC 48 pour les vélites de la Garde impériale
du 5 mars 1804 au 21 mars 1807 avec 1 438 matricules.
· Registres YC 49 à 51 pour les fusiliers-chasseurs
de la Garde du 21 septembre 1806 au 23 mars 1814 avec 7 630 matricules.
· Registres YC 52 à 54 pour les fusiliers-chasseurs
de la Garde de juin 1813 au 30 juin 1814 avec 4 595 matricules.
· Registres YC 55 à 58 pour les chasseurs à
pied-voltigeurs de la Garde du 1er avril au 11 octobre 1815 avec
7 525 matricules.
· Registres YC 59 à 62 pour les voltigeurs du 1er
régiment de volti-geurs de la Garde avec 9 019 matricules.
· Registres YC 63 à 65 pour les voltigeurs du 2e
régiment de volti-geurs de la Garde de 1809 à 1814
avec 8 017 matricules.
· Registres YC 66 à 69 pour les voltigeurs du 3e
régiment de volti-geurs de la Garde de 1809 à 1812
avec 9 503 matricules.
· Registres YC 70 à 73 pour les voltigeurs du 4e
régiment de volti-geurs de la Jeune Garde de 1809 à
1814 avec 9 388 matricules.
· Registres YC 74 à 78 pour les voltigeurs du 5e
régiment de volti-geurs de la Jeune Garde de 1811 à
1814 avec 7 016 matricules.
· Registres YC 79 à 81 pour les voltigeurs du 6e
régiment de volti-geurs de la Jeune Garde de 1811 à
1814 avec 7 209 matricules.
· Registres YC 82 à 84 pour les voltigeurs du 7e
régiment de volti-geurs du régiment de Gardes nationales
de la Garde impériale de 1810 à 1814 avec 6 110
matricules.
· Registres YC 85 à 86 pour les voltigeurs du 8e
régiment de volti-geurs de la Jeune Garde de 1813 et 1814
avec 3 608 matricules.
· Registres YC 87 et 88 pour les voltigeurs du 9e régiment
de volti-geurs de la Jeune Garde de 1813 et 1814 avec 4 256 matricules.
· Registres YC 89 et 90 pour les voltigeurs du 10e régiment
de volti-geurs de la Jeune Garde de 1813 et 1814 avec 4 186 matricules.
· Registres YC 91 et 92 pour les voltigeurs du 11e régiment
de volti-geurs de la Jeune Garde de 1813 et 1814 avec 3 667 matricules.
· Registres YC 93 et 94 pour les voltigeurs du 12e régiment
de volti-geurs de la Jeune Garde de 1813 et 1814 avec 3 548 matricules.
· Registres YC 95 et 96 pour les voltigeurs du 13e régiment
de volti-geurs de la Jeune Garde de 1813 et 1814 avec 4 545 matricules.
· Registres YC 97 pour les voltigeurs du 14e régiment
de voltigeurs de la Jeune Garde en 1814 avec 2 075 matricules.
· Registres YC 98 pour les voltigeurs du 15e régiment
de voltigeurs de la Jeune Garde en 1814 avec 2 028 matricules.
· Registres YC 99 à 104 pour les flanqueurs-chasseurs
de la Garde de 1812 à 1814 avec 6 942 matricules.
· Registre YC 105 pour le bataillon de chasseurs de l'Île
d'Elbe du 21 mai 1814 au 20 mars 1815 avec 521 matricules.
· Registres YC 106 à 110 pour le régiment
des pupilles composé d'hommes du dépôt de
la Garde de Courbevoie de 1809 à 1814 avec 11 191 matricules.
· Registres YC 111 à 113 pour les conscrits-grenadiers
de la Garde de 1808 à 1814 avec 7 863 matricules.
· Registres YC 114 à 118 pour les conscrits-chasseurs
de la Garde de 1808 à 1814 avec 11 305 matricules.
· Registres YC 119 à 120 pour les conscrits-chasseurs
de l'Ouest et la levée du 5 octobre 1809 avec 3 106 matricules.
· Registres YC 121 à 131 pour les dépôts
des grenadiers à pied com-posés des conscrits des
réserves de 1811 à 1814 avec 24 249 matri-cules.
· Registre YC 132 pour le registre nominatif des feuilles
d'appel des conscrits provenant de la Garde et incorporés
dans la Ligne de jan-vier à avril 1814.
· Registres YC 133 à 133 ter pour les gendarmes
de la gendarmerie d'élite de la Garde de 1801 à
1813 avec 2 316 matricules.
· Registre YC 134 pour les gendarmes d'ordonnance à
pied et à cheval de la Garde en 1806 et 1807 avec 394 matricules.
· Registres YC 135 à 137 pour les grenadiers à
cheval de la Garde des Consuls devenu 1er régiment des
grenadiers à cheval de la Garde de 1800 à 1815 avec
4 819 matricules.
· Registre YC 138 pour l'escadron de vélites des
grenadiers à cheval de la Garde avec 310 matricules.
· Registre YC 139 pour le 2e régiment des grenadiers
à cheval de la Garde du 27 janvier 1813 au 23 juillet 1814
avec 1 116 matricules.
· Registres YC 140 et 141 pour le 1er régiment d'éclaireurs
attaché au régiment de grenadiers à cheval
de la Jeune Garde en 1814 avec 1 114 matricules.
· Registres YC 142 à 145 pour les chasseurs à
cheval de la Garde de 1800 à 1814 avec 7 462 matricules.
· Registre YC 146 pour le contrôle nominatif des
officiers, sous-officiers et soldats du 2e régiment de
chasseurs à cheval de la Garde effectué en 1815.
· Registre YC 147 pour les vélites du corps des
chasseurs à cheval de la Garde de 1805 à 1811 avec
556 matricules.
· Registre YC 148 pour le corps royal des cuirassiers de
France deve-nu grenadiers à cheval de la Garde impériale
du 23 juillet 1814 au 29 mars 1815 avec 1 028 matricules.
· Registres YC 149 à 156 pour les dragons de la
Garde impériale et du corps royal de 1806 à 1815
avec le 2e régiment d'éclaireurs qui y est attaché
avec 7 891 matricules.
· Registres YC 157 à 159 pour le 1er régiment
de chevau-légers lan-ciers polonais de la Garde impériale
de 1807 à 1814 avec 3 508 ma-tricules.
· Registre YC 160 pour le 2e régiment d'éclaireurs
attaché au 1er régi-ment de chevau-légers
lanciers polonais de la Garde impériale de 1807 à
1814 avec 957 matricules.
· Registres YC 161 à 166 pour les lanciers de la
Garde impériale de 1807 à 1815 y compris le corps
royal des lanciers de France avec 7 951 matri-cules.
· Registres YC 167 à 173 pour les 4 régiments
de gardes d'honneur faisant partie de la cavalerie de la Garde
impériale avec 2 531 matri-cules.
· Registre YC 174 pour le bataillon des vélites
de Turin faisant partie de la cavalerie de la Garde impériale
de 1810 à 1814 avec 1 181 ma-tricules.
· Registre YC 175 pour le bataillon des vélites
de Florence faisant partie de la cavalerie de la Garde impériale
de 1810 à 1814 avec 1 728 matricules.
· Registres YC 176 à 182 pour l'artillerie à
pied de la Garde impériale et de la Jeune Garde de 1808
à 1815 avec 7 169 matricules.
· Registres YC 183 à 187 pour l'artillerie à
cheval de la Garde impé-riale de 1804 à 1815 avec
3 077 matricules.
· Registres YC 188 à 193 pour les compagnies d'artillerie
des cons-crits de la Garde avec les vélites et les vétérans
soit 964 matricules.
· Registres YC 194 à 201 pour les régiments
du train d'artillerie de la Garde et de la Jeune Garde soit 8
521 matricules.
· Registres YC 202 à 206 pour le contrôle
nominatif du génie de la Garde de 1803 à 1815 y
compris les armuriers, sapeurs, sapeurs-mineurs, et pontonniers
de la Garde soit 1 434 matricules.
· Registres YC 207 à 209 pour les bataillons du
train des équipages militaires de la Garde de 1811 à
1815 avec 4 765 matricules.
· Registres YC 210 à 213 pour les bataillons d'ouvriers
d'administration de la Garde de 1806 à 1815 avec 2 659
matricules.
· Registres YC 214 à 216 pour les régiments
de voltigeurs et de che-vau-lanciers de la Garde royale d'Espagne
et de l'ex-garde hollan-daise avec 1 909 matricules.
· Registre YC 217 pour le contrôle nominatif des
officiers, sous-officiers et soldats du corps des grenadiers à
pied de la Garde mem-bres de la Légion d'honneur.
Total général des matricules consultés
: 390 397.
REMERCIEMENTS
Plusieurs personnes à qui je souhaite exprimer ma gratitude
m'ont pro-digué aide et conseils pendant la préparation
de ce livre. Je remercie en premier lieu le professeur Jean Tulard
qui m'a encouragé et gratifié d'une préface
toujours aussi aimable. Concernant la sélection des sol-dats,
j'ai eu le privilège de bénéficier des travaux
préparatoires réalisés par mon ami Claude
Magnan qui nous a hélas quittés. La relecture et
les corrections laborieuses ont été conduites par
Roland Pisano et Agnès Dosogne-Banc que je remercie pour
leur disponibilité ainsi que Josette Cador pour les données
de l'association de généalogie EGDA. Les Ar-chives
départementales de la Drôme ont répondu à
mes nombreuses sol-licitations avec professionnalisme et diligence
qu'elles en soient remer-ciées. Enfin, je suis heureux
de pouvoir remercier une fois de plus René Adjémian
qui a intégré avec empressement cet ouvrage dans
sa collec-tion de livres régionaux.
UN LIVRE TOUT A FAIT EXCEPTIONNEL !!!!
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