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Ces images du passé, appelées cartes postales, ont été prises sur le vif aux quatre coins de notre cité. Elles font partie du patrimoine valentinois et nous font découvrir lhistoire dune ville. Elles reflètent la vie dune époque révolue, dune certaine douceur de vivre. La « porte du Midi » est ici presque palpable. Les rues, quon nappelait pas encore piétonnes, étaient la propriété des habitants. À laube du XXIe siècle, il est utile, je crois, dessayer de comprendre ce mode de vie presque irréel. Une centaine dannées sest écoulée, bien des choses ont changé et cependant.... La promenade valentinoise à laquelle nous vous convions ne manquera pas de vous étonner. Dans un siècle, existera-t-il des cartes postales montrant notre vie quotidienne dans les différents quartiers ? Qui se souviendra du marché de la place des Clercs, si animé le samedi matin ? Si ces images nous parlent, cest parce que nous nexistons aujourdhui que par notre passé. Et si nous allons résolument vers lan 2000, nous nappréhenderons réellement ce nouveau millénaire que par une connaissance profonde de nos racines, de notre histoire. Cest ce voyage dans le temps que nous vous invitons à faire, en espérant que vous y prendrez autant de plaisir que nous en avons eu à le préparer. L'éditeur
Voici avec ses rives, le Rhône, tel que le contemplèrent bien des yeux maintenant clos ; voici, s'étageant là-bas dans une perspective indécise, notre ville avec ses clochers. Elle est saisie là, dans sa physionomie essentielle, comme elle fut toujours vue ainsi de loin, comme elle demeurera quand toi-même et les hommes qui t'entourent, vous aurez, les uns après les autres, disparus. Voici, dévalant entre deux hauts murs, les solitaires cotes, les cotes tortueuses et pittoresques où l'on craindrait peut-être, aux heures nocturnes, de rencontrer quelques fantômes hagards de hallebardiers, étonnés de n'avoir plus retrouvé dans sa promenade funèbre, les vieux remparts de Valence et sa vieille citadelle ; ou quelque grand ombre grise de Cordelier cherchant vainement à travers les ténèbres son couvent détruit. Louis le Cardonnel, extrait
de Valence, |