|
Affluence particulièrement
prisée au concert du kiosque élevé en 1890
par l'architecte Poitoux pour une somme de 18 000 F.
(Ce kiosque inspirera plus tard Peynet, de passage à Valence.
Il créera alors ses célèbres amoureux.)
Mais toi, pays natal, dis, ne verras-tu
pas,
L'exilé, quelque soir, reparaître, un peu las ?
Oui, ne voudra-t-il pas, fatigué de voyages,
Redemander la paix ancienne à tes feuillages,
Le long du Rhône, ainsi qu'autrefois s'égarer ;
Sur les tombeaux moussus s'incliner et pleurer ?
Eveiller les échos divins de Faventines,
Comme aux temps effacés de l'extase enfantine ;
D'un pied redevenu léger, tout seul gravir,
Dans l'air limpide où bat l'aile du souvenir,
Et tandis que rougit la mûre au bord des sentes,
Parmi les cris d'oiseaux, tes Baumes fleurissantes ?
Louis le Cardonnel, Juliae
Valentiae Augustae
|
|